NO COMMENT
François Stifani Grand Maître de la GLNF
Seule obédience maçonnique reconnue par la Grande Loge unie d’Angleterre, la Grande Loge Nationale Française, deuxième obédience française par le nombre de Frères, après le Grand Orient de France, revendique plus de 41.000 adhérents. Le problème, c’est que son Grand Maître semble être devenu un tyran autocratique, suscitant un courant d’opposition tout à fait exceptionnel, capable de briser cette obédience et de provoquer une rupture en son sein. C’est plutôt une bonne nouvelle, tant cette institution, jouant sur un pseudo « régularité », arrive à recruter avec une certaine facilité parmi certains milieux catholiques, en détournant de nombreux chrétiens, abusés, des chemins de l’Eglise.

Lié à la GLNF, le père Riquet tenta de favoriser un rapprochement entre l’Eglise et la franc-maçonnerie, en proposant, non sans audace, une solution fondée sur l’application du canon 2228 qui précise que la peine n’est encourue que si le délit a été «parfait ». Cette peine ne saurait donc s’appliquer, disait-il, dans le cas d’adhésion à une obédience maçonnique qui aurait publiquement déclaré s’interdire tout ce qui peut être considéré comme « complot contre l’Eglise ou les pouvoirs civils légitimes ».
Ainsi, en février 1982, à l’occasion des obsèques religieuses de M. Derozière, Grand-Maître d’honneur de la Grande Loge Nationale Française, Mgr Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, publia un communiqué pour expliquer la position de l’Eglise : celle-ci admettait désormais, d’après lui, que la condamnation canonique ne visait pas les maçonneries qui s’interdisent d’agir contre l’Eglise. C’est ce que fit le 18 octobre 1972 la GLNF, qui donna en présence de Dom Miano, consulteur de la congrégation pour la doctrine de la foi, l’assurance qu’elle s’interdisait « toute action » de ce genre.

Cela n’est évidemment pas du goût de tous les Frères qui se sont constitués, chose rarissime dans ces domaines, en une opposition ouverte à cette dérive, et à celui qui l’incarne, l’actuel Grand Maître : François Stifani. Selon les opposants à l’actuel Grand Maître, la GLNF est traversée par un mouvement de contestation des méthodes de François Stifani qui « utilise l’obédience et ses ressources pour sa propre gloire ».
Les témoignages soulignent le fait que les frais de représentation s’élèvent à 20% du budget. Ses opposants lui reprochent aussi son « engagement politique et religieux » contraire à la liberté individuelle de chacun des frères. C’est pourquoi, ils entendaient demander la démission du conseil d’administration lors de l’assemblée convoquée jeudi 25 mars, mais ce point a été repoussé parce que l’ordre du jour de l’assemblée était limité à l’examen des comptes. A propos de l’engagement politique (pro-Sarkozy) du Grand Maître, un membre de son entourage explique que, dans ses prises de position, il « parle en son nom propre et non au titre de la GLNF ».
Les dirigeants de l’obédience ne s’intéressent plus à la franc-maçonnerie et aux francs-maçons. L’immense majorité des frères de base sont pris en otage par François Stifani, grand maître mégalomane. Ce “m’as-tu-vu” dit s’exprimer dans les médias au nom de 42 000 frères, par exemple sur la burqa, or il n’a aucun mandat pour le faire. Quasi-gourou autoproclamé, il n’est pas représentatif, puisque désigné par des électeurs nommés par son prédécesseur. C’est un système de type nord-coréen, qui touche actuellement ses limites. Cette fracture entre les frères et leurs dirigeants -beaucoup plus importante à la GLNF que dans les autres obédiences- je l’ai supportée pendant des années, comme j’ai avalé des couleuvres et chanté dans la chorale des mensonges… tant que les hauts dignitaires nous laissaient maçonner en paix dans nos loges. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Par exemple, la pression pour augmenter le rythme des recrutements devient insupportable. Ce qui contredit l’idée reçue sur le puissant réseau socio-économique: les critères de choix sont devenus inexistants et les loges qui veulent faire du chiffre à tout prix sont les mieux vues.
Ce faisant, la GLNF s’éloigne de la franc-maçonnerie et se rapproche d’une organisation profane. François Stifani a choisi cette voie par goût de l’exposition médiatique, au détriment du fond. Il est ivre de sa propre personne.
Comme si, s’étonnent ces frères, le luxueux siège de l’Obédience rue Christine de Pisan dans le 17ème arrondissement de Paris ne suffisait pas…. Il est vrai que le Grand-Maître de la GLNF se déplace également en Porsche Cayenne, entouré de gardes du corps... Attitude totalement atypique dans le paysage maçonnique français.


Trois sources avaient apporté au pape Clément XII les informations nécessaires à sa prise de décision : les nonces dans les états où des condamnations civiles avaient été prononcées, les inquisitions locales et la présence à Rome des Stuarts, à partir de 1717. Léon XIII, dans l’Encyclique Humanum Genus, donnée le 20 avril 1884 qui condamne de nouveau la franc-maçonnerie en des termes très forts. En fin, dans le Code de droit canonique de 1917, quatre articles (1240, 1399, 2335 et 2336) sont consacrés à la Franc-maçonnerie. Tous ces articles qualifient la Franc-maçonnerie de secte et frappaient leurs membres de sanctions pénales :
L’article 1240 refuse la sépulture ecclésiastique aux Maçons, l’article 1399 interdisait les ouvrages qui défendent la Maçonnerie en affirmant son utilité pour la société civile ou pour l’Église, l’article 2336 énumère une série de sanctions contre mes clercs et religieux maçons et ordonne qu’ils soient dénoncés au Saint Office. L’article 2335, le plus important pour les catholiques Francs-maçons laïques frappe d’excommunication réservée simplement au Saint Siège » ceux qui donnaient leur nom à la secte maçonnique ou à toute autre association du même genre qui conspiraient contre l’Eglise et les pouvoirs civils légitimes. Par latæ sententiæ, il faut entendre une excommunication encourue ipso facto par la disposition du droit ; par réservée, il faut entendre que seul le Saint Siège peut lever l’excommunication à l’exclusion de toute autre hiérarchiquement égale ou subalterne à celui qui en est frappé.
Les catholiques qui font partie de la franc-maçonnerie sont en état de péché grave et ne peuvent s’approcher de la Sainte Communion. Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas la faculté d’émettre sur la nature des associations de la franc-maçonnerie un jugement qui entraînerait une dérogation à ce qui est mentionné ci-dessus, conformément à l’esprit de la Déclaration du 17 février 1981 de cette même Sacrée Congrégation. Le Souverain Pontife Jean-Paul II, au cours de l’audience accordée au sous-signé le Cardinal Préfet, a approuvé la présente déclaration adoptée au cours de la réunion ordinaire de cette Sacrée Congrégation et en a ordonné la publication.
Si le prêtre doit garder la continence,
c’est avant tout pour le service de l’Eucharistie !
Benoit XVI, au moment où certains évêques modernistes, notamment en Allemagne et en Autriche, tentent de revenir sur cette pieuse tradition, a profité d’une convention théologique « Fidélité du Christ, fidélité du prêtre » pour déclarer : « la valeur du célibat sacré qui, dans l’Eglise latine, est un charisme requis pour l’ordination [...] C’est signe de la consécration toute entière au Seigneur, une expression du don de soi à Dieu et aux autres». Cette déclaration est une réponse à ceux qui évoquent, fallacieusement alors que 96 % des actes de cette nature sont le fait de personnes mariées, de supprimer le célibat des prêtres pour éviter les actes de pédophilie.
L’Eglise est pourtant très claire sur le sujet :
« Tous les ministres ordonnés de l’Église latine, à l’exception des diacres permanents, sont normalement choisis parmi les hommes croyants qui vivent en célibataires et qui ont la volonté de garder le célibat <>
… Le célibat est un signe de cette vie nouvelle au service de laquelle le ministre de l’Église est consacré ; accepté d’un cœur joyeux, il annonce de façon rayonnante le Règne de Dieu. » [Article #1579, p. 409]
A partir de l’ordination, dignité exceptionnelle,
l’état de prêtre justifier un sacrifice souvent héroïque.
Les évêques, les prêtres et les diacres ont une place privilégiée, car ils sont « ceux qui sont au service des sacrements divins » (qui sacramentis divinis inserviunt), « ceux qui sont affectés au service de l’autel » (qui altario inserviunt). Ces expressions, qui qualifient indistinctement les trois degrés supérieurs de la cléricature, indiquent que le fondement spécifique de la continence est le service des sacramenta et de l’autel, c’est-à-dire le service de l’Eucharistie. C’est là la motivation centrale. Si le prêtre doit garder la continence, c’est avant tout pour le service de l’Eucharistie. Il est tout à fait inexact, comme le font certains, de parler de « continence cultuelle », ou de « pureté cultuelle », car ces expressions sont chargées de résonances païennes ou philosophiques (notamment stoïciennes). En réalité, c’est la liturgie, et la liturgie eucharistique avant tout, qui, actualisant le mystère pascal, fait du prêtre un médiateur entre Dieu et les hommes. Configuré à Jésus-Christ, tête et époux de l’Eglise, le prêtre est un « alter Christus », agissant « in persona Christi » pour le service du peuple de Dieu, service qui trouve son expression la plus haute dans l’intercession eucharistique et d’une façon générale, dans le dialogue permanent du prêtre avec le Père des hommes et le Maître de l’histoire.
Par l’Eucharistie, auquel il est « ordonné », le prêtre devient l’intercesseur qualifié pour traiter avec Dieu en toute simplicité de cœur (simpliciter) des affaires de ses frères les hommes.
C’est donc, par priorité, ce caractère de médiateur qui entraîne comme corollaire allant de soi, dans l’esprit des Pères des premiers siècles, l’obligation de la continence.
