dimanche 13 septembre 2009

NOUS SOMMES TOUS DES RACISTES !***BLOG-NOTES N°60

Aujourd'hui c'est Hortefeux, la semaine dernière c'était d'Anglade.

Gorge Frêche pensait qu'il y avait trop de blacks dans l' Equipe de France;
pour Chirac, la cuisine africaine sentait mauvais.

On pourrait multiplier les exemples ad nauseam.

De toute évidence le racisme -ou plutôt l' altero-phobie (le rejet de "l'autre"),
n'est ni de droite, ni de gauche : c'est le propre de l' Homme.

Les Arabo-musulmans et les Africains sub-sahariens qui sont aujourd'hui, les plus nombreux, en France, à dénoncer le racisme (même dans "Tintin"), figurent par ailleurs, parmi les plus antisémites les plus zélés (eux-mêmes se décrivent comme anti-sionistes...) : il faut se donner la peine de surfer sur leurs blogs "communautaires"; c'est très instructif.

Les Juifs, quant à eux, fondateurs du MRAP (une initiative du PCF) et omniprésents dans les associations anti-racistes, sont à la pointe de la propagande homophobe.

Ils se plaignent -à juste titre- d'avoir été persécutés, dans tous les pays où ils ont
été amenés à séjourner, depuis 135 AD (chute de Massada et début de la grande diaspora), mais se sont empressés, dès leur retour sur la terre de leurs ancêtres,
de persécuter, une autre minorité : les homosexuels.

On connait les évènements qui se sont déroulés récemment en Israêl, et qui sont
le fait de Juifs ultra-ordthodoxes -mais en France, Josy Eisenberg, pour ne citer que lui, ne rate jamais une occasion sur Antenne 2, de dénoncer ces "malades".

La très vertueuse Gauche, toujours prête à défendre ses potes immigrés,
pratique une autre forme d' altero-phobie : la haine des "bourgeois"
(à ce sujet, je n'ai jamais réussi à obtenir une liste de critères objectifs permettant de classer quelqu'un dans cette catégorie; et en particulier: quel est le salaire minimum pour pouvoir être honoré du titre de "prolétaire" ?).

Quoiqu'ils puissent déclarer publiquement, en leur for intérieur, ils sont les héritiers spirituels des ouvriéristes staliniens, qui envoyèrent des milliers de "bourgeois" (et d'aristocrates) se faire rééduquer dans l'archipel du goulag,
non pour ce qu'ils avaient fait -mais pour ce qu'ils étaient.

J'ai vécu cet ostracisme, dans les Universités parisiennes, où des graffiti
(les "affiches des pauvres"...) annoncaient que le peuple aurait ma peau...

Aujourd'hui, je suis vieux; le peuple n'a pas eu ma peau, mais cette longévité relative, me fournit maintenant l'opportunité de faire l'expérience d'une autre forme d'altero-phobie : le racisme "anti-vieux".

En fait, il n'est pas nécessaire d'avoir, comme moi, 71 ans, pour faire l'objet
de ce type de rejet.

Dans le monde du travail, de nos jours, il ne suffit pas pour être embauché,
d'avoir l'accord du Patron. L' équipe en place est également consultée.
Elle est, le plus généralement composée de personnes ayant entre 20 et 35 ans
et elle n'accepte que très rarement des hommes et des femmes ayant dépassé cet âge.
C'est la une des causes principale du chômage des hommes (et des femmes)
d'âge mûr -que vous n'entendrez jamais dénoncée par un responsable syndical.

L' ETHOLOGIE VOUS CONNAISSEZ ?

Ce que l'on appelle "racisme" (ethnique), et qui n'est qu'une variante de l'altero-phobie, e est malheureusement, une fatalité neurobiologique.

Il s'agit d'une stratégie évolutivement stable, héritée de nos ancêtres les animaux :
nous sommes programmés, depuis des millénaires, à diviser le monde en deux catégories -"nous" et "eux".

Le racisme ressortit à l'archaïsme tribal originaire; il est tapi au plus profond de notre cerveau "reptilien".

(je reproduis ici un extrait d'un article publié précédemment
dans
"LES 4 VERITES" N°413) :

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L’éthologie humaine explique certains de nos comportements comme des
« reliquats » du comportement (Grec : ethos) animal, (primat de la perpétuation de l’espèce, territorialité… et surtout « dominance »).


L’Homme n’est pas simplement « un loup pour l’Homme », comme le pensait Plaute, mais c’est également un être qui, par ses mœurs, est très proche de ce canidé.

Le loup, « animal social », vit en meute : une structure fortement hiérarchisée, ayant à sa tête un couple « dominant » (dit « alpha »), seul autorisé à se reproduire.
Viennent ensuite deux ou trois « bêtas », ou prétendants. Ce sont des rivaux, toujours à l’affût de la moindre défaillance du mâle dominant, et prêts à tout moment à le supplanter.

