mercredi 19 août 2009

DEUX JEUNES CONNARDS, SE RECLAMANT DU "WHITE POWER" TAGUENT UN LIEU DE CULTE MUSULMAN

Deux jeunes illettrés ("on en a mare des bougnoule") (sic), se réclamant du "white power",

taguent et profanent un lieu de culte musulman à Toul (Meurthe-et-Moselle).

Ils sont décrits comme appartenant à la "mouvance skin".

C'est peut-être l'occasion pour moi, de parler un peu de ces jeunes, qui constituent
généralement le "service d'ordre", des formations politiques d'extrême droite,
que d'aucuns préfèrent qualifier de "droite nationale".

On les trouve au FN, comme au MNR; mais également à Terre et Peuple ou encore
à l'Oeuvre Française : mais ceux-là sont en quelque sorte "apprivoisés".
Ils acceptent d'être encadrés -mais il faut les avoir à l'oeil, si l'on veut éviter les bavures.

J'en parle en connaissance de cause, puisque lors des élections, les candidats sont bien contents de pouvoir les utiliser, afin de protéger les colleurs d'affiches et les distributeurs
de tracts -en particulier dans les marchés.

Mais il existe également une autre catégorie de skinheads, encartés dans aucune

formation politique : des "autonomes", des électrons libres, qui s'agglutinent auxdites
formations,lors de manifs -comme le défilé du FN, le 1er mai.

C'est dans cette catégorie qu'il faut situer les auteurs des tags de Toul.

Il s'agit de jeunes paumés qui font des graffiti de "croix gammées", mais qui ne savent pratiquement rien de la seconde Guerre Mondiale.

Ils n'ont pas d'idéologie particulière : ils sont skinhead, mais tel Lacombe Lucien,
c'est purement circonstantiel; ils auraient pu aussi bien être redskin.

Ce qu'ils veulent avant tout, c'est trouver un exutoire à la rage et à la haine
qui les possèdent : casser du bougnoule, du youpin...ou du pédé -voire du clodo, comme dans orange mécanique.

Ils ne ressortissent pas à la politologie...mais à la psychiatrie (DSM IV: personnalité anti-sociale).

Je suis d'extrême droite -eux non.


Jean-Pierre Pagès-Schweitzer
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Les White Power, néonazis et suprémacistes blancs

Articles connexes : Skinhead nazi et NSBM.

Skinhead nazi

Ouvertement nazis, donc racistes. On parle aussi de boneheads (littéralement, crâne d'os), terme péjoratif utilisé par leurs opposants (tous les autres skinheads), ou de naziskins. Ils sont très actifs (et ont été assez répandus en France dans la période 1985-95, où ils représentaient alors la majorité des skinheads) et regroupés dans diverses organisations telles Blood and Honour, Hammerskins ou Combat 18, un groupe terroriste organisé à partir du kop fasciste des Chelsea Headhunters. Ces boneheads WP sont très visibles en Scandinavie, en Allemagne de l'Est (ex-RDA), dans certaines régions des États-Unis (où ils sont organisés en réseau avec d'autres organisations d'extrême-droite comme le Ku Klux Klan), ainsi qu’en Europe de l’Est, notamment en Pologne, Serbie ou surtout Russie, pays qui compte le plus grand nombre d'entre-eux (où ils défraient souvent la chronique par leurs nombreuses agressions contre des immigrés ou Russes orientaux, allant couramment jusqu'au meurtre).

