| Girot de Langlade : encore plus fort que la double peine |
| Rouxel Jean
- mercredi 19 août 2009
racisme Le 14 août, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a décidé de suspendre de ses fonctions le préfet Paul Girot de Langlade. Motif : ledit préfet est poursuivi par un agent de sécurité de l’aéroport d’Orly pour insulte raciste.
Vous avez bien lu : est poursuivi, et non : est condamné. Si le préfet Girot de Langlade avait été condamné, le suspendre de ses fonctions aurait pu se comprendre.
Notons tout de même que cela eût constitué exactement ce que l’on appelait naguère la « double peine » – dont chacun sait qu’elle a été abolie, parce que soit-disant scandaleuse. Nous constatons donc avec intérêt que la « double peine » n’est pas toujours scandaleuse. Elle n‘est pas scandaleuse pour un automobiliste qui, pour une même infraction, perd des points sur son permis et paie une amende – c’est-à-dire qu’il est sanctionné à titre administratif et pénal. Et la « double peine » n’est donc pas non plus scandaleuse pour les préfets, qui peuvent se voir condamner également au pénal et au plan administratif.
Dont acte. Nous savons désormais que la prétendue « double peine » ne posait un problème que pour les immigrés. À vrai dire, nous nous en doutions un peu, mais nous en avons une preuve tangible.
Il serait plus simple de dire que les immigrés, clandestins ou non, sont dispensés d’obéir à nos lois !
Mais, comme je le disais plus haut, le Préfet Girot de Langlade n’a pas été condamné. C’est donc « encore plus fort » que la « double peine ». Il faut dire que l’accusation est la pire accusation de code pénal bien-pensant actuel : le préfet n’est pas accusé de pédophilie ou d’assassinat, mais, bien pire, de propos diffamatoires à caractère raciste.
Il suffit donc désormais d’accuser son voisin – pour autant qu’il ne soit pas immigré, cela va sans dire – de propos raciste pour obtenir de son employeur qu’il le vire, de la police qu’elle lui retire son permis de conduire, de sa femme qu’elle divorce… C’est sans doute ce que l’on appelle la « présomption d’innocence » !
Pour la petite histoire, le préfet a des circonstances aggravantes : par deux fois, il a été accusé de racisme devant les tribunaux. Par deux fois, il a été relaxé. Voilà qui devrait induire ses supérieurs à la prudence, pensez-vous ? Mais non, voilà qui justifie la plus extrême sévérité de ses supérieurs. Il est surprenant que l’on n’ait pas encore rétabli la peine de mort pour ce malheureux préfet… toujours « présumé innocent », mais déjà condamné par la bien-pensance moderne !
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