jeudi 30 septembre 2010

BIGOTS S'ABSTENIR !

LA CITE DU MACAQUE

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Alors voilà, ils ont fini par le passer, leur foutu docu' sur les souffrances de nos Soeurs les femmes, opprimées par nos Ennemis les hommes dans les territoires sous contrôle métèque. Tout ce buzz pour une bouse.

Mâté jusqu'au bout, y compris le second film sur les n'aigres à micro qui parlent que le-ghetto-c'est-trop-dur. Verdict : CHIANT. Rien de vraiment marrant. Un contraste délassant entre commentaires de tarlouzes et interviewés poussant au-delà du ridicule la caricature du mâle hallalpha illettré. Un tout beau spécimen de whigger aux yeux bleus, avec un léger strabisme, et acquis par bassesse ou par nécessité à l'idée que la femme est ce truc graisseux et dangereux qui pousse autour de l'hymen, siège de la divinité.

Pour le reste, rideau. Cultures inférieures = moeurs simiesques, n'en serons choqués que ceux pour qui le hip-hop est autre chose qu'un symptôme humain du Creutzfeld-Jakob et l'islam un truc chouette mal interpérété par des cons.

On retiendra tout particulièrement :

- l'incapacité de pratiquement tous les intervenants, physique et sans doute atavique, de s'exprimer en un langage même au quart correct. "Tu vois", "Genre", "Et tout", "Chaipakoua", autant de bruits de bouche désignant des concepts dont nous ne saurons rien. Ils savent ce qu'ils savent et font ce qu'ils font, ne pas leur demander plus de précision dans l'énoncé.

- le langage corporel maladif de tous ces prétendus "machos décomplexés" : épaules rentrées, face contre terre alors que le floutage du faciès pouvait être exigé d'entrée, ricanements nerveux, regards fuyants, marmonnements simiesques, tics nerveux, expressions ternes, dieu que tout cela est viril et affirmé ! Avec de tels ennemis, le féminisme a encore de beaux jours devant lui, à faire la preuve de sa force en brisant des brindilles.

(lesenfantsdelazonegrise.hautetfort.com)

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