Pagès-Schweitzer Jean-Pierre
mercredi 01 juillet 2009
La vêture, quelle qu’elle soit, religieuse ou laïque, n’est jamais innocente. En choisissant un vêtement plutôt qu’un autre, nous envoyons un message à notre milieu familial, professionnel ou social.
Les musulmans vivant en Europe, qui commencent par le voile, puis passent au hidjab, et enfin au niqab, ne le font pas vraiment pour des raisons religieuses.
Le soi-disant « très modéré » Recteur de la Grande Mosquée de Paris, a déclaré récemment à la télévision qu’il n’y avait aucune prescription, dans le Coran, concernant le port du niqab.
En fait, le livre sacré de l’Islam, parle simplement de la nécessité, pour les femmes, « de se couvrir les cheveux » ; la sourate XXIV, 60 mentionne les femmes qui « déposent leurs voiles » (au pluriel), ou leurs « étoffes » ; dans XXXIII, 55 nous lisons : « Nul reproche… si elles paraissent dévoilés » – devant leurs proches. Il n’est nulle part question de niqab ou de burka.
Le port du voile, du hidjab ou du niqab (et également de la kippa) est un acte politique : il a pour but de revendiquer une appartenance communautaire – et donc, indirectement, une non-appartenance à la Nation française.
En Angleterre, la « patrie du communautarisme », on peut être interpellé dans la rue, et emmené au poste de police, par des femmes-policiers, portant le voile islamique, ou par des Sikhs, portant le turban…
Est-ce cela que vous désirez pour la France ?
Les juifs (généralement « Loubavitch ») qui portent le chapeau, la barbe et des ficelles pendantes, n’ont aucune obligation religieuse de le faire : ils portent, au XXIe siècle, les vêtements que portait la bourgeoisie polonaise… au XIIIe siècle !
C’est en réalité une façon, pour les musulmans et les juifs, de dire : « Je ne suis pas Français, et je vous emm… ! »
Tout État qui tolère de telles provocations, est appelé, à plus ou moins longue échéance, à disparaître.
======================================
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire