LES NATIONALISTES SERBES S'ALLIENT AUX MUSULMANS ALBANAIS...CONTRE LES PEDES !

BELGRADE

Serbie: les homosexuels renoncent à la Gay pride, les nationalistes exultent

Par AFP, publié le 19/09/2009 à 13:20 - mis à jour le 19/09/2009 à 16:12

• 
  

BELGRADE - La Gay pride prévue dimanche dans le centre de Belgrade a été annulée samedi par ses organisateurs, les autorités serbes les ayant avertis que les risques de violences de la part d'éléments "extrémistes" homophobes étaient trop élevés.

AFP/Andrej Isakovic

Les organisateurs(trices) de la Gay pride de Belgrade s'adressent aux médias, le 19 septembre 2009.

Plusieurs mouvements ultra-nationalistes ont aussitôt exulté à cette nouvelle, se réjouissant, selon les termes de l'un d'entre eux, que "les infidèles et les satanistes ne passeront pas".

Le Premier ministre serbe, Mirko Cvetkovic, a proposé samedi aux organisateurs que le rassemblement homosexuel se tienne pour des raisons de sécurité non pas dans le coeur de la capitale, où il était prévu depuis des semaines, mais plutôt à Usce, un espace vert séparé du centre ville par le fleuve Sava, a indiqué à l'AFP une organisatrice, Dragana Vuckovic.

"C'était pour nous inacceptable. Nous avons en conséquence décidé de renoncer" à l'événement, a-t-elle ajouté. Tenir un rassemblement "dans un champ" n'a aucun sens lorsqu'il s'agit de revendiquer l'égalité en matière de droits, a-t-elle souligné.

Rien que sur le plan symbolique, un tel rassemblement de la part d'un "groupe marginalisé" doit se tenir dans le centre de la capitale, a souligné Dragana Vuckovic à la télévision B92.

Le rassemblement gay devait se tenir dimanche à partir de 11H00 (09H00 GMT) devant la faculté de philosophie, en plein coeur de Belgrade.

AFP/Andrej Isakovic

Une banderole anti Gay Pride déployée par les supporteurs du Partizan Belgrade FC, lors du match contre Toulouse, le 17 septembre 2009 à Belgrade

La tension et la nervosité des autorités étaient palpables depuis plusieurs jours, surtout depuis l'agression dont a été victime jeudi soir à Belgrade un supporteur français de football, Brice Taton, grièvement blessé par des supporteurs du Partizan Belgrade.

Les autorités ont certainement vu dans cette agression par des éléments incontrôlés un avant-goût de ce qui pouvait se passer à l'occasion de la Gay pride, dont la préparation a suscité la fureur des mouvements ultra-nationalistes. Ceux ci ont multiplié récemment les propos menaçants.

Les autorités serbes, le président Boris Tadic en tête, ont lancé vendredi un avertissement aux possibles fauteurs de troubles, le ministre de l'Intérieur, Ivica Dacic, allant jusqu'à qualifier l'atmosphère à Belgrade d'"électrique". L'agression contre le supporteur français démontre ce dont sont capables les "groupes extrémistes", avait ajouté le ministre.

Le premier rassemblement public d'homosexuels serbes s'était achevé dans la violence, en 2001 à Belgrade, les forces de l'ordre n'ayant pas été en mesure de contenir des assaillants ultra-nationalistes, auxquels s'étaient joints des supporteurs de football précisément et des skinheads.

Huit ans après, alors que la Serbie compte présenter sa candidature à l'Union européenne d'ici la fin de l'année, une Gay pride à Belgrade est annulée.

Plusieurs mouvements ultra-nationalistes serbes ont exulté samedi en apprenant l'annulation du rassemblement de dimanche.

C'est "une grande victoire de la Serbie normale
et des citoyens face à la force et aux menaces",

ndlr: La Serbie sera encore plus "normale", lorsque les Albanais y appliqueront la charia !

a déclaré le Mouvement populaire serbe (SNP) 1389.

Comme dans un geste de défi, ce groupuscule ultra-nationaliste a annoncé son intention d'organiser dimanche matin une "fête populaire serbe" ouverte
"aux personnes sexuellement non-déviantes" devant la faculté de philosophie de Belgrade, à l'endroit même où devait commencer la Gay pride.