Les Pères orientaux notamment, dans leur style enthousiaste, exaltent sans complexe la dignité du prêtre : « Ceux-là, s’élèvent au-dessus de la multitude par leur vertu et leur familiarité avec Dieu, tenant le rôle de l’âme par rapport au corps ou de la pensée par rapport à l’âme…» (Saint Grégoire de Nazianze)
C’est la liturgie eucharistique qui, actualisant le mystère pascal,
fait du prêtre un médiateur entre Dieu et les hommes.
Si tant d’hommes mariés, tant de couples chrétiens des premiers siècles, ont accepté la discipline de la continence à partir de l’ordination, c’est que la conscience de cette dignité exceptionnelle, accueillie comme un don gratuit, était assez vive pour justifier un sacrifice souvent héroïque. C’est en toute connaissance de cause qu’ils franchissaient le pas de la continence, et qu’ils devenaient ensuite, à leur tour, les « gardiens de la pureté ».
Ces hommes qui ont légiféré pour le maintien de la discipline du célibat dans les conciles ou les synodes régionaux n’étaient pas des « refoulés », à qui la sexualité humaine faisait peur ou inspirait une méfiance morbide, non, c’étaient des hommes choisis, des hommes mûrs, et mûris par une expérience parfois d’époux et de pères de famille, qui manifestaient à l’ordination la dignité exceptionnelle du sacerdoce chrétien. Hilaire de Poitiers, Pacien de Barcelone, Sévère de Ravenne, Eucher de Lyon, Paulin de Noie, pour ne citer que quelques-uns, tous ont montré l’idée de l’mmense dignité du sacerdoce, et « nul ne s’arroge à soi-même cet honneur, on y est appelé par Dieu, absolument comme Aaron », et le choix de Dieu fait de la liberté qui accepte d’y répondre une liberté plus parfaite.
Dans l’encyclique de Pie XI, Ad sacerdotii catholici, le 20 décembre 1935, saint Joseph fait partie des exemples cités pour encourager le célibat des prêtres :
« De fait, la loi du célibat ecclésiastique, dont la première trace écrite, qui suppose évidemment une coutume plus ancienne, se rencontre dans un canon du Concile d’Elvire (28) au début du IVe siècle, alors que la persécution sévissait encore, ne fait que rendre obligatoire une certaine exigence morale, pourrions-nous dire, qui ressort de l’Evangile et la prédication apostolique. Constater la haute estime dont le divin Maître avait fait montre pour la chasteté en l’exaltant comme une chose qui dépasse les forces ordinaires (cf. Mt 19, 11) ; savoir qu’il était » fleur d’une mère vierge (29) « , et depuis l’enfance élevé dans la famille virginale de Marie et de Joseph ; voir sa prédilection pour les âmes pures, comme les deux Jean, le Baptiste et l’Evangéliste ; entendre le grand Apôtre Paul, fidèle interprète de la loi évangélique et des pensées du Christ, prêcher le prix inestimable de la virginité, spécialement dans le but d’un service de Dieu plus assidu : celui qui est sans épouse se préoccupe des choses du Seigneur ; il cherche comment plaire à Dieu (1 Co 7, 32) ; tout cela devrait pour ainsi dire nécessairement faire sentir aux prêtres de la Nouvelle Alliance l’attrait céleste de cette vertu choisie, leur faire désirer d’être du nombre de ceux à qui il a été donné de comprendre cette parole (cf. Mt 19, 11), et leur faire adopter spontanément cette observance, sanctionnée très tôt par une loi très grave dans toute l’Eglise latine, » afin que ce que les Apôtres ont enseigné – comme l’affirme à la fin du IVe siècle le IIIe Concile de Carthage – et ce que nos prédécesseurs ont observé, nous aussi, nous y soyons fidèles. (Pie XI, encyclique Ad sacerdotti catholici, § 30)
Le sacrement de l’Ordre « configure le prêtre au Christ,
Tête et Pasteur, Serviteur et Epoux de l’Eglise.
L’histoire et la théologie affirment, chacune à sa manière, ce que les Pères de l’Eglise appelaient la dignité exceptionnelle du sacerdoce ; le sacrement de l’Ordre « configure (le ministre) au Christ Tête et Pasteur, Serviteur et Epoux de l’Eglise ».
Dans ce contexte, le célibat sacerdotal apparaît comme une exigence de radicalisme évangélique favorisant de manière spéciale le mode de vie « sponsal » qui découle logiquement de la configuration du prêtre à Jésus-Christ par le sacrement de l’Ordre. Ces motivations théologiques, l’histoire nous montre qu’elles étaient dès les origines le fondement de la tradition disciplinaire de la continence des clercs. Ne faisant qu’un avec le Christ médiateur, configurés avec lui, les évêques, prêtres et diacres exerçaient un ministère d’intercession qui, depuis les Apôtres, était conçu comme un don total au service de l’Eglise et de l’humanité entière.
La discipline de la continence sacerdotale a pu être conçue dès les origines comme une priorité, d’où dépendait la perfection du peuple chrétien. Ce n’est pas un hasard si la plupart des traités patristiques sur la virginité, qui ont tant fart pour l’essor de la vie religieuse, ont été composés par des évêques :
Cyprien de Carthage, Méthode d’Olympe, Athanase d’Alexandrie, Basile d’Ancyre, Augustin d’Hippone, et d’autres. « Gardiens de la pureté », les chefs d’Eglises avaient la conviction qu’ils devaient prêcher d’exemple et exhorter sans cesse, afin d’entraîner les fidèles sur la voie royale, mais étroite, qui conduit au Christ.
C’est « dans le contexte général de Vatican II », selon Benoît XVI,
»que l’on doit chercher à comprendre
le problème déconcertant de l’abus sexuel des enfants… »
On sait à quel point Vatican II, « qui a été une vraie révolution dans l’Eglise » selon le rabbin Krygier (avec lequel, sur ce point tout au moins, nous sommes d’accord), a correspondu également à un relâchement démentiel des moeurs et une permissivité en matière de sexualité que la décence interdit de décrire, mais dont les effets, pour ceux qui connurent cette période, ont constitué un authentique bouleversement radical et stupéfiant de ce qu’avaient été pendant des siècles les bases de la morale catholique.
Vatican II a été une vraie révolution dans l’Eglise !
Dire ces choses restait encore, il y a peu, un authentique tabou. Mais entre-temps, les affaires scandaleuses de pédophilie dans l’Eglise ont fait sauter le couvercle de loi du silence, d’autant que dans la plupart des cas, pour ne pas dire la grande majorité, les actes coupables envers les enfants ont surtout étaient le fait de chauds partisans (sans jeu de mot), du dernier concile. Y voir une relation de cause à effet pouvait tomber sous le sens et apparaître logique.
Beaucoup le pensaient, en particulier dans les milieux traditionalistes. Mais aujourd’hui, surprise ! C’est Benoît XVI lui-même qui vient de le déclarer clairement, dans sa lettre à l’attention des catholiques irlandais datée du 19 mars 2010.
Lisons les passages significatifs de cette lettre, qui ne fait pas dans la langue de buis :
Au cours des dernières décennies, toutefois, l’Eglise a dû affronter de nouveaux et graves défis à la foi, découlant de la transformation et de la sécularisation rapides de la société. Un changement social très rapide a eu lieu, qui a souvent eu des effets contraires à l’adhésion traditionnelle des personnes à l’égard de l’enseignement et des valeurs catholiques. Très souvent, les pratiques sacramentelles et de dévotion qui soutiennent la foi et lui permettent de croître, comme par exemple la confession fréquente, la prière quotidienne et les retraites annuelles, ont été négligées. Au cours de cette période, apparut également la tendance déterminante, également de la part de prêtres et de religieux, à adopter des façons de penser et à considérer les réalités séculières sans référence suffisante à l’Evangile.
Le programme de renouveau proposé par le Concile Vatican II fut parfois mal interprété et en vérité, à la lumière des profonds changements sociaux qui avaient lieu, il était très difficile de comprendre comment les appliquer de la meilleure façon possible.
En particulier, il y eut une tendance, dictée par de justes intentions, mais erronée, une tendance à éviter les approches pénales à l’égard de situations canoniques irrégulières.
C’est dans ce contexte général que nous devons chercher à comprendre le problème déconcertant de l’abus sexuel des enfants, qui a contribué de façon très importante à l’affaiblissement de la foi et à la perte de respect pour l’Eglise et pour ses enseignements.
Oui, nous avons bien lu : « C’est dans ce contexte général – c’est-à-dire celui de l’après Vatican II - que nous devons chercher à comprendre le problème déconcertant de l’abus sexuel des enfants ! »
Mais ce n’est pas tout. Le Saint Père insiste plus encore dans sa critique des causes de la désorientation morale issue de Vatican II qui favorisèrent la pédophilie :
Ce n’est qu’en examinant avec attention les nombreux éléments qui ont donné naissance à la crise actuelle qu’il est possible d’entreprendre un diagnostic clair de ses causes et de trouver des remèdes efficaces.
Il est certain que parmi les facteurs qui y ont contribué, nous pouvons citer: des procédures inadéquates pour déterminer l’aptitude des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse; une formation humaine, morale, intellectuelle et spirituelle insuffisante dans les séminaires et les noviciats.
Le remède à cette crise généralisée provoquée par Vatican II ?
C’est le Saint Père qui le précise en insistant sur la nécessité d’un retour à la pénitence, à l’ascèse, aux méthodes de purification que sont les retraites, la confession, les exercices spirituels, pratiques bien oubliées, pour ne dire évacuées par les conciliaires qui se sont sécularisés de manière impressionnante en rejetant ce qui faisait l’identité même de la vie religieuse catholique, et son fondement premier et essentiel : la sanctification !
Il est nécessaire de revenir à la pénitence, à l’ascèse,
aux méthodes de purification que sont les exercices spirituels !
Ecoutons de nouveau Benoît XVI :
Les pratiques sacramentelles et de dévotion qui soutiennent la foi et lui permettent de croître, comme par exemple la confession fréquente, la prière quotidienne et les retraites annuelles, ont été négligées.
