samedi 5 décembre 2009

VA-T-ON RETABLIR EN FRANCE, LA LEGISLATION CONTRE LE BLASPHEME ?

« Celui qui blasphémera le nom de l’Éternel sera puni de mort, toute l’assemblée le lapidera. Qu’il soit étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu. » (Lévitique, 24.10-16)


RIPOSTE LAIQUE

Les islamistes continuent leur offensive internationale pour interdire le blasphème des religions

lundi 30 novembre 2009,

par Martine Chapouton

La conférence des états islamique ne lâche pas le morceau. Elle propose aujourd’hui un traité international interdisant « le blasphème » des religions.

La fonction de l’Onu, -qui devient de plus en plus une chambre d’enregistrement de la conquête islamique agissant au moyen d’un « petit djihad » diplomatique-, va être de soumettre les états membres à la pression d’une prétendue loi internationale émanation de la volonté de la « majorité ».

Préparer le traité exigé par la conférence des états islamiques va probablement donner lieu à un Genève II.

Ptolémée, Galilée, Copernic, Lavoisier, Cuvier, Lamarque, Einstein, Frydman et l’abbé Lemaître, Darwin, Freud, Landau, Wegener, disparaissez, vous offensez les religions.

Disparaissez, vous offensez l’islam en affirmant et en montrant le caractère naturel des transformations de la nature : Le « Big Bang », le big Crunch, la naissance et les heurts de galaxies, leur mort, l’expansion menant à l’effondrement de l’univers sur lui-même, l’expansion venant après une phase précédente d’effondrement sur elle-même de l’ensemble de la matière composant l’univers, la transformation de l’énergie en matière et réciproquement, stop !

La dérive des continents produisant et détruisant les chaînes montagneuses, les océans et les plaines, l’apparition de la vie dans les océans primitifs et sa diversification aboutissant aux espèces proches s’éloignant les unes des autres par adaptation et sélection sexuelle, stop ! Interdit !! Offense des religions !

Interdites, désormais, ces bases de travail de la recherche scientifique et du développement du savoir !

Prohibées ces théories ! Condamnés à mort à titre posthume leurs auteurs, offensant le dogme d’une création unique destinée à pourvoir en créatures « soumises » le zoo personnel de Dieu, qualifié de « paradis ».

Blasphème ! Blasphème !! Blasphème !!!

On aurait tord de prendre à la légère l’exigence adressée à tous les états par la conférence des états islamiques.

D’ores et déjà, dans ces communes de France ou ces quartiers qualifiés de « territoires perdus de la République », dans ces établissements scolaires encore qualifiés, par complaisance ou lâcheté, de lycée ou de collège, une censure par la base s’est progressivement instaurée, une censure mise en œuvre par le « public » (les élèves).

Il y a les questions d’histoire qui fâchent et dont on ne parle plus : les guerres de religion, la Shoah… et il y a les questions de sciences naturelles qui contredisent la lettre du dogme et qui disparaissent ou disparaîtront des programmes scolaires, pour respecter les croyances religieuses des publics.

Que serait-ce si l’exigence de l’OCI était acceptée ?

La conférence des états islamiques répond à la question posée et reposée depuis quelques années : l’islam est-il soluble dans la démocratie ? Est-il compatible avec la recherche scientifique libre et avec la publication et l’enseignement de connaissances contraires aux « créationnismes » ?

La conférence des états islamiques répond non ! Non, cela offense nos croyances, cela offense à titre posthume notre prophète, qui a porté la parole directe de Dieu. Blasphème ! Interdit !

Poursuites et sanctions, voilà ce que nous exigeons !

A Mindanao, 42 personnes, dont douze journalistes ont été tués, certains décapités, par un groupe armé.

Mindanao, c’est le point de départ historique de la conquête islamique de l’archipel indonésien. C’est, en 2009, le centre des groupes armés dont l’objectif est de ré -islamiser la population indonésienne dont l’islam, disent-ils, confinerait à l’apostasie. Se revendiquant du djihad ces groupes organisent la terreur et les assassinats sauvages.

