vendredi 7 mai 2010

DE QUEL DROIT DES PARENTS PEUVENT-ILS MARQUER LEURS ENFANTS "A VIE" ?

Circoncision ratée : le bébé hospitalisé en urgence

dvd-la-notion-de-justice-islam-tawhidPublié le mercredi 05 mai 2010

dans Nord Eclair

Le 20 janvier 2006, Ahmed X., un bébé âgé de quinze jours, a failli mourir d’une circoncision ratée. Mais, pour la justice lilloise, il ne s’est rien passé ! L’affaire est passée en appel à Douai ce mardi.

Hier, à la Cour d’appel de Douai devant le président Jean-Baptiste Avel, Mazen M., 55 ans, Français mais originaire de Syrie, répond directement qu’il est médecin.

En réalité, c’est faux : il n’est pas médecin, il n’a pas passé les équivalences permettant de valider ses diplômes algériens, il n’est pas inscrit à l’ordre des médecins en France. Il faut de longues tergiversations pour que le prévenu soit net avec le président : il n’est pas autorisé à exercer la médecine, encore moins la chirurgie

. Des « réponses d’autant plus inquiétantes », pour reprendre les termes de l’avocat général Patrick Leleu, que Mazen M., qui travaille dans un hôpital à Cherbourg, répète que c’est dans un établissement hospitalier qu’on attrape des infections, qu’un simple coiffeur ou une grand-mère expérimentée « fait ça très bien chez nous ». Le président Avel s’étonne : « Chez nous ? ». Réponse du prévenu : « En Algérie ou en Syrie ».

« Chez nous », à Tourcoing, voilà ce qui s’est passé. Les parents X. sont désireux de faire pratiquer la circoncision rituelle qu’ils estiment nécessaire pour un bon musulman. Ils s’adressent à Mazen M. qui leur est recommandé par une mosquée. « Les parents étaient sûrs que le prévenu était un médecin pratiquant en France et qu’il avait les autorisations nécessaires » affirme Me Abderrahmane Hammouch. Mazen M. pratique couramment des circoncisions qu’il fait payer environ 150 euros. Tous les « clients » retrouvés et interrogés par la police expliquent que Mazen M. se présentait bien comme médecin.

Dans la salle à manger du modeste logis de Tourcoing, Ahmed X. opère ainsi dans l’après-midi du 19 janvier. « L’opération s’est bien passée » commente le prévenu. Sauf que le bébé se vide doucement de son sang.

Le prévenu, le lendemain, aurait conseillé l’hospitalisation. Les parents disent le contraire. Finalement, le père emmène à toute vitesse le bébé, vers 23 h, aux urgences du CHR : on sauve de justesse Ahmed qui ne bougeait déjà plus. Les deux experts légistes rédigent un rapport accablant pour Mazen M. « Ils ont été bien sévères » relativise le prévenu.


Pour l’avocat général Leleu, le jugement lillois est « incompréhensible. » Le magistrat réclame 8 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer une activité en rapport avec la médecine pendant un an. Me Florence Meilhac soutient évidemment la relaxe qu’elle a obtenue avec brio à Lille :

« C’est un rituel toléré, cela n’a rien à voir avec une activité médicale, il n’y a pas eu de négligences ».

Décision le 25 juin.

Didier Specq

(islamisation.fr)

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