Au cours de cette période, apparut également la tendance déterminante, également de la part de prêtres et de religieux, à adopter des façons de penser et à considérer les réalités séculières sans référence suffisante à l’Evangile.
Tout est dit, est fort bien ! Espérons donc que ce rude rappel des vérités de la foi, saura provoquer un sursaut chez les conciliaires dévoyés, qui prirent pour argent comptant la nouvelle religion prônée par Vatican II, où le corps, la dignité de la chair, la sexualité, furent loués et glorifiés exagérément, et se laissèrent aller avec une visible complaisance dans le dérèglement moral qu’entraînent inévitablement ces folles théories !
Remarquons tout de même que pendant ce temps là, c’est-à-dire au moment où Benoît XVI réaffirme certaines vérités essentielles au sujet des fruits dangereux de Vatican II, Mgr Beau, membre du conseil permanent de l’épiscopat pour les relations avec le judaïsme et évêque auxiliaire de Paris, réagissant à la venue d’un rabbin dans la cathédrale Notre-Dame qui provoqua la réaction que l’on sait, déclare : « La ligne (…) ne change pas ! Nous ne reviendrons jamais en arrière sur le chemin tracé par Vatican II. »
Comme dit la sentence latine : « errare humanum est sed persevare dibolicum ! »
Pour aller plus loin dans l’étude de cette question, lire :
(Jean-Paul II, Théologie du corps, Cité du Vatican, 22 août, 1984)
LES « SCANDALEUSES BEATITUDES »
DE L’EGLISE MODERNE !
la désorientation naturaliste et panthéiste
Publié dans Catholicisme, Christianisme, Culture, Homosexualité, L'Eglise en marche, Polémique, Religion, Réflexion | Taggé Eglise catholique, Homosexualité, Moeurs, Morale, Pédophilie, révolutionsexualité, sexualité, Vatican II, viols | 34 commentaires »
Vatican II est un concile schismatique !
Alors que Mgr Vingt-Trois, voulant célébrer Vatican II lors du Carême, a cru intelligent d’inviter un rabbin à Notre Dame, il importe de réaffirmer que Vatican II, en particulier par la déclaration Nostra Aetate, incarna une rupture radicale d’avec l’ancienne doctrine de l’Eglise, et il faut passer par une critique objective, mais aussi un rejet salvateur des thèses modernistes erronées qui se sont, hélas infiltrées dans les actes du Magistère pour comprendre ce qui est en train de se jouer aujourd’hui dans l’Eglise.
Le Concile Vatican II, concile schismatique selon Mgr Lefebvre est en effet traversé par de thèses inacceptables, déclarant qu’on ne peut charger les Juifs de notre temps ni tous ceux ayant vécu à l’époque des évènements de la souffrance du Christ.
Cette théorie est-elle conforme avec l’enseignement de saint Pierre (Actes III, 13-15) qui interpelle les Juifs sans distinction, et selon lequel ils seraient les assassins du Sauveur ? Evidemment non ! Elle est en rupture avec la foi de l’Evangile, avec la foi de l’Eglise depuis des siècles !
Vatican II est en rupture avec la foi de l’Evangile,
avec la foi de l’Eglise depuis des siècles !
Les pères conciliaires nièrent que les juifs soient déicides (Nostra aetate, § 4), alors que la leçon liturgique du vendredi saint affirmait expressément depuis des siècles que les juifs étaient les instigateurs de la crucifixion de Jésus. De même le Catéchisme de l’Église catholique (no 597), publié après Vatican II, niera à son tour explicitement que les juifs soient responsables du déicide:
« On ne peut en attribuer la responsabilité à l’ensemble des juifs de Jérusalem », sans compter les délirantes affirmations contenues dans Nostra Aetate qui vont jusqu’à soutenir que les juifs qui ne croient pas en Jésus sont inclus également dans le plan du Salut .
Or, si les Juifs croyants de l’Ancien Testament Abraham, Isaac et Jacob nous précèdent dans la foi, et nous chrétiens sommes leurs fils spirituels car nous croyons au Messie qui s’est manifesté parmi nous et qui demeure parmi nous dans son Eglise – les Patriarches, Abraham, Isaac, Jacob ont cru en son avènement, ils l’ont espéré et désiré, ils sont de ce fait membres de l’Eglise de Jésus-Christ, et nous sommes leurs héritiers - il n’en va absolument pas de même des Juifs d’aujourd’hui, des Juifs de la synagogue qui, refusant le Christ, sont infidèles au judaïsme préchrétien, et finalement, sont concrètement, sur le plan spirituel et religieux, ennemis de l’Eglise du Christ, ennemis de la Foi.
C’est pourquoi, nous voyons avec tristesse, se plaçant dans « l’esprit » de Vatican II, que le pape Jean-Paul II et maintenant Benoît XVI, entrent dans les synagogues Juives, alors que la synagogue représente le lieu où le Christ est nié et est toujours rejeté et condamné, de la même façon qu’il nous semble scandaleux qu’un rabbin vienne s’exprimer lors des conférences de Carême à Notre-Dame !
Les papes rentrent dans les synagogues, alors que la synagogue
représente le lieu où le Christ est nié et est toujours rejeté et condamné !
Il est donc plutôt triste de voir une foule de chrétiens sans discernement, s’aligner sur une défense erronée du judaïsme synagogal, refusant que soit prêché l’Evangile aux Juifs, sous prétexte fallacieux et inexact que Dieu les veut tels qu’ils sont. Il importe donc d’y insister en nos temps de confusion théologique, Jésus-Christ, Dieu fait homme, est pour les Juifs aussi le Rédempteur et la seule Voie pour le Salut : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie : personne ne peut aller au Père si ce n’est par Moi. » (Jean, 14,6).
Il n’y a pas pour eux de chemins de salut séparés. C’est pourquoi Saint Pierre, un Juif, le premier Pape, appelait déjà ses auditeurs Juifs à se convertir et à se faire baptiser au Nom de Jésus Christ (Actes 2, 38).
Les Juifs refusèrent cette conversion, refusèrent le messie et, comme l’on démontré Joseph et Augustin Lémann, ne céssèrent de lutter contre la chrétienté jusqu’à devenir à partir du XIXe siècle, les avocats absolus de la Révolution et de la laïcisation de l’Europe, les Etats modernes et la Synagogue pharisaïque, ayant en commun un identique refus du Règne Social du Christ et de son Eglise. Les nouvelles lois de la société, au fond, sont très anciennes :
elles participent du même rejet obstiné de Jésus-Christ, tel que l’avait désiré le Sanhédrin et la majeure partie du peuple Juif. Cette analyse s’appuie sur la “théologie de l’Histoire” propre à l’Eglise. Mgr Delassus écrit à ce sujet :
« Le Calvaire a séparé en deux la race juive: d’une part, les disciples qui ont appelé à eux et se sont incorporé tous les chrétiens; de l’autre, les bourreaux, sur la tête desquels, selon leur vœu, est retombé le sang du Juste, les vouant à une malédiction qui durera autant que leur rébellion. »
Le pape Pie IX déclara que les Juifs
représentaient aujourd’hui la « Synagogue de Satan »
Ce n’est donc pas pour rien, ni sans de justes motifs que Pie IX, voulant conférer une image correspondant à ce qui animait l’esprit pervers des complots judaïques contre Rome, recourut dans sa lettre Encyclique Etsi multa luctuosa (1873), à la figure de la “Synagogue de Satan”, pour désigner les ennemis de l’Eglise, incluant sous cette expression, tous ceux qui, de près ou de loin, travaillaient sans relâche à ruiner la civilisation chrétienne. Ainsi sachant cela, donner la possibilité, comme vient de le faire Mgr Vingt-Trois, à un rabbin de venir prêcher - car il n’y a pas d’autre mot - à l’intérieur de Notre-Dame, est un prodigieux scandale qui, fort heureusement a pu être empêché grâce au courage de catholiques fidèles à la foi de l’Eglise. Mais cet événement en dit long sur la désorientation catastrophique provoquée par le concile Vatican II !
Pour approfondir le sujet lire :
L’antijudaïsme chrétien !
ou
L’histoire de la réaction
contre la conjuration anticatholique en Europe

L’affaire du rabbin Krygier, qui a provoqué quelques bruits dans les milieux d’Eglise, fut commentée par Isabelle de Gaulmyn, dans La Croix, qui ne décolère pas et ne cache pas sa haine envers les catholiques traditionalistes, allant jusqu’à parler de « réactions aux nauséabonds relents antisémites » (sic).
Passons sur l’indélicatesse et la fausseté de cette accusation qui, comme toujours, fait semblant de confondre antijudaïsme théologique et antisémitisme, façon habile de nier ou de passer sous silence ce qui sépare, radicalement, le judaïsme d’avec la foi catholique.
Distinction entre l’Eglise et la Synagogue aveuglée !
Malgré l’outrance de ses propos, Isabelle de Gaulmyn pose cependant une question intéressante, à la fin de son article, qui est directement adressée aux catholiques fidèles à la Tradition, et à laquelle nous allons répondre.
Mais avant d’aborder le problème soulevé par cette tendance à la judaïsation de l’Eglise conciliaire, nous pensons utile de faire savoir que dans ses déclarations qui font suite à l’événement de dimanche à Notre-Dame, le rabbin Rivon Krygier s’inquiète aujourd’hui dans la presse de « la détermination de ces groupes intégristes qui refusent Vatican II…(…) Déclarant :
Le concile a été une vraie révolution : c’est la première fois dans l’histoire qu’une religion accepte de revoir ses fondamentaux pour abandonner tout triomphalisme et reconnaître une place à l’autre. Ce travail est tellement vital que laisser la place à ceux qui veulent le briser n’est acceptable en aucune façon.»
Rassurons donc le rabbin Krygier sur un point : la révolution opérée lors de Vatican II, à terme, sera inévitablement anéantie, et l’Eglise reviendra pour son salut et celui des âmes qui lui sont confiées, à ses positions traditionnelles concernant le judaïsme !