Peut-être ai-je été mal informé, mais je n’ai pas su que la conférence des états islamique ait dénoncé ces groupes ultras violents ou condamné l’expansion de l’islam à la pointe des lames d’égorgeurs.

Comment interpréter ce silence lourd de signification ?

Poser la question, c’est y répondre, non ?

Ce silence vaut plus qu’approbation. Il vaut encouragement.

Le petit djihad par les bombes et les épées complète le petit djihad diplomatique des résolutions de l’ONU et des traités internationaux exigés.

Martine Chapouton

(www.ripostelaique.com) ````````````````````````````````````````````

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Wiki: Blasphème (1/2)
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Un blasphème est un discours jugé irrévérencieux à l'égard de ce qui est vénéré par les religions ou de ce qui est considéré comme sacré.

Le mot vient du grec ἡ βλασφημία, τῆς βλασφημίας / blasphêmía, dérivé de βλάπτειν / bláptein, "injurier", et φήμη/φάμα / phếmê ou pháma (dialecte dorien), "réputation", qui a donné blasphemia en latin et dénote littéralement diffamation.


Le blasphémateur lapidé, Gérard Hoet et Abraham de Blois, Figures de la Bible, , P. de Hondt éditeur, La Haye, 1728.

La notion de blasphème telle que définie par le dictionnaire Larousse est « une parole ou un discours qui insulte violemment la divinité ». Il s'agit d'un outrage, ou d'une injure envers la divinité ou ses représentants. La notion est définie au XVIe siècle par le théologien espagnol Francisco Suárez comme « toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Dieu ». Comme le rappelle l'Encyclopédie catholique, le blasphème ne concerne que le domaine de la religion : « tandis que le blasphème, étymologiquement, peut dénoter un manque de respect dû à une créature aussi bien qu'à Dieu, dans sa stricte acception il n'est utilisé que dans le dernier sens. » C'est le mot, utilisé par le religieux, pour désigner une atteinte à sa déité. Utilisé dans un cadre plus général, le blasphème est une irrévérence à ce qui est considéré sacré ou inviolable.

Sommaire:
1. Faits blasphématoires
2. Blasphème et contexte social
3. Blasphème et droit dans le monde
4. Notes et références
5. Voir aussi

1. Faits blasphématoires

Le blasphème défini par les théologiens et hommes d'Église peut être de trois sortes : [1]

  • 1- il est hérésie lorsque l'insulte contient une déclaration contre la foi, telle que dans l'affirmation "Dieu est cruel et injuste", ou encore "Dieu est la plus merveilleuse création de l'Homme".
  • 2- il est une imprécation quand il s'agit d'exprimer une malédiction envers l'Être suprême tel que l'affirmation "débarrassons-nous de Dieu"
  • 3- il est un simple irrespect lors qu'il est entièrement fait de mépris ou d'indignation à l'égard de Dieu, tel l'expression de Julien l'Apostat "Tu as vaincu, Ô Galiléen"

Peuvent être, par exemple, considérés comme des blasphèmes :

  • nier un attribut divin, voire l'existence du dieu,
  • s'approprier un attribut ou un objet consacré,
  • pénétrer dans certains lieux,
  • injurier ou abîmer une représentation du dieu,
  • mentir, se parjurer.
  • représenter une icône (religion), quand la religion d'où elle est issue l'interdit, et a fortiori sous forme de caricature. (Voir Aniconisme)

Le mot a été utilisé dans un sens métaphorique par Francis Bacon, fondateur de la science expérimentale, lorsqu'il se réfère à Caton l'Ancien : « And as to the judgment of Cato the Censor, he was well punished for his blasphemy against Learning, in the same kind wherein he offended » [2] , -citation qui pourrait se traduire (librement) par « et quant au jugement de Caton l'Ancien, il fut bien puni pour son blasphème contre les sciences, et puni par ce en quoi il avait pêché ». [3] .

