DOSSIER SPECIAL : CRIMES D'HONNEUR MUSULMANS
Crimes d'honneur
15/06/2010
Canada : Meurtre d'honneur d'Aqsa Parvez : Le père et le frère passibles de la prison à vie
Les musulmans qui plaident pour la liberté de porter le foulard seraient plus crédibles s'ils défendaient avec autant de vigueur la liberté de celles qui choisissent de NE PAS le porter.
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Crime d'honneur : Son père avait juré qu'il la tuerait si elle se sauvait
Ce «crime d'honneur» a été perpétré lorsque l'adolescente de confession musulmane avait 16 ans. Elle avait quitté le milieu familial strict dans lequel elle vivait. Elle avait déménagé dans la famille d'une amie, et elle ne portait plus le hijab à son école de Mississauga.
14/06/2010
Québec : Tentative de meurtre d'"honneur" à Montréal ?
Le site CJAD ajoute que la jeune fille aurait été agressée - possiblement à la machette - pour avoir passé la nuit à l'extérieur de son domicile.
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Tentative de meurtre à Dorval: un crime d'honneur?
La mère de famille serait d'origine afghane, selon nos informations. Elle aurait agressé sa fille à l'arme blanche dimanche matin dans leur résidence de l'arrondissement Dorval. La victime a été blessée à la tête, au visage, aux épaules et à un bras. La mère a elle aussi dû être soignée pour une blessure au bras. Un homme et les trois sœurs de la victime, âgées de 10, 14 et 16 ans, étaient présents dans la résidence au moment de l'agression. Les trois jeunes filles ont été confiées à la Direction de la protection de la jeunesse.
20/05/2010
Grande-Bretagne : Les agressions à l'acide en augmentation
Une pratique culturelle d'une barbarie sans nom : "laver l'honneur" de la famille en défigurant une personne en l'aspergeant d'acide...
Image : Awais Akram avant son agression à l'acide
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Des organismes de bienfaisance craignent une augmentation des agressions à l'acide pour venger l'atteinte à l'honneur
Mme Khatoon a insisté pour qu’ils se rencontrent à proximité de l'appartement qu'il occupait à Leytonstone, dans l'est de Londres. Lorsque Mr Akram est sorti par une journée d'été ensoleillée, son amoureuse n’était pas là. Mais il s'est retrouvé face à trois hommes masqués portant des gants, dont l'un portait une bouteille de "Give It One Shot", un déboucheur d'évier. Les hommes, parmi lesquels le frère de Mme Khatoon, Mohammed Vakas, étaient venus laver ce qu’ils considéraient comme une tache sur « l’honneur » (izzat) de leur famille. Il ne suffisait pas de rouer Mr Akram de coups et de le poignarder. Alors qu'il gisait par terre dans une mare de sang, Vakas l’a enjambé et lui a versé toute la bouteille de déboucheur sur le visage et le corps.
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11/05/2010
Canada : Un documentaire sur les crimes d'honneur présenté à Toronto
Dans sa denière chronique dans le Globe and Mail, Margaret Wente parle du documentaire In the Name of the Family présenté au festival Hot Docs à Toronto. Le Globe a fermé la section commentaires "pour des raisons légales". Autrement dit, le politiquement correct empêche la discussion publique sur le meurtre de jeunes musulmanes.
Lire aussi :
Dossier : Crimes d'honneur
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Nos filles en danger, par Margaret Wente
Ne parlez pas d'islamophobie : il s'agit de s'élever contre la violence familialeUn nouveau documentaire passionnant, « In the Name of the Family », présenté cette semaine à Hot Docs (Toronto), raconte l'histoire de deux amies. La réalisatrice, Shelley Saywell, est une cinéaste talentueuse qui a été applaudie dans le monde entier. Sa spécialité est de s'aventurer dans des lieux où les autres n'osent pas mettre le pied – et elle a trouvé le cadre de son film tout simplement ici, au Canada, dans des tours d'habitation et des maisons de banlieue. C'est un monde où les mauvais traitements aux adolescentes ne sont que trop répandus, aboutissant parfois à une issue fatale.
« C'est beaucoup plus fréquent en Amérique du nord que je ne le pensais », avoue Ms. Saywell qui, par ses autres oeuvres, est très familière de la culture de la honte et de l'honneur, souvent brutale pour les femmes.
Le conflit intense qui oppose, chez les immigrés, les pères fidèles aux traditions et leurs filles modernes, n'a rien de nouveau. Mais ce type de violence – souvent préméditée et admise par la communauté – répond à la notion culturelle selon laquelle les pères doivent savoir garder la main sur leurs filles. Les filles qui agissent de manière immorale – en parlant aux garçons, en allant au centre commercial ou en portant des vêtements indécents – infligent honte et humiliation à leurs familles tout entières. Quel que soit leur châtiment, on estime le plus souvent qu'elles en sont les seules responsables.
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05/03/2010
ONU : 5000 crimes dits d'honneur par année dans le monde
Pour Tarek Fatah, il n'en tient qu'aux religieux musulmans de mettre fin au "cancer" des crimes dits d'honneur(lire).
Pendant que des millions de femmes dans le monde luttent contre l'apartheid sexiste dont le voile est le symbole, les Québécois se font demander d'accommoder les soldates de l'islam radical qui en font la promotion.
Lire aussi :
Canada : Quadruple meurtre d'honneur à Kingston : le père, la mère et le fils cités à procès
Iran : Manifeste de la libération des femmes pour le 8 mars 2010
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L'ONU dénonce les "crimes d'honneur"
"Au nom de la protection de l'"honneur" de la famille, des femmes et des filles sont tuées par balle, lapidées, brûlées, enterrées vivantes, étranglées, étouffées et poignardées à mort à un rythme effarant", a énuméré Navi Pillay dans un communiqué à l'occasion de la Journée internationale de la femme du 8 mars.
Pourtant, "la plupart des 5.000 crimes d'honneur répertoriés chaque année dans le monde ne font pas la une de l'actualité, pas plus que les innombrables violences infligées aux femmes et aux filles par leurs maris, pères, enfants, frères, oncles ou d'autres hommes -et parfois d'autres femmes- membres de leur famille", a-t-elle constaté.
Source : AFP
27/02/2010
Canada : Quadruple meurtre d'honneur à Kingston : le père, la mère et le fils cités à procès
C'est une suite de l'affaire dont il est question ICI et ICI.
Les notions de dignité inhérente de la personne humaine et de liberté individuelle sont propres aux sociétés occidentales d'héritage judéo-chrétien marquées par les Lumières. Dans la culture islamique, c'est la notion d'honneur qui prévaut. L'honneur n'est pas attribué aux individus ; il appartient à la famille, au clan, à la tribu, à la communauté, à la oumma. Un fossé sépare ces conceptions de l'Homme et explique que nous ayons tant de mal à comprendre que des parents puissent froidement tuer leur propre enfant. Dans la culture de l'honneur, l'individu n'a pas de valeur en soi; il n'a de valeur que face à la collectivité.
Photomontage La Presse : Mohammed Shafia, son épouse Tooba Mohammed Yahya et leur fils Hamed subiront un procès pour meurtre prémédité
Lire aussi :
Dossier Crimes d'honneur_____________________________________
Quadruple meurtre à Kingston: le père, la mère et le fils cités à procès, par Christiane Desjardins
(Kingston) C'est un employé de la Direction de la protection de la jeunesse de Montréal âgé de 25 ans qui a clôt, hier à Kingston, l'enquête préliminaire de trois Montréalais d'origine afghane. Ceux-ci sont accusés d'avoir tué quatre femmes de leur famille, l'été dernier, dans l'écluse de Kingston Mills.
Un père, une mère et leur fils jugés ensemble pour avoir éliminé d'un coup quatre des leurs, c'est unique dans les annales judiciaires. Mais à la lumière de l'enquête préliminaire, qui a duré tout le mois de février, on peut s'attendre à ce que bien d'autres aspects surprenants fassent surface au procès des trois accusés.
L'exercice s'annonce fascinant et complexe, en raison notamment du nombre de personnes impliquées, de la langue, des particularités culturelles et du fait que la famille était en mouvement au moment du crime.Le procès n'aura sans doute pas lieu avant 2011, mais il a officiellement été mis sur les rails à la fin de la séance, hier. Mohammad Shafia, 56 ans, sa deuxième femme, Tooba Mohammad Yahya, 38 ans, et Hamed, leur fils de 19 ans, ont été cités à procès par le juge de la Cour de l'Ontario Stephen J. Hunter.
Ces trois résidants de Saint-Léonard devront répondre du meurtre prémédité de Rona Amir Mohammad, 49 ans, première femme de Mohammad Shafia, ainsi que de trois des filles que l'homme a eues avec sa seconde femme: Zainab, 19 ans, Sahari, 17 ans, et Geeti, 13 ans.
09/02/2010
Turquie : À 16 ans, elle est enterrée vivante pour avoir parlé à des garçons
La culture de l'honneur, une barbarie sans nom. Cette culture a fait son entrée chez nous (lire). Pour Tarek Fatah, il n'en tient qu'aux religieux musulmans de mettre fin au "cancer" des crimes d'honneur (lire).
Image (Guardian) : Le trou où la jeune fille a été enterrée vivante par des membres de sa propre famille
Lire aussi :
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Turquie: une jeune fille enterrée vivante
"Medine Memi a été retrouvée en position assise dans une fosse de 2 mètres de profondeur et les analyses ont révélé l'existence de terre dans ses poumons et son estomac, ce qui signifie qu'elle a été enterrée de son vivant", a déclaré à Anatolie un médecin légiste, dont le nom n'est pas précisé.
"La jeune fille avait les mains ligotées et était vivante et consciente au moment de ce crime macabre", a dit ce responsable de l'institut de la médecine légale de Malatya, dans le sud-est anatolien peuplé majoritairement de Kurdes, ville voisine de Kahta, où s'est produit le crime.
Son corps a été retrouvé dans le jardin de la maison familiale en décembre après que la victime a été portée disparue pendant plus d'un mois. Le père et le grand-père de l'adolescente ont été arrêtés mais ont gardé le silence, selon Anatolie.
Le gouvernement et les associations ont accru leurs efforts au cours des dernières années pour mettre un terme aux crimes d'honneur, qui font de nombreuses victimes chaque année. Les sondages montrent qu'ils bénéficient encore d'une large tolérance dans les zones kurdes où ils sont le plus souvent commis.
Source : Le Figaro, 4 février 2010
25/01/2010
France : Crime d'honneur : Elle refuse une relation sexuelle, son mari lui arrache les yeux
C'est un exemple des pratiques culturelles "barbares" que les immigrants sont invités à ne pas apporter dans leurs bagages, selon ce que prévoit le nouveau Guide de la citoyenneté du Canada (lire).
Lire aussi:
Canada : Le nouveau guide de la citoyenneté exclut les accommodements barbares
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Elle refuse une relation sexuelle, son mari lui arrache les yeux
Le procès en appel d’un homme accusé d’avoir énucléé son épouse en 2003 débute ce lundi, devant la cour d’Assises du Vaucluse, dans le sud de la France. L’homme avait été condamné à 30 ans de prison en première instance.
«Ce mercredi-là, je ne l'oublierai jamais, témoigne Samira, dans les colonnes du Midi Libre. Il a commencé par l'œil droit. La douleur était épouvantable, mes yeux tombaient, je ne voyais plus, je ne sentais plus mes veines, ma tête.»
La vie de cette jeune femme a basculé un jour d’été 2003. Sa relation avec son mari Mohamed, depuis six ans son époux, est consommée. Et cet après-midi-là, Samira se rend une dernière fois dans l’appartement où ils ont vécu, dans un quartier populaire de Nîmes, pour y récupérer ses affaires, raconte France-Soir.