Le gros de la meute est composé de « lambdas » (ou suiveurs) :
ils illustrent la maxime de Mussolini : « Le peuple est une putain qui suit le proxénète gagnant. »

Enfin, tout en bas de la hiérarchie, le mâle (ou la femelle) « oméga ».

C’est le plus faible : chétif, parfois blessé, il est rejeté par la meute, et plus particulièrement par les « lambdas », qui déchargent sur lui toute la frustration générée par leur statut de « soumis », le harcelant sans cesse, et l’empêchant
même de se nourrir.


C’est l’un des aléas de l’évolution (qu’un Grand Architecte de l’Univers, omnipotent, omniscient… et très miséricordieux aurait su éviter), que le cerveau
le plus ancien, hérité de nos ancêtres les hominidés, n’a pas disparu (comme il aurait pu le faire), laissant place à des cerveaux plus évolués.


Bien au contraire, depuis plusieurs dizaines de « millions » d’années (nous sommes loin des 5 763 ans du calendrier juif…), ce cerveau, dit « reptilien » demeure présent :
tapi derrière le cortex et le néocortex, il recèle nos instincts les plus « basiques » et manifeste, dès que l’occasion se présente, son « animalité ».

Selon les éthologistes, c’est lui que les théologiens monothéistes ont surnommé le Mal… parfois le « serpent ».

Nous lui devons notre désir insatiable de « dominance » (volonté de puissance ?) – la voie choisie par l’évolution (j’évite volontairement d’utiliser le concept de
« Nature »), pour assurer la perpétuation de l’espèce.

Chez les animaux, la parade amoureuse (comme la « roue » du paon) , est identique à la parade d’intimidation, destinée à écarter les rivaux (« bétas »).

Les pulsions agressives constatées chez les humains, le désir d’intimider, voire d’humilier l’autre (le « sadiser », comme disent les « psy »), ne sont donc pas des comportements pathologiques :
« Ils ressortissent à des motivations enracinées dans les couches profondes et phylogénétiquement anciennes du comportement social » (Konrad Lorenz).

Au concept de « bouc émissaire » (une géniale invention de la caste religieuse
juive : Lev 16:21) à qui le Christianisme a conféré un caractère rédempteur
(voire « Christique ») et que les Marxistes ont instrumentalisé en lui attribuant une fonction sociale (soupape de sûreté en périodes de crise économique), je préfère celui de « souffre douleur ».


Cet « oméga » humain a toujours été – et sera toujours – présent dans nos sociétés, même les plus « civilisées » :
c’est, au niveau individuel, le « bleu » de la chambrée militaire, le « bizut » des rentrées universitaires…
C’est cet ado de 15 ans (de Brest) torturé par des camarades lors d’un séjour en Zambie.
C’est, en un mot, le plus faible (physiquement ou mentalement), le plus vulnérable du groupe, sur qui les « lambdas » se déchaînent à chaque fois qu’ils sont en mesure de le faire « impunément » :

ils donnent ainsi libre cours à leur instinct de « dominance » que M. Freud
(élève de Krafft-Ebing) qualifie à tort de « sadisme » et de « perversion ».


Des pulsions naturelles :

Il s’agit en fait d’un comportement tout à fait « naturel » que l’on retrouve chez
tous les mammifères sociaux, et plus particulièrement chez les primates dont
95 % des gènes sont identiques aux nôtres.

Au niveau collectif, ce sont les minorités ethniques, religieuses… ou sexuelles
(100 000 homosexuels furent gazés à Auschwitz, en vertu des préceptes bibliques – Lev 18:22 – assimilant cette pratique à l’idolâtrie, le mot hébreu « Tohevah » signifiant à la fois « abomination/homosexualité » et « idolâtrie »), rendues particulièrement vulnérables par leur « particularisme » et surtout leur
« visibilité », constituant ainsi des cibles de choix pour la canaille, le lumpen,
la chienlit et autre racaille, en quête permanente de souffre-douleur.
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Toutes les jérémiades des "humanistes larmoyants" -et ils sont légion- n'y feront rien !

Alors cessons de jouer les
Tartuffe et de prétendre que l'Homme a été créé à l'image de Dieu.

L'Homme est en réalité un prédateur impitoyable, constamment à la recherche
de proies
faciles : aucun discours moralisateur ne saurait l'arrêter.

Il n'y a qu'une chose qu'il comprenne : la force.

Et la seule chose que nous puissions faire, c'est nous unir et nous défendre
-par la force- contre les prédateurs les plus menaçants.


Vous voyez de qui je veux parler ?

Jean-Pierre Pagès-Schweitzer
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