1. 1. Les blasphèmes dérivés

Les religions ont parfois toléré - à la différence des pouvoirs - des blasphèmes dérivés qui avaient été neutralisés par substitutions de syllabes ou de mots : Jarnibleu! pour J'renie Dieu! (le confesseur d'Henri IV, l'abbé Coton, avait tout de même obtenu qu'il dise Jarnicoton!), Palsambleu! pour Par le sang d'Dieu!. Certaines provocations ont un sens plus ambigu : une croix la tête en bas est-elle un blasphème ou un rappel du supplice de l'apôtre Pierre ? Trois croix côte à côte constituent-elles un détournement à la manière d'Andy Warhol, ou une représentation symbolique du Golgotha, etc.

2. Blasphème et contexte social


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Une parole (ou un acte) n'est pas blasphématoire dans l'absolu. Son caractère blasphématoire et la gravité de ce blasphème ne peuvent être évalués que par rapport à ce que défend une religion.

Le blasphème ne prend son sens qu'à travers ce qu'il reflète à la fois du point de vue des religieux et social : une hérésie, une apostasie, ou une provocation. De même, l'intervention pour préserver l'ordre public procède de logiques différentes.

2. 1. Problématique sociale

Une religion conduit toujours à délimiter un domaine sacré exclusif du domaine profane. La protection de ce domaine sacré se caractérise par un système d'interdits [4] . Par rapport à ces interdits, la société, lorsqu'il s'agit d'une société théocratique, peut intervenir pour "protéger Dieu" ou pour "protéger les pratiquants".

Dans les États à religion officielle, lorsque le fait religieux est au centre fondateur de la société, la loi protège la religion. Dans ce contexte, le blasphème peut être un délit, parce qu'il s'attaque au fondement même de l'ordre social. Lorsque l'État ne se fonde pas ou plus sur la religion mais sur un droit non divin, le blasphème peut constituer un préjudice pour les fidèles en tant que citoyens protégés par la loi qui les autorise à posséder leurs propres croyances. Le blasphème peut engager la responsabilité civile de celui qui le profère, lequel peut se trouver condamné s'il contrevient au droit de libre croyance.

Un blasphème conscient trahirait, aux yeux des institutions religieuses, une volonté d'agression délibérée, un rejet de l'"autre" et de ses valeurs. À ce titre, un État théocratique peut être conduit à lutter contre le blasphème, tandis qu'un État laïc peut le sanctionner, mais indépendamment de toute considération religieuse, afin de préserver la paix sociale si nécessaire.

La prévention du blasphème tend à la mise en place d'une censure dans les États théocratiques. Selon ses défenseurs, « La liberté de conscience implique la liberté d’expression. Chacun est donc libre de s’exprimer, y compris sur des sujets religieux (…) » Ce principe conduit les laïques à considérer que la liberté de penser est absolue ou elle n’est pas.

La réponse politique à apporter face au blasphème doit apporter un arbitrage entre liberté d'expression et droit au respect de la religion.

2. 2. Protection des communautés

Quand elle existe, la législation contre le blasphème a pour but de protéger des communautés, non des religions en tant que telles. Il est possible d'outrager le Dieu Aton, le disque solaire, Brahmâ, le Dieu de l’Inde, né de lui-même, Vishnu, Shiva ou Krishna, Apollon, Vénus, Zarathoustra, Mithra, etc., sans danger d’être poursuivi. Tous ces dieux appartiennent à la mythologie, non à la pratique effective de tout ou partie de la société. Ce sont des dieux dont le législateur et le juge ne se préoccupent pas, parce qu'ils ne correspondent pas à des religions pratiquées par des membres de la communauté nationale.

