mercredi 28 octobre 2009

UN EXCELLENT ARTICLE DE GUILLAUME DE THIEULLOY DANS "LES 4 VERITES" SUR LA LEGITIME DEFENSE





SECURITE : BIENTOT LA LEGITIME DEFENSE ?

Thieulloy (de) Guillaume
- mardi 27 octobre 2009


Deux faits divers viennent coup sur coup de montrer à la face du monde ce que signifie un monde où la justice est aussi laxiste et inefficace que celle que nous connaissons en France et en Europe. Cela signifie tout simplement que les simples citoyens se trouvent contraints de se défendre eux-mêmes.

D’abord, l’affaire Bamberski. André Bamberski accuse depuis 1982
Dieter Krombach, nouveau compagnon de son épouse, d’avoir tué sa fille Kalinka après l’avoir violée.

Krombach avait été condamné par la justice française par contumace, mais l’Allemagne refusait de l’extrader.

On ne cesse de nous rebattre les oreilles des merveilles de la coopération européenne, mais nous ne sommes même pas capables de faire appliquer une décision de justice dans l’espace de Schengen !

Autant dire que cet espace est une passoire pour les criminels et les clandestins, mais un ensemble de frontières hermétiques pour la justice et la police…

Bref, André Bamberski, après 27 ans d’attente, décide de prendre les choses en main et accepte la proposition qu’un inconnu lui fait : se saisir du meurtrier présumé pour le forcer à comparaître devant la justice française.

Bien sûr, le rapt n’est pas recommandable. Mais qu’est-ce qui est le plus grave : qu’un citoyen décide de contraindre par la force un adversaire à comparaître devant la justice, ou que la justice soit incapable de faire respecter ses décisions ?

Deuxième fait divers, que nous révèlent nos amis de SOS Éducation (dont vous pouvez signer la pétition de soutien à l’adresse suivante :

<http://soseducation.com>). Un élève pénètre par effraction au domicile de son professeur à Juvignac (Hérault) et, probablement pour se venger d’une mauvaise note (!), contraint sous la menace d’une arme toute la famille de ce dernier à se coucher par terre. Il les asperge d’essence et les menace de les « immoler » par le feu. Pour sauver les siens, le professeur se redresse, parvient à maîtriser son agresseur, le plaque à son tour à terre. Un peu trop fort. L’agresseur meurt d’une attaque cardiaque.
Résultat : quand la police arrive sur les lieux, elle embarque le professeur, accusé d’homicide volontaire !

Là encore, qu’est-ce qui est le plus grave : qu’un citoyen tue son agresseur en se défendant et en défendant sa femme et son fils ?
-Ou que le degré d’insécurité et de mépris pour l’autorité soit tel dans ce pays qu’un élève puisse venir armé et cagoulé en pleine nuit au domicile de son professeur pour le tuer de façon atroce, simplement parce qu’il ne serait pas satisfait de ses notes ?

Bien entendu, un homicide ou un rapt sont des affaires gravissimes. Mais, bon sang ! quand les prétendues « élites » politico-médiatiques vont-elles comprendre ?

Cette « légitime défense », nous nous passerions volontiers de l’exercer…
si l’autorité publique protégeait nos biens, nos proches et nos vies.

À l’heure actuelle, la justice semble ne servir qu’à relâcher les criminels pour vice de procédure ou pour bonne conduite ; la police semble ne servir qu’à taxer les automobilistes qui rouleraient à 135 km/h sur l’autoroute.

Ne comprenez-vous donc pas que la révolte gronde et que, si l’État ne fait pas son boulot, nous serons tous contraints de le faire à sa place ? Ce sera moins propre. Ce sera autrement plus sanglant. Et ce ne sera même pas toujours juste et équitable.

Mais quel choix nous laissent ces juges post-soixantehuitards pour qui les bourreaux sont toujours des victimes et les victimes des « salauds de bourgeois » qui ont provoqué leurs agresseurs ?

Bien sûr, la « légitime défense » ramène la société à la loi de la jungle. Mais n’y sommes-nous pas déjà ?

Quand les criminels disposent d’une totale liberté pour acquérir des armes à feu, d’un droit d’appliquer la « peine de mort » sans procès, où est le danger ?


Dans la liberté de se défendre pour les citoyens ou dans l’incurie d’un État tellement bouffi de nos impôts qu’il est devenu incapable d’exercer ses missions prioritaires ?

Je ne souhaite évidemment pas que nous en venions à une société où chacun se défendrait et se ferait justice tout seul. Mais, comme n’importe quel père de famille, je suis bien forcé de penser : « Et si c’était ma fille ? » Et je suis donc solidaire d’André Bamberski et de ce professeur, contre leurs bourreaux.

Prenez garde, juges, policiers, politiques ou journalistes, qui ne cessez de cracher au visage des victimes et d’encenser les bourreaux, soi-disant victimes de la société, vous préparez les conditions d’un vrai retour à la barbarie !

(www.les4verites.com)
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