Mohamed est présent et semble énervé. L’homme, aujourd’hui âgé de 34 ans, désire avoir une dernière relation sexuelle avec son épouse. Mais Samira s’y refuse. Puis il explose, ne supportant pas d’entendre que sa femme entretient une relation avec un autre homme. C’est alors qu’il arrache les deux yeux de sa femme, qui perd définitivement la vue.
Mohamed n’a jamais réellement pu expliquer son geste. En première instance, ses avocats avaient plaidé l’accès de folie. La défense parle, elle, d’un acte de barbarie. Elle espère donc que le procès en appel qui débute ce lundi à Avignon confirmera le verdict de la première instance, à savoir une peine de 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une interdiction définitive du territoire français, l’accusé étant d’origine marocaine.
Source : 20 minutes, 25 janvier 2010
12/11/2009
Canada : Un chef syndical d'Ottawa condamné pour avoir menacé sa fille d'un crime d'honneur
Il a menacé sa fille "désobéissante" de 23 ans d'un crime d'honneur, exprimant ainsi un système de croyance archaïque et tordu qui n'a rien à voir avec la "violence domestique" ordinaire. Pourtant, c'était un homme bien intégré. Il présidait le syndicat des chauffeurs de taxi d'Ottawa et s'était porté candidat aux élections municipales.
Surprise ! La section Commentaires du Ottawa Citizen a été désactivée pour cet article.
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Un chef syndical condamné pour crime d'honneur
Bien que la juge ait reconnu que Al Mezel était un leader respecté de la collectivité dont les menaces ne seraient probablement pas mises à exécution, elle a dit qu’il s’agit de menaces d'une forme possible de violence au nom de l'honneur justifiant une condamnation significative.
« Elles évoquent un système de croyance extrêmement dangereux qui peut, et a conduit, à la violence contre les femmes. M. Al Mezel a menacé sa fille de violence grave et elle a craint pour sa sécurité au nom de l'honneur. Il est coupable de harcèlement criminel envers sa fille au nom de l'honneur», a déclaré Ratushny.
« Il a professé n’avoir aucune croyance personnelle justifiant les meurtres d'honneur, mais il a toutefois commis une autre forme de crime d'honneur en invoquant délibérément et à plusieurs reprises le concept de violence au nom de l'honneur», a déclaré Ratushny. L’avocate de Al Mezel, Géraldine Château-Trudel, a indiqué qu'elle envisage d’en appeler de la sentence. Al Mezel est maintenant admissible à une libération conditionnelle après avoir purgé deux mois de sa peine.
26/08/2009
Québec : Le couple accusé d'un quadruple meurtre lié à l'honneur perd le droit de communiquer avec ses autres enfants
Photomontage La Presse : Mohammed Shafia, son épouse Tooba Mohammed Yahya et leur fils Hamed font tous face à quatre accusations de meurtre prémédité et quatre autres de complot pour meurtre.
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Les Shafia ne peuvent plus parler à leurs enfants
Mohammad Shafia, 56 ans, et sa femme, Tooba Yahya Mohammad, 39 ans, ont comparu lundi devant un tribunal de Kingston, en Ontario. Le juge a décidé de leur retirer le droit de communiquer sans supervision avec leurs filles de 8 et 16 ans et leur garçon de 14 ans, selon le journal The Whig Standard.
Le juge se ravise
Cette permission leur avait été accordée il y a trois semaines, après leur arrestation, à la demande de leurs avocats et avec le consentement de la DPJ. Lundi, le juge s'est ravisé parce que les enfants sont considérés comme des témoins potentiels dans cette affaire. Depuis le drame, les trois habitaient chez des membres de la famille de Tooba Yahya Mohammad. Ils ont été confiés à la DPJ la semaine dernière.
Selon une source proche du dossier, les accusés pourraient invoquer que leur fille aînée, Zainab, était dépressive et qu'elle aurait peut-être entraîné les trois autres femmes dans la mort.
Zainab, 19 ans, ses soeurs Sahari et Geeti, âgées de 17 et 13 ans, ainsi que Rona Amir Mohammad, 52 ans, la première femme de M. Shafia, ont été trouvées sans vie le 30 juin à l'intérieur d'une voiture immergée dans le lac Colonel By, à l'embouchure du canal Rideau, à Kingston Mills, en Ontario.
Trois semaines plus tard, Mohammad Shafia, Tooba Yahya Mohammad et leur fils de 18 ans, Hamed Shafia, ont été arrêtés à Montréal. Ils ont été accusés de meurtre prémédité et de complot pour meurtre. Hamed Shafia n'était pas au tribunal lundi; il doit comparaître par vidéoconférence vendredi. Les trois accusés n'ont pas le droit de communiquer entre eux.
25/08/2009
Le crime d'honneur est un acte de terrorisme
Le terrorisme est défini en droit canadien comme comprenant l’usage de la violence en vue d’intimider à des fins idéologiques. Le crime dit d'honneur sert les mêmes buts, ce qui le différencie de manière importante de la violence domestique ordinaire.
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Le crime d'honneur est un acte de terrorisme, par James Morton
Il s'agit d'une terrible histoire de violence et de cupidité - mais la violence de Hazel ne visait que sa femme et il n'avait pas l'intention d'intimider autrui par son acte cruel.
Comparez le cas Hazel aux actes terribles de Hasibullah Sadiqi qui a assassiné sa sœur Khatera et son fiancé Feroz Mangal dans la région d'Ottawa parce que Khatera avait emménagé avec Feroz avant de se marier. Au procès de Sadiqi, le ministère public a déclaré que le meurtre avait été commis dans le but de « rétablir la réputation de la famille et de regagner le respect de la communauté afghane. »
L’affaire Sadiqi est un crime d’«honneur » typique; le meurtre, le plus souvent d’une femme, parce qu'elle a enfreint une norme de conduite sexuelle quelconque, par exemple en fréquentant un homme d'une autre religion ou d’une autre race.
Un meurtre d’honneur est commis dans le but de faire respecter le code de conduite sexuelle et d’avertir les autres qui seraient tentées de violer ce code du sort qui pourrait leur être réservé.