« Le concile a été une vraie révolution : c’est la première fois dans l’histoire
qu’une religion accepte de revoir ses fondamentaux pour
reconnaître une place à l’autre. »
Revenons à présent à l’article d’ Isabelle de Gaulmyn, et à l’expression de sa colère malsaine :
« Il y a deux manières de juger la façon avec laquelle une cinquantaine de jeunes excités, vraisemblablement proches de l’extrême-droite, et se prétendant catholiques, ont empêché hier le rabbin Rivon Krygier de tenir sa conférence de carême à Notre-Dame dans l’église même, le contraignant à prononcer son texte de la sacristie. »
Le cardinal Ratzinger allumant la Ménorah le 12 mars 2000 !
Passons sur sa mise en perspective très partisane :
« La première c’est de se désoler que, en 2010, après plus de 40 années de dialogue judéo-chrétien, on en soit encore là. Et que le fait qu’une personnalité juive prenne la parole dans un lieu comme une cathédrale puisse encore faire scandale et provoquer ces réactions aux nauséabonds relents antisémites.
« La seconde, c’est de se réjouir de la façon calme et mature avec laquelle le reste de l’assistance –tout de même une cathédrale comble- a réagi. Pas d’énervement, ou d’agressivité. Pas de riposte autre que le mépris.
Ni le rabbin, ni son entourage ne se sont offusqués, refusant de voir là autre chose qu’un acte d’une petite minorité isolée et non représentative. Au total, même de la sacristie, le rabbin a parlé, a été entendu dans toute la cathédrale, et chaleureusement applaudi.
Quant aux excités, ils sont partis « à l’invitation » du service d’ordre, les chaises vides vite occupées par d’autres auditeurs qui attendaient debout. Preuve que le dialogue judéo-chrétien est aujourd’hui suffisamment solide, et parvenu à un stade qui lui permet de surpasser ces difficultés. »
Si le pape, lorsqu’il était dans la synagogue de Rome,
avait été empêché de parler par des juifs
lui reprochant la prochaine béatification de Pie XII ?
Et arrêtons-nous sur la question posée aux catholiques traditionalistes :
« Il n’empêche, tout cela laisse un goût amer. Et si l’inverse s’était produit ? Et si -hypothèse- le pape, lorsqu’il était dans la synagogue de Rome, lieu au moins aussi symbolique pour la communauté juive que la cathédrale Notre-Dame pour les catholiques, avait été empêché de parler par des juifs lui reprochant la prochaine béatification de Pie XII ? Que n’aurait-on alors entendu ?
Et dit ? Il est d’ailleurs hautement probable que ceux qui auraient alors crié le plus fort au scandale sont ceux là-mêmes qui dimanche, ont voulu réduire le rabbin au silence… »
NOTRE REPONSE :
Isabelle de Gaulmyn, mettant le doigt sur le caractère déplacé d’une visite d’un pape dans une Synagogue, se trompe concernant notre éventuelle réaction. En effet, nous le disons très clairement, si Benoît XVI (ou avant lui Jean-Paul II…mais cela était plus improbable), avait été en tant que Souverain Pontife, gentiment, mais fermement prié de sortir lors de sa visite à la Synagogue de Rome nous en aurions été très heureux !
Pourquoi ? Parce que la perspective d’une réconciliation avec le judaïsme, telle qu’entreprise à partir des funestes erreurs de Vatican II et de Notra Aetate, est une apostasie, qui renie, tant la mission de l’Eglise que la doctrine catholique.
Lire à ce sujet nos articles :
- « Benoît XVI persévère dans les funestes erreurs de Vatican II avec les Juifs ! »
- « Persévérance de Rome dans le philo-judaïsme conciliaire »
- « Benoît XVI de nouveau chez les Juifs ! »
C’est une faute que de manifester de la déférence à l’égard de la synagogue,
car les juifs sont porteurs d’une faute
qui les rend semblables à leurs pères qui condamnèrent le Christ !
Ainsi, puisqu’il est nécessaire, redisons avec force pourquoi un pape n’a rien à faire dans une Synagogue :
Avec la mort du Christ le rideau du Temple s’est déchiré, l’Alliance ancienne fut abolie et l’Eglise qui contient tous les peuples, cultures, races et différences sociales, cette Eglise est née de par le côté transpercé du Rédempteur. En cela les Juifs, de nos jours, ne sont pas nos frères aînés comme le prétendait lors de sa visite à la synagogue à Rome en 1986, le Pape Jean-Paul II.
Les Juifs sont complices du déicide aussi longtemps qu’ils ne se distancient pas de la culpabilité du Sanhédrin, de la culpabilité de leurs pères en reconnaissant la divinité du Christ et en acceptant le baptême.
De la sorte, c’est une radicale erreur que de se vouloir bon chrétien en manifestant de la déférence à l’égard des Juifs de la synagogue, car ils sont, positivement, lorsqu’ils proclament leur croyance, porteurs d’une faute qui les rend semblables à leurs pères qui condamnèrent le Christ.
Les Juifs modernes, en faisant profession de leur judaïsme, s’affirment indirectement comme co-responsables du crime scandaleux du Golgotha, et ne méritent donc pas qu’un chrétien, si du moins il se veut conscient des exigences de sa religion, leur exprime un hommage particulier ou leur accorde une quelconque piété, attitude que l’on rencontre malheureusement assez souvent depuis Vatican II chez les chrétiens modernes, bien qu’elle soit pourtant singulièrement déplacée et profondément injustifiable.
LIRE SUR « LA QUESTION DOCTRINE » L’ETUDE :
L’infidélité spirituelle des Juifs
ou la culpabilité historique
du judaïsme moderne !
Le rabbin Rivon Krygier lors d’une célébration juive
Dimanche après-midi, alors que le cardinal André Vingt-Trois venait de terminer son mot d’introduction afin d’accueillir le rabbin Krygier qui s’apprêtait à délivrer son intervention au titre des conférences de Carême à Notre-Dame, ce qui est proprement un scandale et une honteuse apostasie, un homme s’est courageusement levé, suivi par plusieurs dizaines de catholiques fidèles à la Tradition de l’Eglise, proposant à l’assemblée la récitation d’un chapelet « en réparation pour l’outrage », perturbant ainsi la petite mise en scène rêvée par le cardinal, et expulsant le rabbin de la nef de Notre-Dame.
EN DIRECT AUDIO SUR FRANCE CULTURE !

CONFERENCE DU RABBIN KRYGIER
DANS LA SACRISTIE !
Empêché de s’exprimer par la force des Ave Maria, la conférence du rabbin Krygier n’a donc pu se dérouler, ridiculement, que dans la sacristie, le cardinal Vingt-Trois, tout un symbole, tenant le micro du rabbin. Les fidèles récitant leur chapelet étaient invités à sortir par le service de sécurité, mais opposaient une pieuse résistance et purent continuer à prier Notre-Dame afin d’empêcher l’acte blasphémateur.
La pseudo conférence, en vidéo transmission depuis la sacristie transformée pour l’occasion en « camp retranché » afin de ne pas subir la violence des Ave Maria, visible sur KTO, permet d’entendre le rabbin, après une introduction emplie d’un vain superficiel discours conciliant, critiquer assez rapidement les positions de Benoît XVI.
« Des catholiques traditionalistes ont empêché la conférence de Carême du rabbin Krygier de se tenir dans la nef de la cathédrale. Un « petit groupe d’agitateurs » a perturbé la conférence de Carême de Notre-Dame du rabbin Rivon Krygier, dimanche 21 mars à Notre-Dame de Paris.
Alors que le cardinal André Vingt-Trois venait de terminer son mot d’introduction et que le rabbin Krygier s’approchait du micro, un homme s’est levé proposant à l’assemblée la récitation d’un chapelet « en réparation pour l’outrage. » (…)
Alors que l’abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pie-X parlait de « scandale », le site Perepiscopus s’interrogeait ouvertement : « Est-il normal qu’un non-catholique vienne prêcher une conférence de Carême dans une cathédrale ? Non. ».
Sur certains forums, certains allaient même plus loin, parlant « d’abomination de la désolation » ou de « sacrilège » à l’idée de voir un rabbin s’exprimer à Notre-Dame. »

Pour ce qui nous concerne, nous avions en effet considéré comme un « scandale » qu’un rabbin vienne s’exprimer lors d’une conférence de carême, écrivant : « Est-il donc normal qu’un non-catholique qui rejette Jésus-Christ, qui croit que le Messie fut un imposteur, un menteur et un usurpateur, vienne prêcher une conférence de Carême dans une cathédrale ? Non !
Et pourtant ce sacrilège se déroulera dimanche 21 mars à l’invitation d’un archevêque ayant perdu le sens véritable de la religion. Quelle image nous donne l’Eglise moderne par ce geste abominable en plein Carême ! »
Nous ne pouvons donc que nous féliciter que ce forfait ait été fortement troublé dans son déroulement, obligeant le rabbin à quitter la nef où il devait parler, et que l’honneur de la foi catholique soit sauf, grâce à l’action de fidèles non oublieux des exigences de la sainte religion chrétienne !

Avant de poursuivre : « De toutes les figures de notre époque, vous êtes l’une de celles que préfèrent les Français. »
« En m’adressant à vous, Madame, en cette circonstance un peu solennelle, je pense avec émotion à tous ceux et à toutes celles qui ont connu l’horreur des camps de concentration et d’extermination. Leur souvenir à tous entre ici avec vous.
Beaucoup ont péri comme votre père et votre mère. Ceux qui ont survécu ont éprouvé des souffrances que je me sens à peine le droit d’évoquer. La déportation n’est pas seulement une épreuve physique ; c’est la plus cruelle des épreuves morales. Revivre après être passée par le royaume de l’abjection est presque au-dessus des forces humaines. Vous qui aimiez tant une vie qui aurait dû tout vous donner, vous n’osez plus être heureuse.
