LES NEGRES BRETONS



(Le breton M'Voila M'Voila)

Le Stade rennais préfère une culture africaine

à l’identité bretonne

Posté par Novopress
dans France, Société, Sport
le 30 juillet 2010 |

RENNES (NOVOpress)

– Pour soutenir sa campagne d’abonnement 2010/2011, le Stade rennais football club (SRFC) met en avant l’identité bretonne du club avec une publicité baptisée « l’épopée Breizh ».

Elle représente (photo) des guerriers celtes en armes. Juste au dessus de cette image, l’un des maillots de la formation de l’Ouest. Un coup marketing pour séduire un public attaché aux racines bretonne et française, comme on peut le constater sur les nombreuses photos réalisées au quatre coins du monde par les supporteurs des Rouge et Noirs et postées sur le site internet du club.

Et une copie d'écran de la page d'accueil du site du Stade Rennais le 30 juillet 2010 à 17h

Une immense affiche orne la vitrine de la boutique du club, route de Lorient.

Sous le slogan de « l’épopée Breizh », le nom des joueurs du club de la capitale de la Bretagne : Kader Mangane (Sénégal), Ismaël Bangoura (Guinée), Jires Kembo-Ekoko (Congo)… De nouveaux venus cette saison : Onyekachi Apam (Nigéria), Georges Mandjeck (Cameroun), John Boye (Ghana), etc.

Le SRFC, aligne donc cette année une équipe essentiellement composée de joueurs africains.

Illustration mercredi dernier lors du dernier match de préparation à domicile avant la reprise du championnat le 7 août. Face au Legia Varsovie, en première mi-temps, trois joueurs du SRFC n’étaient pas originaires d’Afrique : Nicolas Douchez, Fabien Lemoine et Romain Danzé. Puis seulement deux joueurs français en seconde période ont foulé la pelouse, avec Jérôme Leroy et Johann Carrasso.

Une épopée Breizh de papier, pour un club dont le nouveau président, Patrick Le Lay, revendique pourtant haut et fort son amour pour la Bretagne.

Un jeu dangereux, car le triste spectacle des Bleus en Afrique du Sud démontre que le non respect de l’identité en football peut mener une équipe droit dans le mur et creuser un gouffre entre elle et son public.

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