À première vue, il n'y a aucune différence entre un crime d'honneur et tout autre assassinat. Qu’une femme soit tuée pour le produit d’une assurance ou pour l'honneur, elle est toujours morte. Mais une analyse plus approfondie révèle une différence de taille.
Tuer un conjoint pour l'assurance est un acte brutal et monstrueux, mais c'est un acte uniquement axé sur la personne assassinée. Le crime d'honneur, par contre, tue une personne et menace les autres. Le crime d'honneur est un acte de violence qui vise à intimider les autres. Il cherche à faire respecter un code de conduite sexuelle par la violence et la menace.
Le crime d'honneur fait partie d'un effort organisé en vue de soumettre les femmes à une vision spécifique et oppressive de la société. Bien que le nombre total de crimes d'honneur au Canada soit encore relativement faible, probablement moins de 50 au total à ce jour, l'impact sur la collectivité dans son ensemble est énorme. Par rapport au chiffre d’environ 5 000 crimes d’honneur par année dans le monde, la menace implicite est exacerbée.
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01/08/2009
Crimes d'honneur : The Economist publie une lettre qui dit la vérité
Le site Muslims Against Sharia a affiché, sous le titre The Economist Publishes A Truth-Telling Letter, une lettre signée Aymenn Jawad qui a été publiée par le magazine The Economist à la suite de la parution en juillet dernier d'un article sur les crimes d'honneur en Syrie. Dans sa lettre qui dit la vérité (traduction ci-dessous), Aymenn Jawad explique les raisons pour lesquelles les crimes d'honneur persistent dans les communautés musulmanes, et ce qu'il faut faire pour y remédier.
Le manuel Umdat al-Salik cité par Aymenn Jawad est le manuel classique de la charia, ou loi islamique, et la référence actuelle en autorité islamique de l'université al-Azhar d'Égypte, la plus prestigieuse institution de l'islam sunnite.
Aussi publié sur Muslims Against Sharia
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The Economist publie une lettre qui dit la vérité
Les crimes d'honneur
Par exemple, le «Umdat al-Salik», un manuel sur la charia, affirme que « les représailles sont obligatoires » contre toute personne qui commet un meurtre, sauf lorsqu’«un père ou une mère (ou leurs pères ou mères) » tuent « leurs enfants ou les enfants de leurs enfants ». Par conséquent, celui qui tue son enfant pour des raisons «d'honneur» n'encourt aucune peine en vertu de la loi islamique.
Une situation similaire prévaut en matière d'excision. Si cette pratique est encore très répandue en Égypte malgré qu’elle soit interdite, c’est parce que les religieux musulmans la considèrent comme conforme à la principale tradition islamique.
Il ne suffira pas, comme le demandent les défenseurs des droits humains, qu’il y ait un « changement plus fondamental dans l'attitude de ceux qui rédigent les lois et les mettent en application ». Il faut aussi qu'il y ait une discussion ouverte sur les racines islamiques de pratiques comme les crimes d'honneur et qu’on demande à ceux qui font autorité en matière de charia de renoncer à justifier ces crimes et d’enseigner les raisons pour lesquelles de tels actes sont injustes dans le cadre d'une interprétation réformée des textes islamiques. Sinon, les attitudes ne changeront pas et la pratique des crimes d'honneur se poursuivra dans le monde musulman et au sein des communautés musulmanes en Occident.
Aymenn Jawad
Cardiff
30/07/2009
Selon deux experts, le crime d'honneur diffère de la violence domestique, et le dire n'est pas discriminatoire
Ceux qui s'offusquent à l'idée de singulariser les crimes dit d'honneur par rapport aux autres formes de violence domestique entravent la mise en œuvre de stratégies de prévention ciblées et efficaces. On ne peut pas, au nom du politiquement correct, mettre une religion/culture à l'abri de l'examen critique au détriment des droits fondamentaux des filles et des femmes qui subissent l'oppression de la culture de l'honneur, parfois jusqu'à la mort.
Aussi publié sur Muslims Against Sharia
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Une forme distincte de violence, selon deux experts
Vancouver Sun, 26 juillet 2009 : Les crimes d'honneur sont différents des autres types de violence domestique - et le dire n’est pas discriminatoire envers les minorités, disent deux experts de ce phénomène.
« L'analyse de plus de 50 crimes d'honneur montre qu'ils diffèrent sensiblement des formes plus communes de violence domestique», écrit Phyllis Chesler, professeure émérite de psychologie à la City University de New York, dans l'édition du printemps du Middle East Quarterly.
Dans son analyse, Chesler reconnaît que sa position contredit celle de nombreuses organisations musulmanes qui disent que les crimes d'honneur n'ont rien à voir avec l'islam et qu'il est discriminatoire de les distinguer des autres formes de violence domestique.
La principale différence entre les deux types de crimes est que les crimes d'honneur sont enracinés dans des valeurs patriarcales, alors que ce n’est généralement pas le cas pour la violence domestique, a déclaré Amin Muhammad, professeur de psychiatrie à l'Université Memorial de Terre-Neuve.
Muhammad, auteur d'une étude de 2008 sur les crimes d'honneur dans les zones rurales et les zones tribales du Sindh au Pakistan, décrit le crime d'honneur comme l'assassinat d'une personne, généralement une femme, perçue comme ayant couvert sa famille de honte, souvent en ayant eu des relations illicites avec un homme.
Chesler écrit que la victime d’un crime d’honneur pourrait avoir refusé de couvrir ses cheveux, son visage ou son corps, avoir porté du maquillage, s’être liée d’amitié avec des non musulmans, avoir poursuivi des études, refusé un mariage arrangé, demandé le divorce d'un mari violent, ou s’être mariée contre la volonté de ses parents.
Chesler note que les crimes d'honneur:
- sont commis principalement par des musulmans contre des musulmanes
- sont commis principalement par des pères contre leur fille adolescente ou dans la vingtaine
- sont soigneusement planifiés
- peuvent être perpétrés par plusieurs membres de la famille
- sont commis parce que la victime a «déshonoré» sa famille.