Pendant plusieurs semaines, vous êtes incapable de coucher dans un lit. Vous dormez par terre. Les relations avec les autres vous sont difficiles. Être touchée et même regardée vous est insupportable. Dès qu’il y a plus de deux ou trois personnes, vous vous cachez derrière les rideaux, dans les embrasures des fenêtres. Au cours d’un dîner, un homme plutôt distingué vous demande si c’est votre numéro de vestiaire que vous avez tatoué sur votre bras. »
En 1972, dans le cadre de son « révisionnisme littéraire », le professeur Faurisson avait publié un A-t-on lu Lautréamont ? (Gallimard, collection « Les Essais »). L’ouvrage avait intéressé et agité les intellectuels.


« Les catholiques intégristes vous étaient – et vous restent – farouchement opposés. Certains luthériens étaient hostiles à votre projet alors que la majorité de l’Église réformée y était favorable. Parmi les juifs religieux, quelques-uns vous ont gardé rancune : il y a cinq ans, des rabbins intégristes de New York ont écrit au président de la République polonaise pour contester le choix de l’auteur de la loi française sur l’interruption volontaire de grossesse comme représentant des déportés au 60e anniversaire de la libération d’Auschwitz.
Une minorité de l’opinion s’est déchaînée – et se déchaîne encore – contre vous. L’extrême droite antisémite restait violente et active. Mais d’autres accusations vous touchaient peut-être plus cruellement. « Comment vous, vous disait-on, avec votre passé, avec ce que vous avez connu, pouvez-vous assumer ce rôle ? » Le mot de génocide était parfois prononcé. »
Simone Veil a organisé l’extermination légale
de huit millions d’enfants depuis 34 ans !
De nombreux manifestants se sont rassemblés hier, jeudi 18 mai, devant l’Académie française à l’occasion de l’entrée de Simone Veil au sein de la respectable institution fondée par le cardinal de Richelieu, le jour même, symbole terrible, ignominie affreuse, que le jour anniversaire de la signature de la convention européenne des droits de l’enfant !
De nombreuses associations anti-avortement étaient réunies depuis 14 heures pour dénoncer ce scandale. Dans un communiqué, Renaissance Catholique avait notamment déclaré : « Le respect de la vie humaine innocente est la clé de voûte sur laquelle repose toute organisation sociale respectueuse de la vraie nature de l’homme. Cette clé abattue, tout s’effondre. » Quant à l’association « Laissez-les vivre », elle soulignait :
« Il nous paraît impossible de ne pas crier publiquement notre indignation vis-à-vis de celle qui a organisé l’extermination légale de huit millions d’enfants depuis 34 ans. » Le Renouveau Français quant à lui insistait sur cette ignominie de la façon suivante : » N’étant pas un écrivain remarquable, elle va recevoir cette insigne distinction en tant qu’ancienne déportée et surtout promotrice de l’ignoble loi dépénalisant l’avortement (avant d’en faire un pseudo « droit »).
Un recul civilisationnel terrible qui d’ailleurs plonge nombre de femmes dans une détresse profonde et porte un coup très dur à la nation. C’est une nouvelle victoire de la judéo-maçonnerie qui, après avoir été à l’origine du plus grand génocide français, sacre comme « immortelle » (sic) l’un de ses plus forts symboles. »
La légalisation de l’avortement dans notre pays a été une régression de plusieurs siècles voir de plusieurs millénaires ! Le Droit Romain avait un principe : »Infans conceptus pro nato habitur de quoties comodis agetur« , c’est à dire que l’enfant conçu est réputé comme né dès lors qu’il y va de son intérêt.
Et le premier intérêt de l’enfant conçu, c’est de VIVRE ! Voila la Vérité que Simone Veil ne supporte pas qu’on lui rappelle ! Elle ne supporte pas qu’on lui rappelle que sa loi a tué des millions de petits bébés dans le ventre de leur mère ! Simone Veil n’a rien à faire sous la coupole de l’Académie française, car célébrer Simone Veil, c’est célébrer le crime organisé.
Nous osons espérer que Mgr Dagens, évêque d’Angoulême et académicien qui, ni l’année dernière lors de l’élection de la criminelle Veil, ni cette année, n’a pas émis une seule protestation, mais se sera au moins fait un strict devoir d‘être absent à l’occasion de cette réception honteuse.
Sa présence constituerait un nouveau scandale inimaginable pour toute conscience et, a fortiori pour toute conscience catholique. Halte au terrible silence complice de ce massacre des innocents !
Que les évêques parlent et protestent : tel est leur devoir. Devant le tribunal de Dieu, ils seront jugés et ils seront jugés de s‘être tus s’ils se sont tus alors qu’ils avaient le devoir de parler !
Près de 7 000 000 d’enfants ont été tués
depuis la loi Veil de 1975 !
Alors qu’aujourd’hui Simone Veil entre à l’Académie française, recevant l’hommage grotesque et parodique de Jean d’Ormesson qui n’hésite pas dans la basse flagornerie et les mensonges historiques, rappelons que la loi Veil, promulguée le 17 janvier 1975, a dépénalisé l’avortement et rendu légal un crime absolument odieux perpétré contre les enfants à naître.
Nommée d’après Simone Veil, qui l’a impulsée, cette loi complèta la loi Neuwirth qui légalisait la contraception à partir de 1972 (date des premiers décrets d’application alors qu’elle avait été votée en 1967).
Ainsi, en raison de 220 000 avortements par an pratiqués en France, c’est près de 7 000 000 d’enfants qui ont été tués, d’innocentes victimes assassinées sauvagement depuis 1975, la France détenant le record du plus fort taux d’avortements d’ Europe !
« Dans la nuit du tombeau j’enfermerai ma honte. »
(Jean Racine, Iphigénie., II, 1)
Lorsqu’on pense, pour rajouter au scandale ignoble auquel nous assistons par cette réception en forme de mascarade ténébreuse au sein de la respectable institution fondée par le cardinal de Richelieu, à la honte nationale irréparable, à l’infâmie, que Simone Veil succède au 13e fauteuil à l’Académie, c’est-à-dire celui qui fut occupé par le grand, l’immense Jean Racine, qui pourrait dire par delà la tombe :
« Ma honte est confirmée, et son crime achevé », comme il le fit dire à Hermione dans Andromaque (Acte IV, sc 3), il y a effectivement de quoi rester incrédule, et être, à juste titre, profondément choqué.
Charles Maurras a été élu à l’Académie française
le 9 juin 1938 au fauteuil d’Henri-Robert.
Sachant, par ailleurs, que des exclusions, absolument injustifiées, ont été prononcées par l’Académie pour des motifs idéologiques, exclusions au cours de l’histoire rarissimes, mais qui furent mises en œuvre après la Seconde Guerre mondiale pour des raisons partisanes dont furent victimes (article 21 de l’ordonnance du 26 décembre 1944) :
Charles Maurras, Abel Bonnard, Abel Hermant et Philippe Pétain, c’est donc à un sinistre spectacle auquel se livre la République en ce jeudi 18 mars 2010, et un bien triste épisode, un de plus malheureusement, de sa sanglante et tragique histoire !
Les délirantes orientations théologiques de Vatican II, vont trouver cette année une concrétisation inhabituelle et scandaleuse, de par l’initiative qui verra un rabbin venir prêcher le Carême à Notre Dame de Paris !
Une première dans l’histoire de l’Eglise ! On mesure donc par ce geste vraiment inacceptable, combien l’Eglise moderne s’est éloignée de la foi !
Comme chaque année, des conférences de carême sont organisées à Notre Dame de Paris. Les conférences ont pour thème «Vatican II, une boussole pour notre temps - Plus de quarante ans après qu’est devenu le Concile ?».
Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris – et président de la conférence des évêques de France -, a choisi pour thème le Concile Vatican II, de façon à mettre en évidence «la perspective historique dans laquelle il s’inscrit, l’actualité et la force de ses principaux documents, le sens de la réforme liturgique qui lui est lié et le renouvellement qu’il permet dans l’œcuménisme et dans les rapports de l’Eglise au peuple d’Israël et aux autres religions».
Il y a de quoi rigoler si l’on songe à ce que Vatican II a pu produire comme désorientation générale et perte généralisée de l:a foi.
Mais le plus grave vient du fait que parmi les conférenciers, on remarque le Rabbin Rivon Krygier. Selon la présentation qu’en fait Zenit, « les Déclarations de Vatican II sur la permanence d’Israël, sur l’œcuménisme, sur le dialogue interreligieux, sur la liberté civile de religion sont le fruit d’un nouvel enracinement et d’une ouverture.
La reconnaissance d’Israël comme partie intégrante du dessein de salut a permis de renouer les liens spirituels de l’Église catholique avec le peuple juif après la Shoah. Ce renouveau est inséparable de l’ouverture à l’œcuménisme, des rencontres interreligieuses comme celle d’Assise et du dialogue avec les humanismes séculiers. »
Il y a là une ambigüité entretenue sur le non-besoin des Juifs de se convertir. Pourtant, on lit dans la déclaration conciliaire Nostra Aetate : « Au témoignage de l’Ecriture sainte, Jérusalem n’a pas reconnu le temps où elle fut visitée ; les Juifs, en grande partie, n’acceptèrent pas l’Evangile, et même nombreux furent ceux qui s’opposèrent à sa diffusion.
Néanmoins, selon l’Apôtre, les Juifs restent encore, à cause de leurs pères, très chers à Dieu, dont les dons et l’appel sont sans repentance. Avec les prophètes et le même Apôtre, l’Eglise attend le jour, connu de Dieu seul, où tous les peuples invoqueront le Seigneur d’une seule voix et « le serviront sous un même joug » (Sophonie, 3, 9). [...] S’il est vrai que l’Eglise est le nouveau peuple de Dieu, les Juifs ne doivent pas, pour autant, être présentés comme réprouvés par Dieu ni maudits, comme si cela découlait de la Sainte Ecriture. »
Et le Cardinal Kasper indiquait, à propos de la prière du Vendredi Saint : « La vraie question qui pose problème est : les chrétiens doivent-ils prier pour la conversion des juifs ?
