OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE
Connaissant la dérive contemporaine qui revient à qualifier l’islamophobie (aversion envers l’islam) de racisme et compte tenu de l’organisation de cette nouvelle institution autour de la mosquée (une preuve de plus que la mosquée sert à faire surtout de la politique), l’avenir de cette institution semble tout dessiné.
Le terrorisme intellectuel est à présent institutionnalisé en France.
Depuis le 4 juin, une cellule de veille des actes anti-musulmans, présidée par le procureur général à la cour d'appel de Lyon, Jean-Olivier Viout, est en place dans le département de l'Ain. Elle l'est aussi dans le Rhône et dans la Loire.
À l'instar de la cellule créée pour les infractions à caractère antisémites.
Cette structure de vigilance réunit magistrats et responsables de la communauté musulmane.
Elle est destinée à pointer et suivre les infractions à connotation anti-musulmanes:
Cette cellule de vigilance couvrant les trois départements, a valeur de test et pourrait être conduite ensuite sur tout le territoire national.
Affiliée au Conseil régional du culte musulman (CRCM-Rhône-Alpes),cette cellule, qui compte quatre délégués pour l'Ain, a pour mission de collecter toutes les infractions à connotation anti-musulmanes portées à sa connaissance et à faire remonter ces informations aux procureurs de la République.
« Sa création a été imaginée après l'incendie de la mosquée de Saint-Priest en décembre 2008.
La communauté musulmane avait été très choquée.
Azzedine Gaci, le président du CRCM Rhône-Alpes avait alors alerté la justicedu nombre croissant d'actes racistes passés sous silence et qui ne trouvaient pas de suites judiciaires » témoigne Toufik Chergui, Oyonnaxien, membre de la cellule de veille de l'Ain et secrétaire général du CRCM Rhône-Alpes.
Avec lui siègent Achim Inal, chef de ligne chez Grosfillex à Arbent, Sadia Rahho, avocate à Bourg-en-Bresse et Adbullah Demirbas, chef d'entreprise à Saint-Martin-du-Fresne.
C'est lui le référent « Ain » de la cellule de veille.
« Il s'agit de changer les mentalités et de rappeler fermement que les actes anti-musulmans sont des délits et qu'ils sont punis comme tels. On veut lutter contre la banalisation de ces actes.
Pour les plus graves, la réponse doit être judiciaire.
L'objectif n'est pourtant pas la seule répression, il s'agit aussi de régler de façon efficace et encadrée, parfois à l'amiable, des problèmes qui pourrissent souventle quotidien de la communauté.
La finalité, c'est le mieux vivre ensemble continue Toufik Chergui.
« Attention, prévient-il, il ne s'agit pas de faire une chasse aux sorcières.
Nous ne suivrons que des dossiers réels et solides.
Dans l'Ain, chaque association, chaque mosquée doit désigner un rapporteur des actes anti-musulmans à la cellule.
C'est elle qui jugera ensuite de la pertinence à poursuivre les choses.
Il s'agit ainsi de donner une écoute et d'éviter que les victimes d'agressions racistes se fassent justice elles-mêmes ».
Une première réunion d'informations a eu lieu à la mosquée de Geilles à Oyonanx dernièrement.
Des représentants de la communauté musulmane de Bourg-en-Bresse, Bellegarde, Oyonnax et Nantua étaient présents.
Depuis sa création, la cellule de veille des actes anti-musulmans de l'Ain a été saisie à une reprise.
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