Au Canada, plus d'une douzaine de femmes ont été victimes de meurtres d’honneur au cours de la dernière décennie, a dit Muhammad, qui a prévenu que la fréquence pourrait augmenter en raison de l'immigration de personnes provenant de pays où la pratique existe.
Muhammad a dit que les fonctionnaires de l'immigration devraient être formés à repérer les immigrants dont les attitudes envers les femmes les mettent à risque de commettre des crimes d'honneur. Il a ajouté que la police et le personnel des services sociaux devraient recevoir une formation leur permettant d’identifier les signes annonciateurs.
Source : A distinct kind of violence: experts, Vancouver Sun, 26 juillet 2009 (Traduction d'extraits)
29/07/2009
Gaza : Il tue sa fille à coups de chaîne de fer parce qu'elle possédait un téléphone portable
Aussi publié sur Bivouac-ID
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Un père de Gaza est détenu pour le meurtre d'« honneur » de sa fille
GAZA CITY, Bande de Gaza (AP, 29 juillet 2009) - Un homme de Gaza est détenu sur des soupçons qu’il a tué sa fille en la frappant avec une chaîne de fer, lui causant une fracture du crâne. Il s'agit d'un « meurtre d’honneur » particulièrement brutal, ont dit mercredi deux groupes de défense des droits humains, citant des rapport de la police et du médecin légiste.
L'événement déclencheur a été la découverte par Jawdat Najjar que sa fille Fadia, 27 ans, une mère de cinq enfants divorcée, possédait un téléphone cellulaire, ont dit les groupes. Son père la soupçonnait d’utiliser son téléphone pour parler à un homme qui n’était pas un membre de la famille, selon les rapports des groupes.
Le Dr Mohammed Sultan, qui a examiné la victime, a déclaré à l'Associated Press que sa tête et son visage étaient ensanglantés et son corps couvert d'ecchymoses et qu'elle avait subi une hémorragie interne.
La police a confirmé mercredi que Najjar s'est rendu un jour après l'assassinat le 23 juillet, mais elle n'a pas donné de détails. Trois des frères de la victime soupçonnés d’être complices du meurtre ont également été arrêtés, a déclaré le groupe de défense des droits Mezan et le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PCHR), citant des rapports de la police et du médecin légiste.
Fadia Najjar est la 10e victime d'un meurtre dit d’honneur cette année dans les territoires palestiniens et parmi les communautés arabes en Israël, selon les groupes de défense des droits. Ces crimes sont commis par des hommes de la famille qui soupçonnent la femme d’avoir eu une conduite inappropriée.
Ces meurtres sont encore très répandus au Moyen-Orient où l’inconduite présumée d’une femme peut nuire à la réputation de la famille et où la tradition veut que l’honneur ainsi « entaché » ne puisse être lavé qu’en répandant son sang. Les assaillants sont généralement condamnés à des peines légères.
26/07/2009
Canada : Pour Tarek Fatah, il n'en tient qu'aux religieux musulmans de mettre fin au "cancer" des crimes d'honneur
Photo (NP) : De gauche à droite: Mohammed Shafii, Hamid Mohammed Shafii et Tooba Mohammad Yahya. Les trois sont inculpés pour meurtre au premier degré et complot pour meurtre
Aussi publié sur Muslims Against Sharia
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Comment guérir le «cancer» des crimes d'honneur, par Tarek Fatah
Au lieu d'exprimer leur indignation face à ces meurtres, deux musulmans qui ont appelé à mon émission de radio CFRB à Toronto m’ont fustigé pour avoir soulevé le sujet et ont suggéré que j’avais un agenda caché. « Cela n'a rien à voir avec l'islam», a dit un interlocuteur, bien que jusque-là, personne n’avait même prononcé le mot « islam » à l’émission, et encore moins accusé cette religion d’autoriser les crimes d’honneur.
Ces interlocuteurs ne sont pas les seuls. Le directeur de la succursale canadienne de la Islamic Society of North America (ISNA) a dit à la CBC plus ou moins la même chose – que cette histoire n’avait rien à voir avec l'islam, qui apparemment ne permet pas les crimes d'honneur.
Ils ont à la fois raison et tort. Il est vrai que le livre saint de l'islam, le coran, n’autorise pas les crimes d'honneur. Mais c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle que de nier le fait que de nombreux crimes d'honneur sont perpétrés par des pères, des fils et des frères musulmans, et que de nombreuses victimes sont des musulmanes. Au pire, c'est une tentative d’empêcher tout débat.
Lorsque Aqsa Pervez, une adolescente de Mississauga en Ontario, a été assassinée, tout le monde, des mollahs jusqu’aux soi-disant féministes musulmanes, a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un crime d'honneur, malgré les informations voulant qu'elle s’était brouillée avec sa famille parce qu’elle socialisait avec des non-musulmans et ne portait pas le hijab. Des critiques ont ensuite accusé ceux qui parlaient du meurtre dans ces termes d'être des bigots anti-musulmans. Foutaise.
Comme je l'ai dit, il est vrai que le coran n'autorise pas ces meurtres, mais la charia, une loi écrite par des hommes et à laquelle on a faussement attribué un statut divin, permet de tuer une femme qui a eu des relations sexuelles consensuelles en dehors du mariage. C'est d'ailleurs pour cette raison que tant de musulmans progressistes et libéraux se sont opposés à l'introduction de la charia au Canada.
25/07/2009
Canada : Justice Canada veut définir "crime d'honneur" dans le Code criminel
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Selon un expert, le Canada pourrait connaître davantage de «crimes d'honneur»
« Jusqu’à présent, le système juridique canadien ne connaissait pas le contexte des crimes d’honneur, et maintenant, des cas se présentent», a déclaré le Dr Amin Muhammad, qui a estimé qu'il y avait eu une douzaine de cas au Canada. Il dit que ces crimes sont plus fréquents maintenant que des personnes provenant de pays où de tels crimes prévalent immigrent au Canada.