Peut-il y avoir une mission envers les juifs ?
Le mot conversion ne figure pas dans la nouvelle formule de la prière, mais il est présent indirectement quand on prie Dieu pour qu’il éclaire les juifs afin qu’ils reconnaissent Jésus-Christ. De plus, dans le Missel de 1962, chacune des prières a son propre titre. Celui de la prière pour les juifs n’a pas été modifié: « Pro conversione Judæorum« , pour la conversion des juifs. »
En attendant, c’est toujours le chaos dans l’Eglise et au bout de 40 ans le débat du concile est, comme le titre du livre l’exprime très bien « à ouvrir ». Jusqu’ici il n’y a eu qu’une admiration béate, un applaudissement unanime et inconditionnel dépourvu d’esprit critique sans que personne comprenne vraiment ce que ce concile a dit.
Mais en pratique une seule chose par contre a été bien retenue et farouchement appliquée par tous les évêques du monde entier : ce concile autorise, favorise, exalte un renversement dans tous les domaines (liturgique, philosophique, théologique et surtout pastoral ) de tout ce qui s’est fait avant lui : d’où la sévérité extraordinaire vis-à-vis du mouvement traditionaliste et la condamnation de Mgr Lefebvre, d’où le pullulement des aberrations dans l’Eglise qui continuent d’ailleurs bon train et au plus haut niveaux.
Crucifie-le ! (Marc XV, 14).
Comme l’explique l’Abbé Pierre Barrère : « Un rabbin au cas où certain ne le savent pas c’est quelqu’un qui ne croit pas en Jésus-Christ Fils de Dieu, c’est quelqu’un qui pense que Jésus est un imposteur, c’est quelqu’un qui ne croit en rien aux sacrements de l’Eglise et à ses mystères (Trinité, Incarnation, Rédemption), c’est quelqu’un, surtout, qui prend comme critère de jugement la Thora; or, rappelez-vous l’évangile : Pilate dit aux juifs qui lui amènent Jésus : « Jugez-le selon votre loi » Jean 18-31 ; réponse des chefs religieux « Nous avons une loi,(Thora) et d’après cette loi il doit mourir » Jean 19-7.
Un tel homme va enseigner du haut de la chaire comme un Lacordaire les pauvres baptisés qui vont boire ses paroles parce que Mgr Vingt-Trois a décidé de mettre le paquet ( perçoit-il que le vent tourne trop en faveur de la Tradition ?) pour appliquer Vatican II.
Quels sont les évêques de France qui vont se dresser ou au moins réclamer ou disons s’étonner de cette démarche de leur président ?
Ne rêvons pas, même à Rome il n’y a plus l’énergie suffisante pour s’opposer à ce genre de scandale et la paix pour les infidèles, les hérétiques et les hérésies est sans doute assurée. Seuls les tenants de la Tradition ne peuvent apparaître dans de telles circonstances comme fauteurs de troubles parce que seuls ils sont logiques avec la foi de toujours. » (Extrait du Sainte-Anne n° 216, février 2010).
Est-il donc normal qu’un non-catholique qui rejette Jésus-Christ, qui croit que le Messie fut un imposteur, un menteur et un usurpateur, vienne prêcher une conférence de Carême dans une cathédrale ?
Non ! Et pourtant ce sacrilège se déroulera dimanche 21 mars à l’invitation d’un archevèque ayant perdu le sens véritable de la religion. Quelle image nous donne l’Eglise moderne par ce geste abominable en plein Carême !
Alors que notre pays se déchristianise à grande vitesse, se rajoute à la catastrophe spirituelle une dilapidation tragique de son patrimoine architectural. Les fruits de Vatican II aidant, les églises n’ont plus ni curés ni paroissiens.
Dès lors, non entretenus, les édifices se dégradent et pour régler définitivement le problème de leur entretien, les communes ne trouvent rien de plus simple que de les détruire. C’est ce qui risque d’arriver pour l’église Saint Jacques d’Abbeville.
Point culminant de la Place Saint-Jacques, située dans le centre d’Abbeville, l’église Saint Jacques est incontournable par son architecture imposante. Sur ce même site on retrouve la trace d’une église dès 1136.
Reconstruite en 1482 puis abattue en 1838 pour des raisons de vétusté probablement. L’église actuelle consacrée en 1875 est de style néo-gothique.
Pourtant l’église Saint Jacques d’Abbeville n’en a plus pour longtemps à trôner sur la vie paisible des habitants de cette petite ville. Ni classée, ni répertoriée, elle ne peut être entretenue et réparée par la seule municipalité. Cette dernière va voter dans quelques jours sa démolition : le couperet semble inévitable.
Incroyable mais vrai : après avoir spolié les biens de l’Eglise, ceux-là même qui s’étaient engagés à les entretenir, les détruisent sans complexe et dans le silence de leur ancien propriétaire que n’émeut pas cette longue litanie des églises détruites en France au rythme des dynamitages de clocher et des explosions de nefs centenaires.
L’église Saint Jacques d’Abbeville doit être sauvée !
Voici ce qu’on peut lire sur le site du collectif de soutien contre la destruction de l’église Saint Jacques :
« Un article sur le Courrier Picard scelle le sort de l’église Saint Jacques. Elle sera probablement détruite. Abbeville va perdre sa plus belle église au profit de quoi ? Où sont les défenseurs du patrimoine ? Y avait-il une association ? Elle va mourir dans l’indifférence pauvre petite église, tu n’interresses plus grand monde et l’argent est roi dans ce monde. Voilà, habitants d’Abbeville, allez prendre des photos pendant que vous le pouvez encore en souvenir après il sera trop tard. »
Réagissons et ne laissons pas le patrimoine architectural et spirituel de notre pays disparaître dans l’indifférence générale !
Simone Veil, née Simone Jacob le 13 juillet 1927 à Nice, a fait adopter en décembre 1974, en sa qualité de ministre de la Santé, la « loi Veil » qui autorise l’avortement en France. Nommée, après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République, ministre de la Santé dans le gouvernement Jacques Chirac, poste qu’elle conservera sous les gouvernements de Raymond Barre jusqu’en juillet 1979, elle sera, à ce titre, le maître-d’œuvre de l’adoption par le Parlement du projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), qui dépénalise l’avortement, texte qui entre en vigueur le 17 janvier 1975.
Rappelons que sur le plan législatif, dans la loi de 1904, reprise par de celle de 1920 abrogée en 1975 par la loi Veil, quiconque provoquait l’avortement d’une femme enceinte, qu’elle ait consenti ou non était puni de la réclusion criminelle. La même peine était prononcée contre la femme elle-même chez qui était pratiqué l’avortement, car elle avait consenti à faire usage des moyens de l’avortement.
Les médecins, chirurgiens ou autre officiers de santé ainsi que les pharmaciens qui auraient indiqué ou administré les moyens étaient condamnés à la peine de travaux forcés dans le cas où l’avortement aurait eu lieu (art. 317 du code pénal).
La loi de 1920 avait repris à peu près le même texte que celle de 1904, tout en aggravant les peines : peine de mort, réclusion à pertuité pour les avorteuses. En 1943 une avorteuse est guillotinée. L’avortement avant la loi était regardé, ce qu’il est d’ailleurs, comme un crime est un meutre.
MANIFESTATION DE PROTESTATION
CONTRE LA RECEPTION DE SIMONE VEIL A L’ACADEMIE !
Jeudi 18 mars, devant l’Académie française à 14 h, quai du Louvre.
(M° Pont-Neuf – Louvre-Rivoli)
UNE RAISON DE PLUS POUR MANIFESTER DEMAIN !
Le nom de Simone Veil restera dans l’Histoire attaché à la loi qui, en France, a légalisé l‘avortement. Ce n’est pas en raison de ses qualités d’écrivain que le concert des médias a salué l’entrée sous la coupole de l’ancienne ministre de la Santé de Jacques Chirac, mais parce qu’elle serait le symbole de la libération de la femme. Rappelons les faits. La dépénalisation de l’avortement qui, au fil du temps, est devenue un droit de la femme encore plus exigeant que les fameux droits de l’Homme, a été obtenue au terme d’une formidable campagne de désinformation allant jusqu’à avancer le chiffre de 300 000 avortements annuels clandestins. Aujourd’hui, il y a 200 000 avortements chirurgicaux par an. Ce serait la première fois qu’une loi libéralisant une pratique entraînerait une diminution de cette pratique. Ce mensonge initial ouvrait la voie à la banalisation du crime.
- Crime contre Dieu, seul maître de la vie et de la mort.
- Crime contre la dignité de la nature humaine : le respect de la vie humaine innocente est la clé de voûte sur laquelle repose toute organisation sociale respectueuse de la vraie nature de l’homme. Cette clé abattue, tout s’effondre : ‘Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ?’ n’hésitait pas à dire Mère Teresa lors de la cérémonie de remise du Prix Nobel de la Paix (Oslo, 1979). C’est la raison pour laquelle nos sociétés deviennent des jungles où le plus fort écrase le plus faible. Qui dira le poids des souffrances des femmes à qui on a menti, en leur faisant croire qu’un avortement n’était pas plus grave qu’une opération de l’appendicite ? Ainsi, l’inéluctable prise en compte du syndrome post-avortement sera un des axes majeurs du développement de la médecine gynécologique des décennies à venir.
Quant à la pseudo-libération de la femme, Bernanos avait depuis longtemps observé qu’il s’agissait essentiellement de la libération de la braguette.
- Crime contre la nation : depuis 35 ans, 7 millions de personnes ne sont pas nées, avortées avant leur naissance. Elles font cruellement défaut à nos caisses de retraite et pèsent négativement, par leur absence, sur ‘la relance par la consommation’. Il y a inter-action réciproque entre natalité et prospérité : ce n’est pas par hasard que les ‘Trente glorieuses’ correspondent au baby-boom.
