JPPS SUR "LE FRONT NATIONAL"
Pour la première fois dans ma carrière journalistique ( commencée à Rio de Janeiro, où, en 1953, je publiais le Journal du "Lycée Franco-Brésilien"), je vais faire comme Marie-Camille Galic, et taper directement un article -sans faire de brouillon.
Je n'ai pas apprécié le discours de Papy.
Il n'a pratiquement pas parlé de l'ISLAMISATION de la France.
En fait, j'aurais pu intituler cet article : "Plus Nationaliste que Socialiste...ou plus Socialiste que Nationaliste ?
Oui, JMLP est National-Socialiste; il l'a toujours été.
Hilter et Mussolini l'étaient aussi.
C'est pour cela que j'ai toujours préféré (en tout cas depuis mon séjour au Colegio José Antonio), le Franquisme.
Le caudillo n'était pas, bien sûr, un partisan du libéralisme économique, mais, des trois leaders fascistes, il fut celui qui avait été le moins contaminé par les l'idéologie marxiste
et ouvriériste.
Et cela pour une bonne raison : contrairement aux leaders sus-nommés, qui, comme Papy, étaient des roturiers, Francisco Franco appartenait à la petite noblesse de Galice (son père était Intendant Général de la Marine).
Le père du fondateur du FN était pêcheur, sa mère couturière; et il a toujours mis en avant ses origines modestes, voire "prolétariennes", comme s'il s'agissait là d'un brevet de vertu.
Il allait même plus loin : je me souviens toujours, avec un certain amusement, de son discours, aux "Sociétés Savantes", lors de la première réunion du FRONT NATIONAL DES COMBATTANTS, en 1957 (j'avais 19 ans) : "Comme mon ancêtre du Guesclin, à la tête des Grandes Compagnies"... C'est par ces paroles qu'il avait débuté sa carrière tribunistique.
Des origines prolétariennes, de toute évidence, ne lui suffisaient pas; il fallait également
annoncer l'aventurier -voire le justicier.
Et c'est là tout le problème : la fascination pour la Justice sociale, c'est-à-dire la revanche de la canaille.
Les leaders populistes (sauf Franco), se sont toujours appuyés sur les classes les plus défavorisées pour acquérir le Pouvoir (et pour essayer de le conserver).
Le problème, c'est qu'aujourd'hui, très peu de français de souche en font partie.
La grande majorité de ces personnes est issue de l'immigration, et on les rencontre, par exemple, sur la dalle d'Argenteuil...
Jean-Pierre Pagès-Schweitzer
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