Il travaille actuellement en collaboration avec Justice Canada pour trouver une définition appropriée de l’expression «crime d'honneur», c’est-à-dire le meurtre prémédité d'une femme dont on croit qu'elle a couvert sa famille de déshonneur, généralement en ayant eu des relations sexuelles pré-maritales ou extraconjugales.
Notant que l’islam n’approuve pas les crimes dits d’honneur, et qu’ils sont illégaux dans des pays comme l'Afghanistan et le Pakistan même si les meurtriers ne sont pas toujours poursuivis, Muhammad dit que plusieurs musulmans tentent de justifier leurs gestes en invoquant la religion ou la culture. « Ils essaient d’exploiter la tolérance du gouvernement canadien à l’égard des différentes cultures », a-t-il dit, relevant que ces cas ont tendance à s'enliser devant les tribunaux.
Source : Canada faces prospect of dealing with more 'honour killing' cases: expert, Yahoo News, le 23 juillet 2009 (Traduction d'extraits)
24/07/2009
Québec : Djemila Benhabib sur le meurtre des 4 afghanes
Djemila Benhabib, auteure de «Ma vie à contre-Coran» (VLB), signe dans l'édition d'aujourd'hui du quotidien La Presse un commentaire sur le drame qui a frappé une famille d'origine afghane de Montréal. Trois sœurs et la première femme de leur père ont été trouvées mortes noyées dans une automobile au fond du canal Rideau à Kingston. Leur père, sa nouvelle femme et leur frère ont été accusés de meurtre prémédité et de complot pour meurtre. Les policiers soupçonnent qu'il s'agit d'un crime dit d'honneur.
Mais la (vilaine) grand-tante des trois adolescentes, Zamina Fazel, défend les accusés et croit au suicide. Dans une interview au Toronto Star rapportée par CTV, elle a écarté la thèse du choc des cultures et affirmé que les victimes étaient décédées à la suite d'un pacte de suicide par l’aînée des trois, Zainab, âgée de 19 ans (celle que le père a décrite comme «une enfant rebelle»). « Zainab n’était par normale », a dit la grand-tante.
L'article de CTV rapporte aussi qu'Ihsaan Gardee, porte-parole du lobby islamiste CAIR-CAN, s'objecte à l'emploi de l'expression "crime d'honneur". Il se soucie davantage de la réputation de la religion/culture islamique que du sort dramatique des jeunes filles qui subissent l'oppression de la culture de l'honneur. On risque d'entendre encore parler de la supposée "islamophobie" des Québécois et bla bla bla... ad islamo-nauseam.
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Des meurtres banalisés, par Djemila Benhabib
Bien qu'il soit prématuré de qualifier ce meurtre de crime d'honneur, l'hypothèse n'est pas à écarter. Elle est même considérée comme une piste sérieuse à explorer scrupuleusement.
Quiconque connaît un peu la situation des femmes dans les pays musulmans sait que des crimes d'honneur y sont commis. D'ailleurs, l'ONU avance le chiffre de 5000 crimes d'honneur par an perpétrés essentiellement au Pakistan, en Afghanistan, en Iran, en Égypte, en Jordanie, au Liban, en Turquie, au Yémen et au Maroc.
Réduites au silence, enfermées, humiliées, violentées, des femmes sont aussi assassinées par un ou plusieurs membres de leur famille qui jugent leur comportement indécent. C'est comme si l'honneur des hommes se logeait entre les cuisses des femmes. C'est comme si le sexe des femmes était la propriété exclusive des hommes. Le corps aussi, d'ailleurs.
C'est bien pour cela qu'on dissimule «l'objet de la tentation» sous des étoffes moyenâgeuses. Qu'il s'agisse du hidjab ou de la burqa, leur fonction est toujours la même: camoufler le corps des femmes pour contrôler leur sexe. Dans les pays musulmans, le statut des femmes est un enjeu politique considérable. La place qu'on leur accorde dans la société traduit forcément une vision du monde qu'on défend. Les intégristes le savent fort bien.
Lire la suite "Québec : Djemila Benhabib sur le meurtre des 4 afghanes" »
La honte des crimes dits d'honneur
Kofi Anan : il est plus juste de parler de "crimes honteux"
On a assisté à une mobilisation à l’échelle mondiale contre les pratiques traditionnelles néfastes, par exemple ce que l’on appelle « crimes d’honneur » et qu’il me paraît plus juste d’appeler « crimes honteux». -- Kofi Annan, 5 juin 2000, vingt-troisième session extraordinaire de l’Assemblée générale intitulée “Les femmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIe siècle".
Le 7 avril, Journée de commémoration des victimes de crimes dits d'honneur (Lire)
L’ICAHK a choisi le 7 avril comme jour de commémoration des victimes de ce genre de crimes, ‘‘en mémoire de Doa Khalil Aswad, lapidée et assassinée par des centaines d’hommes à Bashiqa, au nord de l’Irak. Doa avait 17 ans, et le seul « crime » de cette jeune fille kurde yézidie était d’être amoureuse d’un jeune homme arabe sunnite. Les assassins ayant filmé l’horrible et barbare mise à mort de Doa, et les images terribles ayant circulé dans le monde entier, le meurtre de Doa est devenu pour le groupe un symbole de l’horreur des crimes d’honneur.’’
Rapport du Conseil de l'Europe (Lire)
Le rapport rappele que selon le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le nombre total de meurtres au nom de ‘l’honneur’ pourrait s’élever à 5000 victimes par an dans le monde, en particulier dans les pays et communautés musulmans (ce chiffre ne concernant que les homicides et ne recouvrant pas les autres formes de violences infligées au nom de l’honneur, comme les agressions, la séquestration, ou l’ingérence dans le choix de l’époux ou du partenaire).