Cette loi, bâtie sur le mensonge, n’entraîne dans son sillage que mort et désolation. Elle a fortement banalisé dans notre pays la culture de mort, qui ne cesse de se développer. ‘Ne vivez pas dans le mensonge’ tonnait Alexandre Soljenitsyne, alors que le mensonge était le lot quotidien de ses concitoyens consentants, piégés par un conformisme de survie humain mais débilitant.
Avec les associations présentes, il faut s’élever solennellement contre un hommage indu qui portera atteinte à l‘honneur d’une institution au prestige jusqu’ici unanimement reconnu, fondée de plus par un Cardinal respectueux, par définition, de la loi naturelle et divine.
Le Père Abbé du Barroux, dom Louis-Marie était à Nantes les 6 et 7 mars dernier, pour expliquer le sens de la vie bénédictine et aussi pour recueillir des fonds pour la construction du monastère de La Garde, fondation de Sainte-Madeleine.
Le dimanche 7 mars, le Père Abbé a célébré deux messes, la première en la chapelle du Collège Stanislas de Nantes et la seconde, en l’église Saint-Clément. C’est un extrait de l’une de ces messes, célébrées par dom Louis-Marie, que l’on peut découvrir dans la vidéo.
Rappelons, outre l’oeuvre salutaire et vitale du maintien de la vraie messe de partout où cela est possible, que c’est aussi par les ordres religieux et leur développement, en ces temps d’apostasie générale et de déchistianisation avancée, au moment où cette société désacralisée, criminelle et athée, travaillée en profondeur et dominée par les puissances ténébreuses de l’Adversaire de Dieu s’avance à grands pas vers sa ruine, que pourront surgir, demain, les forces nouvelles capables de sauver la civilisation et redonner au monde les saintes vérités de l’Evangile !
« La réforme liturgique (…) s’est rapprochée des formes mêmes
de la liturgie de l’Eglise luthérienne. »
Cette réforme, inspirée par les idées modernistes, a eu des conséquences terrifiantes. D’abord sur les âmes, privées du fruit de ce que signifie l’authentique Sacrifice eucharistique, sur la vie religieuse, offrant des messes spectacles aux adaces scandaleuses parfois, enfin sur l’architecture même des édifices sacrés, où l’on détruisit, pour les remplacer par des « tables » ou d’hideux blocs de béton, les vénérables maîtres-autels d’une remarquable beauté que les siècles, et les rites de consécration, avaient sanctifiés.
La messe de saint Pie V, avait été pourtant instituée pour durer à perpétuité, comme le disait la Bulle Quo Primum : « Afin que tous et en tous lieux adoptent et observent les traditions de la Sainte Eglise Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les Eglises, faisons, pour les temps à venir et à perpétuité, défense que, dans les églises du monde entier, la Messe soit chantée ou récitée autrement que selon la forme du missel publié par Nous, (…) Statuons et déclarons que les présentes Lettres ne pourront jamais et en aucun temps être révoquées ou modifiées, mais qu’elles demeureront toujours fermes et valables dans leur portée. (…)
Ainsi donc, qu’il soit à personne, absolument, permis d’enfreindre ou, par téméraire entreprise, contrevenir à la présente charte de Notre permission, statut, indult, déclaration, volonté, décret et défense. » (St Pie V, Bulle « Quo Primum », 19 juillet 1570).
Or, Vatican II, s’appuyant sur les conseils des Protestants (« Les nouvelles prières eucharistiques présentent une structure qui correspond à la messe luthérienne », Roger Schutz, pasteur Protestant à Taizé, in « Itinéraires » n°305, p.162) et des clercs modernistes, s’est autorisé à un crime majeur contre la divine liturgie.
Cette RÉVOLUTION LITURGIQUE, qui comporte une dose massive de faits scandaleux, de nouveautés agressivement hérétiques, de menaces directes contre la foi et la piété du peuple fidèle, dont les principes sont modernistes, les fruits sont détestables, qui a vidé les églises et désséché les coeurs, est pourtant l’objet de louanges de la part de la secte moderniste.
Voici ce qui fut dit dimanche à Paris, enrobé dans la langue de buis bien connue, avalisant la plus grande forfaiture de Vatican II qui eut des conséquences terrifiantes :
Le premier des documents promulgués par le concile Vatican II fut la constitution sur la sainte liturgie. Sont titre est simple : « le saint concile », « sacrosanctum concilium ». Comme si la réforme liturgique résumait le projet du concile. C’est ce qu’affirme la constitution elle-même dès ses premières lignes : « Puisque le saint Concile se propose de faire progresser la vie chrétienne de jour en jour chez les fidèles ; de mieux adapter aux nécessités de notre époque celles des institutions qui sont sujettes à des changements ; de favoriser tout ce qui peut contribuer à l’union de tous ceux qui croient au Christ, et de fortifier tout ce qui concourt à appeler tous les hommes dans le sein de l’Eglise, il estime qu’il lui revient à un titre particulier de veiller aussi à la restauration et au progrès de la liturgie » (SC1).
Continuons avec de telles analyses délirantes, quarante ans après avoir pu évaluer les funestes conséquences de la nouvelle liturgie, et l’avenir de la Rome moderniste est assuré !
Armes de l’Ordre de l’Annonciade
(Ordine Supremo della Santissima Annunziata)
créé en 1364 par le Comte Amédée VI de Savoie
D’après un récent sondage organisé par «Le Dauphiné Libéré» au mois d’avril 2009, 55% de Savoyards sont désireux de quitter la France une fois pour toutes, ils seraient 40% à vouloir l’indépendance. Or, voilà des chiffres plus qu’intéressants, sachant que le Royaume de Savoie, terre d’Empire étroitement unie aux souverains germanique, fut honteusement brisé, alors qu’il était l’un des plus beaux modèles humains, culturel et religieux en Europe depuis des siècles.
L’Annexion de la Savoie a été une forfaiture odieuse, une tromperie sans nom, mettant fin au Royaume de Savoie correspondant au duché homonyme, du comté de Nice, alors partie intégrante du royaume de Sardaigne, à la France en 1860. La Savoie fut occupée voire annexé à plusieurs reprises par les Français : 1556-1559 ; 1600-1601 ; 1689 puis 1703-1713 ; par les Espagnols 1742-1749 ; puis à nouveau par la France durant la Révolution de 1792 à 1814, qui voulut imposer les idées révolutionnaires par la force, la violence et l’injustice, à un peuple.
Le rattachement de la Savoie, découpée ridiculement en deux départements dits du « Mont Blanc » pour éviter d’employer le nom de Savoie lié à la Maison Royale, n’est donc que l’acte juridique de conclusion d’une attitude prédatrice de la France à l’égard du pays de Savoie.
La Savoie doit donc redevenir un Etat souverain, dont nous ne cachons pas qu’il serait normal qu’il retrouve son identité et son Roi puisque la dynastie régna pendant près de mille ans, créant un Etat harmonieux au coeur de l’Europe, avec ses lois, son mode de vie et son ordre propre. L’annexion réalisée sous Napoléon III n’est pas satisfaisante, elle a laissé un goût amer aux poluplations, embrigadées dans les conflits mondiaux et des problèmes qui lui sont étrangers.
Ainsi, à quelques jours des élections régionales, les séparatistes savoyards profitent avec raison de l’engouement politique pour relancer un débat vieux de cent cinquante ans, débat dont nous ne cachons-pas qu’il nous intéresse et que nous soutenons avec force !
Depuis 1860 ils sont en effet une majorité à vouloir retrouver leur indépendance. Maintenant, France rime avec chômage et déficit!» explique Patrice Abeille. «Paris décide de tout et il n’y a même plus de sous!» s’insurge quant à lui Jean-Philippe Allenbach, du Mouvement Franche-Comté, région qui elle aussi serait intéressée par un rapprochement avec la Confédération Helvétique, réflexions qui sont justes, mais en reste à un niveau fort premier sans remettre en cause le modèle républicain, qui est pourtant bien le premier et unique responsable de la situation.
Pour ce qui nous concerne, nous ne faisons pas mystère, de par notre attachement à la pensée de Joseph de Maistre, et affirmons que mettre des espoirs dans le résultat des isoloirs est une chimère, un rêve trompeur, car il ne peut y avoir de politique véritable, aujourd’hui comme hier, que religieuse ! La vision contre-révolutionnaire de Joseph de Maistre, que nous défendons, est effectivement traversée par une conception qui emprunte autant au politique qu’au spirituel, ou, plus exactement, qui est d’autant plus politique qu’elle est spirituelle, puisque les deux domaines s’interpénètrent intimement, sont étroitement liés et imbriqués, le Ciel se manifestant en permanence par des interventions qui nous sont le plus souvent incompréhensibles au sein de l’histoire humaine. Si l’autorité céleste est source de toute souveraineté ici-bas, il en résulte que l’origine du droit est divine ! C’est donc par la religion, uniquement par la religion que l’on refera le Royaume de Savoie, comme celui de France, et que la Nation Europeéenne en tant que chrétienté, un jour, sera réédifiée !
En lisant Joseph de Maistre, les Savoyards pourraient aussi mieux comprendre leur histoire et l’impact néfaste et destructeur qu’a eu la Révolution française sur la Savoie…et la nécessité de se libérer des fruits empoisonnés de l’idéologie républicaine !
Roland Copé dans le rôle du Maréchal Pétain dans le film « La Rafle »
Comme il était prévisible, la grande machine idéologique est en marche à l’occasion de la sortie du film La Rafle, où les éternelles officines de propagande se sont mises au travail avec un zèle remarquable.
Premiers visés, évidemment, les écoliers et collégiens, qui vont avoir droit à des projections éducatives, accompagnées de « débats ». A cet effet, et pour préparer les esprits, deux documents ont été rédigés, que nous mettons avec plaisir à la disposition de nos lecteurs.