Un autre groupuscule ultra-nationaliste, Nasi (Les nôtres) a vu dans l'annulation du rassemblement homosexuel "le début de la fin pour tous ceux qui depuis des années couvrent la Serbie de boue et insultent l'église orthodoxe serbe et ses fidèles".

"Les dirigeants de l'UE et de l'Amérique qui soutiennent les (homosexuels) doivent savoir que tant qu'il y aura des Serbes orthodoxes, il n'y aura pas de défilé d'homosexuels en Serbie".

----------------------------------------------------------------------------------------

	» 09/15/2009 15:18 PAKISTAN Punjab: young Christian man accused of blasphemy killed in prison by Fareed Khan Fanish, 20, was arrested last Saturday. His death was “judicial murder” according to human rights activist. The day before a Muslim mob attacked members of the dead man’s Christian community, setting fire to their church. Pakistani extremists are funded by Saudi “charities.” Sialkot (AsiaNews) – The young Christian man who was arrested on 12 September in a village in Punjab accused of blasphemy was killed last night in prison. Police had Fanish, 20, remanded into their custody in order to continue their investigation. This morning prison guards in Sialkot district prison found the lifeless body of the young man with visible signs of injuries. For Nadeem Anthony, member of the Human Rights Commission of Pakistan (HRCP), his death was judicial murder. Condemning in the strongest terms the latest anti-Christian outrage, the activist told AsiaNews that for police the young committed suicide by hanging himself in jail, something that for him does not make sense. Instead, “it is a torture killing” because “we can see signs of torture on his body in the picture.” AsiaNews also received photos of the lifeless body. In it the type of injuries that can be seen appear unrelated to strangulation by hanging. The body is at the disposal of the legal authority, which has ordered an autopsy at Sialkot’s Civil Hospital. Fanish (pictured in prison) was arrested last Saturday after accusations of blasphemy were made against him. A day earlier a Muslim mob had gathered in front of the church in the village of Jaithikey, not far from the town of Samberial, in the district of Sialkot (Punjab), to teach the local Christian community a “lesson”. Extremists damaged the building before setting it on fire. They also pillaged two homes near the church. A relationship between the 20-year-old Christian man and a young Muslim woman appears to be the cause of the turn of events. Fanish was accused of provoking the young woman and of throwing away a copy of the Qur‘an she had in her hands. Fr Emmanuel Yousaf Mani, director of the National Commission for Justice and Peace (NCJP) of the Catholic Church, said that “Muslims cannot stand the idea that a Muslim woman might fall in love with a Christian.” Yesterday the NCJP expressed “grave concern’ over the rising tide of violence against religious minorities, all in the name of the blasphemy law. For Catholic activists, urgent government measures are need. It is increasingly clear that profanations of the Qur‘an are just excuses used to attack non-Muslims, who are increasingly victimised and persecuted by Islamic fundamentalists. In another incident, also last Saturday but reported only today, a Christian settlement in Ghaziabad, a neighbourhood in Orangi Town, near Karachi (Sindh), was attacked by a mob of Muslims, enraged by blasphemy charges against a 40-year-old Christian man called Lawrence. After repeatedly attacking the man’s house with stones and rocks, the mob attacked local Christians and tried to storm the local Catholic Church. Only a quick intervention by police prevented a blood bath. Still police arrested Lawrence’s nephew, Shahkeel. The accused man went into hiding. Violence action by Pakistani Islamists is funded by foreign jihadist organisations. In fact, the Arab Herald recently reported that a Saudi charity gave 15 million dollars to a pro al-Qaeda militant organisation. The Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP) is said to be preparing to strike Punjab’s main cities. In conjunction with the Sipah-e-Sahaba Pakistan (SSP), the TTP is also planning to attack Pakistani Shiites. Sources told AsiaNews that the al-Qaeda-linked SSP was involved in the anti-Christian attacks in Gojra where several people were killed. The Al-Haramain Foundation, an organisation banned by the UN Security Council for its links to al-Qaeda, reportedly funded the attacks.

(www.lexpress.fr) §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§