Raport de l'ONU sur l'insécurité humaine dans les pays arabes publié le 20 juillet 2009 (source)
L'ONU a rendu lundi un rapport de 288 pages pour dénoncer "l'insécurité humaine" régnant dans certains pays arabes. En cause, les "crimes d'honneur". Soit, selon la définition d'Amnesty International rappelée par l'Express, "une pratique ancienne consacrée par la culture plutôt que par la religion, enracinée dans un code complexe qui permet à un homme de tuer ou d'abuser d'une femme de sa famille ou de sa partenaire pour cause de comportement immoral réel ou supposé." Quelque 5000 femmes périraient de cette manière chaque année. Ces crimes sont souvent classés dans le registre des accidents ou des suicides. L'Organisation recommande aux gouvernements d'adopter des réformes juridiques et institutionnelles afin de se mettre en conformité avec les institutions internationales.
En mai dernier, un tribunal ontarien a rejeté la défense de "provocation" (i.e. faute de la victime) soulevée par un résident d'Ottawa d'origine afghane qui a été reconnu coupable d'avoir froidement abattu sa sœur et le fiancé de celle-ci. Cette défense aurait permis de réduire l'accusation de meurtre à homicide involontaire coupable, un crime passible d'une peine moins lourde. Il disait avoir agi dans le but de rétablir la réputation de sa famille ternie par les fiançailles de sa sœur à l'encontre de la volonté de leur père, et de regagner le "respect" de la communauté afghane. Il a été condamné à la prison à vie.
Des crimes maquillés en suicide ou en accident en Suède (Lire)
La Suède a connu des crimes d'honneur sous forme de chutes du haut de balcons. Pernilla Ouis, assistant professeur à l'Université de Malmö et experte dans les questions d’oppression au nom de l'honneur, dit que la chute du haut d’un balcon est une méthode d’assassinat de femmes qui est pratiquée au Moyen-Orient (video youtube). Elle confirme que les crimes d'honneur sont probablement beaucoup plus fréquents qu’on ne le croit et appelle à des lois plus strictes, comme les punitions collectives imposées au Danemark dans les cas de violence liée à l’honneur. Elle dit que les auteurs de ces crimes agissent rarement seuls et que souvent, la famille au complet est impliquée
La Suède se mobilise : un projet de loi pour protéger les enfants de l'oppression de la culture de l'honneur (Lire)
Selon les deux ministres qui ont déposé le projet de loi, les chiffres indiquent que le problème de «l’oppression de la culture de l’honneur » pourrait être plus important que ce qui ressortait auparavant. « Poussée à son extrême, l'oppression de la culture de l’honneur menace directement la vie de l'enfant. Même si elle n’atteint pas des proportions aussi drastiques, cette culture porte presque toujours atteinte aux droits fondamentaux de l’enfant. »
23/07/2009
GB : Crime d'honneur : un musulman danois est dans un état critique après une attaque à l'acide
Photo : Exemple de blessures causées par une attaque à l'acide
Aussi publié sur Bivouac-ID
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Un musulman est dans un état critique après avoir été attaqué à l'acide au nom de l'«honneur »
Un homme musulman qui entretenait une relation avec une femme mariée est dans un état critique à l'hôpital après avoir reçu de l’acide dans la gorge lors d'une agression liée à l’ «honneur ».
L’homme de 24 ans a été attaqué à l'acide sulfurique et poignardé par quatre hommes. Il a été rendu aveugle d'un œil, il a subi de graves blessures à la langue et à la gorge et des brûlures sur 50 pour cent de la surface de son corps. Il a également été poignardé à deux reprises dans le dos et frappé avec des briques qui l’ont laissé avec des fractures au visage.
L’homme danois, qui est d'origine asiatique, aurait « insulté » la pieuse famille d’une femme en se rapprochant d'elle, bien qu’elle a dit aux officiers de police que leur relation n’était pas sexuelle.
Il a été attaqué vers 2 heures du matin le 2 juillet sur Marchant Road à Leytonstone dans l’est de Londres à proximité d'un studio sur Mayville Road qu’il avait loué quelques semaines plus tôt pour être plus près de la femme. Un témoin qui a vu l'attaque de sa fenêtre a déclaré: « J'ai vu quatre hommes le projeter contre le sol et lui donner des coups de pied. J'ai crié et ils ont pris la fuite, puis ils sont revenus et ont continué. Le pauvre homme s'est levé et a couru tout droit dans un arbre, puis il est retourné vers sa maison en titubant, arrachant ses vêtements brûlants et cognant sur des portes en hurlant qu’il voulait de l’eau. »
Un autre témoin, Kay Dice, 52 ans, a ajouté: «Il criait et hurlait mais il parlait peu l'anglais et certains ont cru qu'il avait trop bu. Je pensais qu'il avait une énorme croix sur son dos, mais c’était sa peau qui tombait en lambeaux. »
Québec : 3 soeurs musulmanes pourraient avoir été victimes d'un crime d'honneur
Trois sœurs d'origine afghane et leur tante sont mortes le mois dernier après que leur voiture ait plongé dans le canal Rideau à Kingston. La police soupçonne qu'il s'agit d'un crime soi-disant d'honneur et a arrêté le père des trois jeunes filles ainsi que sa femme et son fils.
En mai dernier, un tribunal ontarien a rejeté la défense de "provocation" (i.e. faute de la victime) soulevée par un résident d'Ottawa d'origine afghane reconnu coupable d'avoir froidement abattu sa sœur et son fiancé. Il disait avoir agi dans le but de rétablir la réputation de sa famille ternie par les fiançailles de sa sœur à l'encontre de la volonté de leur père, et de regagner le "respect" de la communauté afghane. Il a été condamné à la prison à vie.
En Europe, une récente étude a révélé que les crimes d'honneur y sont plus fréquents que ce que l'on pensait, et que les chiffres disponibles ne représentent que la pointe de l'iceberg. Ces crimes sont souvent masqués sous forme d'accident ou de suicide, et leurs auteurs restent impunis. En Suède, deux ministres ont déposé un projet de loi visant à protéger les jeunes filles de l'oppression de la culture de l'honneur, en interdisant notamment certains accommodements religieux en milieu scolaire.
Photo (cyberpresse) : Mohammad Shafia et son fils aîné Hamed Mohammad Shafia escortés en cour.