Le premier est un dossier d’accompagnement destiné aux enseignants :
La Rafle : dossier d’accompagnement pédagogique pdf.
Le second un livret de 72 pages, en collaboration (si on peut dire…), avec la Mairie de Paris, pouvant servir à des expositions thématiques, aux cours ou exposés :
La Rafle du Vélodrome d’Hiver pdf.
Voilà de quoi instruite les esprits des enfants, et transmettre de saines idées à la jeunesse de France !
…un très mauvais film de propagande
Par ailleurs, si au Box-Office, le film La Rafle est en tête, en prenant la première place de la première séance parisienne (chiffres : 2 639 entrées pour 22 salles), la soirée spéciale sur la rafle du Vel d’Hiv, programmée mardi soir sur France 2 à la veille de la sortie du film, a réuni 3,5 millions de téléspectateurs, plus que la « Nouvelle Star » sur M6, selon les chiffres de Médiamétrie.
Présentée par Marie Drucker, en collaboration avec Max Gallo, cette soirée proposait pendant deux heures des reportages, images d’archives, extraits du film, témoignages des survivants et analyses d’historiens pour comprendre cette page de l’histoire devenue le symbole de la déportation des juifs de France sous l’Occupation.
Cette soirée représente donc non seulement pour France Télévisions « un succès d’audience », comme le souligne le groupe public, mais aussi une manière d’indiquer son rôle citoyen d’éducateur civique, puisque la chaîne a clairement dit qu’elle souhaitait « apporter un éclairage historique et un décryptage aux téléspectateurs ». Merci de ses bons soins !
Les « grosses ficelles » ridicules n’ont pas été oubliées…
On le constate donc, tout est fait pour « conscientiser » les masses qui ont tendance à avoir la mémoire courte. Le problème pour les professionnels du repentir historique et de la morale politique, c’est que le film La Rafle, par delà les énormes raccourcis et la confusion sur les causes réelles de cet épisode difficile de la guerre en France, que nous avons essayé d’éclairer en le replaçant dans son contexte, est un très mauvais film de propagande. De l’avis même des critiques, certaines « grosses ficelles » sont assez ridicules, comme de voir Hitler parler de fours crématoires en dégustant un barbecue ou un bambin courir vers les trains de la mort en criant «maman».
Le film qui réunit Gad Elmaleh, Jean Reno, Mélanie Laurent, Sylvie Testud et Anne Brochet, Roselyne Bosch a cherché à s’appuyer sur des faits historiques, en oubliant de nombreux éléments (les raisons de cette rafle effectuée par la police française, les nombreux rescapés, l’aide aux enfants, etc.). Ainsi, à force de trop vouloir en faire du côté du pathos, le film prend un caractère de mélodrame lourdingue et pesant, au point d’apparaître comme une fiction ridicule aux effets excessifs et appuyés.
Le film apparaît comme une fiction
aux effets excessifs et appuyés
A vouloir trop en faire, et c’est là le sort de toutes les oeuvres superficielles de propagande, on finit par tourner en fantaisie romanesque peu crédible un fait et ses conséquences, ce qui aurait dû être abordé avec un éclairage autrement plus sérieux, et surtout, car là est bien le problème véritable en régime de liberté surveillée, une possibilité de recherche et d’examen à l’égard de certains sujets « délicats » qui, faute de pouvoir être obtenue (loi Gayssot oblige), interdit que soit évoquée l’exacte réalité de la question juive en Europe entre 1939 et 1945.
Alors que l’activisme commémoratif va de nouveau mettre en oeuvre ses méthodes de culpabilisation des consciences, méthodes éprouvées qui ont largement étaient affinées depuis Nuremberg, ceci à l’occasion de la sortie en salle ce mercredi du film « La Rafle », beaucoup de vérités seront évidemment oubliées qu’il importe donc de rappeler pour ne point se laisser abuser trop facilement par les grandes trompettes de la propagande mémorielle.
Les bus vides garés devant le Vél’d'Hiv
Rappelons donc tout d’abord, puisque cela semble nécessaire, que les deux tiers de la communauté juive vivant en France a survécu à la guerre – un chiffre supérieur à ceux de tous les autres pays occupés.
Par ailleurs le matin de la rafle du Vél’d'Hiv – dont peu d’images existent, les archives n’ont livré que quelques photographies, dont une qui témoigne de la présence de bus vides garés devant le Vél’d'Hiv – entre 11 000 et 12 000 Juifs échappèrent aux forces de police grâce à des solidarités spontanées.
Revenons sur le contexte. Quelques jours après l’invasion de la France, dès le 20 mai 1940, les Allemands placent les entreprises abandonnées par leurs responsables, sous la direction d’administrateurs provisoires désignés par eux. Cette mesure touche en priorité les biens juifs dont les propriétaires ont fui. Les Allemands récidivent avec l’ordonnance du 27 septembre 1940 en imposant aux autorités administratives françaises de ficher les personnes qui appartiennent à la religion juive.
Ne voulant pas laisser le Reich s’ingérer dans le domaine législatif dont il est seul responsable, le Gouvernement français réagit en créant par la loi du 16 août 1940 les comités d’organisation pour l’industrie et le commerce qui interposent l’Etat entre l’occupant et les entreprises. Le 10 septembre 1940, l’Etat français affermit son droit de désigner lui-même les administrateurs provisoires.
Après avoir protesté à maintes reprises contre cette ingérence allemande sur la question juive et les mesures raciales, le maréchal Pétain signera le premier acte portant sur le statut des juifs (loi du 3 octobre 1940) qui suit de quelques jours l’ordonnance allemande du 27 septembre. Ce statut dont les mesures administratives sont certes discriminatoires, mais »ne visait cependant aucunement à la disparition des Juifs », écrit René Rémond dans sa préface à l’ouvrage d’Asher Cohen : Persécutions et Sauvetages.
Il instaure simplement un « numerus clausus« , interdisant ou restreignant l’accès des Juifs à certains professions, mesure accueillie avec indifférence ou satisfaction par l’opinion française, qui manifeste de nombreuses réserves envers l’influence de la communauté juive.
Au début de l’été 1942, les Allemands informent le Gouvernement français qu’ils ont décidé de déporter tous les Juifs résidant en France, sans distinction entre Juifs de nationalité française et Juifs étrangers ou apatrides. Devant les protestations du Gouvernement français les Allemands proposent un compromis, indiquant que les Juifs français seraient épargnés, si la police française participait à l’opération. Le maréchal Pétain et le Gouvernement s’inclineront, d’où cette rafle du Vel d’Hiv, pour tenter de protéger en priorité les Juifs de nationalité française.
Les chiffres suivants sont parlants concernant l’action du gouvernement français : En 1940, 730 000 Juifs vivaient dans la mouvance française (400 000 en Afrique du Nord et 330 000 en Métropole). 76000 seulement furent déportés. C’est donc 90% des juifs résidant en France et en Afrique du Nord qui échappèrent à la mort et 10% qui en furent victimes.
Ce taux de 90% est à comparer avec celui de 6% qui, selon Raul Hilberg, s’applique aux survivants de l’ensemble des collectivités juives d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, de Grèce, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Pologne et de Yougoslavie.
Pétain à Paris avec le cardinal Suhard, le 28 avril 1944
Par ailleurs, ce que l’on ignore, c’est que réunis à Paris, quatre jours après la rafle du Vél’ d’Hiv, le 21 juillet 1942, les cardinaux et archevêques français hésitent sur l’attitude à avoir. En effet, en 1942, l’Etat français entretient des relations confiantes et utiles avec les Eglises. Le maréchal Pétain nourrit du respect pour plusieurs évêques catholiques. L’Eglise n’a pas réagi, voyant en cela des mesures acceptables, à l’annonce au premier statut juif (3 octobre 1940) comme devant le second (2 juin 1941).
Toutefois les cardinaux et archevêques de France, informés de la rafle sont disposés, malgré leur soutien à Vichy, à publier un texte précisant la position de l’Eglise, mais les archevêques de la zone occupée se montrent réservés : ils craignent que les Allemands n’exercent des représailles contre les militants de l’Action catholique. L’archevêque de Paris, Mgr Suhard est chargé d’exprimer par une simple lettre au maréchal Pétain les inquiétudes de l’Eglise et son souci d’un traitement humain de la question juive. Le 22 juillet, il prend la plume et exprime donc ses réserves contre la rafle. Il implore une certaine pitié, et pour les mères et les enfants rappelle les » exigences de la justice et les droits de la charité « .
Mgr Chappoulie, délégué général de l’épiscopat auprès du gouvernement français, est chargé de porter le message à Vichy. Il le montre d’abord au nonce apostolique, Mgr Valerio Valeri, qui trouve la protestation admissible et conforme à l’attitude de l’Eglise.
Le 25 juillet, Mgr Chappoulie remet donc la lettre au cabinet de Pétain avec cet avertissement oral, plus explicite : « L’Eglise de France est à la limite de ce qu’elle peut supporter.«
« Pie XII n’a rien dit… »
Dernier point sur ce sujet, dont il ne faut pas perdre de vue que les situations qui se sont déroulées se faisaient en temps de guerre et ne peuvent se comprendre sans intégrer cette donnée historique importante, alors que l’on a entendu sur tous les tons ces dernières semaines le lassant refrain : « Pie XII n’a rien dit », il est intéressant de souligner que d’autres n’ont absolument rien dit, même quand ils étaient concernés de près, de très près même.
De Gaulle par exemple n’a rien dit, même après la rafle du Vel d’Hiv, strictement rien, pas un mot. Or, on n’a pas entendu un seul juif le lui reprocher. Allons plus loin. Qu’a dit Churchill contre certaines actions du régime nazi ? Pas grand chose à vrai dire.
Là encore, peu de monde pour faire des réflexions. Or pourtant, l’argent des nazis était dans une banque anglaise, même après le début des hostilités…tout ceci n’est-il pas curieux ?
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