La notion de blasphème peut intervenir quand une communauté religieuse tente de se défendre contre ce qu'elle interprète comme une agression. Ainsi, en 1988 et 1989, l'épiscopat catholique tente de convaincre les tribunaux d'Allemagne d'utiliser la législation antiblasphème contre des athées qui soutenaient que « l'Église était le plus grand criminel de l'histoire de l'humanité » [5] . Monseigneur Lustiger déclare dans le Figaro du 31 octobre 1991 : « D'autres [publications] ont peut-être une intention plus idéologique lorsqu'elles caricaturent - par ignorance ? - ce que croit l'Église et ce qu'elle enseigne. Elles tournent en ridicule, parfois jusqu'à la calomnie, des hommes et des femmes qui y ont engagé leur vie. Ou encore elles prennent pour objet de dérision le récit de la vie du Christ et ses épisodes que l'iconographie a le plus popularisés. Cet irrespect d'autrui est une atteinte plus grave qu'il n'y paraît au pacte social de toute démocratie. De telles pratiques pourraient être passibles de tribunaux. »

La variabilité de l'importance du blasphème en droit tient surtout au contexte social. Quelle que soit la religion concernée, le recours à cette notion (pour justifier une action quelconque) n'est possible que si le sentiment religieux qui a été blessé est suffisamment fort. Quand ce sentiment est majoritaire, et dans les sociétés caractérisées par un fort degré d'autoritarisme et d'extrémisme religieux, des autorités qui décrètent qu'il y a blasphème lancent l'accusation et peuvent ainsi justifier aux yeux des croyants les exécutions ou les persécutions qui s'ensuivent. Dans ces cas, le problème de « protection des communautés » s'inverse, et devient celui de la protection des minorités persécutées.

2. 3. Laïcité et législation sur le blasphème

La critique de la législation sur le blasphème a une longue histoire, qui remonte au siècle des Lumières.

À cette époque, Voltaire prend le cas du Chevalier de La Barre, dernier cas de torture et d'exécution pour blasphème en France, comme une démonstration de l'obscurantisme des lois religieuses et de la nécessité de la liberté de pensée.

L'affirmation des libertés d'expression et de pensée par la révolution française s'inscrit -de fait- contre ce qu'avait été la position de l'Église dans ce domaine; elle met fin à son rôle historique de fondement de l'ordre social. La loi sur la liberté de la presse de 1881 intervient dans un contexte de laïcité et d'anticléricalisme militants; elle rend légitime des campagnes de presse extrêmement violentes (de part et d'autre), qui achèvent de briser l'idée d'un lien naturel entre État et religion, et conduisent finalement à la Séparation de l'Église et de l'État.

Depuis, cette séparation est garantie par les lois des nations modernes et est entrée dans les mœurs, avec les droits de l'homme en général. La notion de tolérance, - soit l'acceptation et le respect d'une pluralité d'idées et de croyances au sein d'une même société -, la garantie et la protection de la liberté d'expression, et la reconnaissance du pluralisme dans tous les domaines (politique et religieux mais aussi dans les divers secteurs de la société) rendent impensable l'imbrication de l'Église dans les institutions, qui traduisait la centralité de la religion dans la société.

2. 4. Athéisme militant

Le militantisme antireligieux reste actif, et est favorable à la distinction juridique, politique et culturelle moderne qui renvoie la notion de blasphème à la seule sphère du religieux et à celle des croyances particulières. Avec la liberté de pensée qui est un pilier des sociétés démocratiques, l'idée que les Églises puissent poursuivre comme blasphémateurs les incroyants et les athées n'est plus de mise. Pourtant, c'est un thème récurrent dans le discours militant. Des groupes existent en Angleterre qui s'occupent spécifiquement de lutte contre la répression du blasphème. Il n'existait rien de pareil sur le continent européen. C'est pourquoi, prenant en considération l'affaire Rushdie mais aussi et d'abord, chronologiquement parlant, les poursuites contre les athées allemands, un groupe s'est constitué en Belgique en 1989, la Ligue pour l'Abolition des lois réprimant le Blasphème et le droit de s'Exprimer Librement (LABEL). [5] .

Dans ce contexte, le refus de la suppression de l'interdiction du blasphème dans l'Europe occidentale contemporaine, voire le désir de la rétablir là où c'est nécessaire, n'est pas interprété comme le souci de protéger une communauté, mais comme un obstacle dans la lutte contre la religion.
Pour ces associations, il provient sans doute pour une part de milieux qui s'inscrivent dans des courants qui relèvent de la "nouvelle évangélisation"
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