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Drame de Kingston: des membres de la famille arrêtés
La police de Kingston a refusé de confirmer la nouvelle. Elle a cependant publié un communiqué pour annoncer qu'elle ferait le point sur l'enquête à 14h jeudi. Selon plusieurs sources, les trois suspects ont été arrêtés non loin de l'autoroute Métropolitaine alors qu'ils se dirigeaient vers l'aéroport Montréal-Trudeau, possiblement pour fuir le pays.
Ces arrestations surviennent plus de trois semaines après la mort nébuleuse des trois sœurs et de leur tante. Le matin du 30 juin, Zainab Shafi, 19 ans, Sahar Shafi, 17 ans, Geeti Shafi, 13 ans, et Rona Amir Mohammed, 50 ans, ont été trouvées mortes à l'intérieur d'une voiture submergée dans une écluse de Kingston Mills, à 300 km de Montréal.
Le père des jeunes filles, Mohammad Shafi, sa femme, Tobba Yahya, ses sept enfants et sa cousine revenaient d'un séjour aux chutes Niagara. Interrogée par les médias quelques jours après le drame, la famille avait assuré qu'il s'agissait d'un bête accident. Mohammad Shafi alléguait que sa fille de 19 ans, qu'il décrivait comme une enfant rebelle, avait probablement emprunté la voiture tôt le matin pour s'exercer à conduire, bien qu'elle ne possédât pas de permis.
10/07/2009
Suède : Le crime parfait : meurtre au nom de l'honneur déguisé en suicide ou en accident
Ces crimes sont souvent masqués sous forme d'accident ou de suicide, et les auteurs restent impunis.
Aussi publié sur Bivouac-ID
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Malmö: Une femme meurt après une chute d’un balcon. On soupçonne un crime d’honneur
Le mari a été arrêté puis libéré quelques heures plus tard (le lundi matin). Carin Brange, porte-parole de la police, a dit que le procureur avait décidé que le mari pouvait être remis en liberté, mais qu'il est toujours l'objet d'une enquête.
Leif Fransson, chef du département de la violence domestique de la police de Malmö, dit qu'ils présument qu’il s’agit d’un crime grave fondé sur l'honneur, mais qu’ils attendent les résultats de l’enquête. Il se dit frappé par la libération hâtive du mari, car les auteurs de crimes d’honneur tentent souvent de masquer leur crime sous les apparences d’un suicide ou d’un accident, et qu’il aurait été préférable de s’entretenir davantage avec le mari.
Devin Rexvid du Département de travail social à l'Université de Stockholm, qui fait des recherches sur les crimes liés à l’honneur, dit que la décision de libérer le mari était inappropriée et qu’elle pourrait avoir pour effet de nuire à l'enquête.
03/06/2009
Suède: Lutte contre la culture de l'"honneur" - Fin des exemptions des cours de natation et d'éducation sexuelle
Deux ministres proposent une loi dont ils espèrent qu'elle viendra à bout de la culture de l'honneur qui porte atteinte aux droits fondamentaux des filles.
The Local: Des ministres plaident pour le droit des filles à l'éducation sexuelle
Les ministres du Parti libéral Jan Björklund et Nyamko Sabuni ont proposé une nouvelle loi sur les écoles qui supprime le droit de demander l'exemption des cours d'éducation sexuelle et de natation.
« Tous les élèves, y compris les filles immigrées, ont droit à des cours de natation et de prendre part aux cours d'éducation physique et sexuelle », affirment Björklund et Sabuni dans un article d'opinion paru dans le Dagens Nyheter dimanche.
01/06/2009
Prison à vie pour crime d'"honneur" à Ottawa: la défense de "provocation" n'est pas acceptée
Nul doute que le jour où nous aurons davantage de barbus et de femmes voilées au sein des jurys et de la magistrature, le droit canadien se montrera véritablement progressiste et fera preuve d'une plus grande clémence envers les meurtriers indûment provoqués par les femmes désobéissantes.
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OTTAWA - Samedi matin, un jury a prononcé un verdict de culpabilité sur les deux accusations de meurtre au premier degré portées contre Hasibullah Sadiqi. La décision entraîne une peine automatique d'emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
Source: Ottawa man convicted of "honour killings", CanWest, National Post, 30 mai 2009. Traduction d'extraits par Poste de Veille
26/05/2009
Les crimes d'honneur sont plus fréquents en Europe qu'on ne le pensait
Une étude du Conseil de l'Europe révèle que les meurtres de femmes par des membres de leur famille sont plus fréquents qu'on ne le pensait. Un rapport sur les crimes d'honneur préparé par le britannique John Austin a été approuvé par la Commission Égalité du Conseil lors d'une réunion à Istanbul.
Strasbourg, 14.05.2009 – Le rapport de M. Austin indique que, selon le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le nombre total de meurtres au nom de ‘l’honneur’ pourrait s’élever à 5000 victimes par an dans le monde, en particulier dans les pays et communautés musulmans (ce chiffre ne concernant que les homicides et ne recouvrant pas les autres formes de violences infligées au nom de l’honneur, comme les agressions, la séquestration, ou l’ingérence dans le choix de l’époux ou du partenaire).
Concernant la Turquie, le rapport de la Direction des Droits de l’Homme du bureau du Premier Ministre turc a dénombré 231 meurtres « d’honneur » en 2007, le plus souvent dans les grandes villes, avec notamment 167 meurtres à Istanbul au cours des cinq dernières années, et un doublement des meurtres entre 2006 et 2007, qui sont passés de 27 à 53. A cet égard, M. Austin a salué une avancée de la législation turque, qui prévoit dorénavant une peine aggravée pour ces crimes.
M. Austin a dit, au sujet de ces chiffres, que c'est « franchement inacceptable dans une Europe moderne», et que « ce n'est que la pointe de l'iceberg: au Royaume-Uni, en Allemagne, en Belgique, en France et en Norvège, il y a des preuves de l’existence de crimes d’honneur. ».
Source: Conseil de l'Europe et Voice of America
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