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12 septembre 2009
La fidélité : première caractéristique de l'évêque
Ce matin, dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a consacré 5 nouveaux évêques. Extrait de son homélie :
Michel Janva
"La première caractéristique, que le Seigneur exige du serviteur, est la fidélité. On lui a confié un grand bien, qui ne lui appartient pas. L'Eglise n'est pas notre Église, mais Son Église. Le serviteur doit rendre compte de sa gestion du bien qui lui a été confié. Ne lions pas les hommes à nous, ne cherchons pas le pouvoir, le prestige, l'estime de nous-mêmes. Conduisons les hommes vers Jésus Christ et ainsi vers le Dieu vivant. Ainsi, nous les introduisons dans la vérité et dans la liberté qui vient de la vérité. La loyauté est altruisme, et ainsi elle est vraiment libératrice pour le ministre lui-même et pour ceux qui lui sont confiés. Nous savons comment les choses dans la société civile et, assez souvent, même dans l'Eglise souffrent du fait que beaucoup de ceux auxquels une responsabilité a été confiée, travaillent pour eux et non pour la communauté. Le Seigneur trace en quelques lignes un tableau du mauvais serviteur, qui commence par s'enivrer et battre les travailleurs, trahissant ainsi l'essence de sa fonction. En grec, le mot qui signifie "fidélité" coïncide avec celui qui veut dire «foi».
La fidélité du serviteur de Jésus-Christ consiste précisément dans le fait qu'il ne cherche pas à adapter la foi à la mode de l'époque. Seul le Christ a les paroles de la vie éternelle, et ces mots, nous devons les apporter aux gens. Ils sont le bien le plus précieux qui nous a été confié. Une telle fidélité n'a rien de stérile ni de statique, elle est créatrice. Le maître réprimande le domestique qui avait enterré le bien qui lui avait été confié afin d'éviter tout risque. Avec cette fidélité apparente, le serviteur a en fait mis de côté le bien du maître, afin de se consacrer exclusivement à ses affaires.
La fidélité n'est pas peur, mais elle est inspirée par l'amour et par son dynamisme. Le maître fait l'éloge du serviteur, qui a fait fructifier son bien. La foi a besoin d'être transmise: elle a été livrée non seulement pour nous, pour le salut personnel de nos âmes, mais pour d'autres, pour ce monde et pour notre temps. Nous devons la placer en ce monde, afin qu'elle devienne en lui une force vive, pour augmenter la présence de Dieu en lui."
(www.lesalonbeige.blogs.com)
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