Le look se distingue un peu du look skinhead : il est franchement paramilitaire, les cheveux sont généralement rasés à blanc. Les insignes sont la croix gammée, les écussons de la LVF ou de la division Das Reich, la croix celtique, les galons de la Wehrmacht ou de la SS... Notons qu'en France, le port ostensible des insignes du Troisième Reich ou de l'Etat Français est interdit par la loi. La symbolique germanique, viking ou celte est souvent utilisée par les skinheads néonazis qui marquent ainsi leur rejet des valeurs judéo-chrétiennes et prônent un retour au paganisme indo-européen. L'usage de l'imagerie celte ou germanique est une récupération. Tous les mouvements qui se réclament du paganisme, du celtisme etc ne sont pas néonazis, ni même nationalistes. Les naziskins se reconnaissent grâce au sigle NS (national-socialiste, c'est-à-dire nazi), généralement accolé au nombre 88 (pour HH, huitième lettre de l'alphabet et initiales de "Heil Hitler", ou pour SS, huitième lettre à l'envers de l'alphabet). La marque Lonsdale a longtemps été la préférée des néonazis car en ouvrant partiellement le blouson sur le t-shirt on peut lire NSDA, qui sont les initiales de National-Sozialistische Deutsche Arbeiter (travailleurs national-socialistes allemands). Ces initiales renvoient à NSDAP, "National-Sozialistische Deutsche Arbeiter Partei", le parti nazi de Hitler. Cependant les propriétaires de la marque ont beaucoup communiqué sur le fait que le champion de boxe Lonsdale, à l'origine de la marque, a créé à Londres la première salle d'entraînement ouverte aux noirs. Il n'y a jamais eu de lien officiel entre la marque Lonsdale et l'extrême-droite. Les naziskins ont aujourd'hui leurs propres marques et sigles emblématiques.

Les skinheads néonazis se réclament aussi de la classe ouvrière. Dans les années 1980 beaucoup d'entre-eux se considéraient comme les fils spirituels des SA (Sections d'assaut, brigades de militants nazis des années 1930 en Allemagne). Ces SA tenaient un discours à la fois nationaliste, raciste mais aussi social et étaient issus du monde ouvrier et de la petite bourgeoisie. Ils réclamaient des mesures sociales avancées et la constitution d'une armée populaire. Leurs chefs furent exécutés et leurs organisations absorbées par les SS aux ordres d'Hitler lors de la nuit des Longs Couteaux en 1934.

Le lien qui unit les naziskins du monde entier est le racisme : ils pensent représenter l'élite de la race blanche européenne et se préparent à la « guerre des races ». En Amérique du Nord, le terme « suprémaciste » désigne ceux qui croient en la supériorité de la race blanche. Dans certains pays, comme la France, où il est très mal vu de se dire raciste, l'extrême-droite recoure à l'euphémisme « ethnoséparatiste » (partisan de la séparation des ethnies).

La musique des naziskins est le RAC : Rock Against Communism. La plupart des groupes rac sont diffusés de façon discrète, par la vente par correspondance, où lors des concerts. Beaucoup de "distros" (petites organisations indépendantes de distribution musicale) en France ou en Allemagne refusent de vendre des disques rac (soit par antifascisme, soit pour éviter les ennuis). Ceux qui acceptent de distribuer cette musique, comme par exemple Bords de Scène, à Paris, sont alors identifiés par les skinheads antifascistes comme des agents sournois de l'extrême-droite. Chez les skinheads le simple commerce n'est jamais neutre.

Parmi les groupes musicaux néonazis, on peut citer : Les Allemands Landser, les Français Légion 88, Bunker 84, Chevrotine, Division Skinhead, les Australiens Fortress, les Polonais Konkwista 88, les Américains Bound For Glory ou encore les Suédois Pluton Svea. Le groupe de référence reste les Anglais de Skrewdriver (cf la première partie de l'article).

Il existe, depuis quelques années, un rapprochement entre les skinheads white power et les milieux black metal païens aussi appelé NSBM, qui se réclament parfois eux aussi du national-socialisme, créant un style hybride qui commence à prendre une certaine ampleur, notamment en Europe de l’Est et aux États-Unis. Si l'on constate aussi une adhésion aux idées d'extrême-droite dans une partie minoritaire des scènes industrielle et dark folk, la mouvance gothique est loin d'adhérer massivement à l'extrême-droite. Il y a là encore une récupération partielle. Seul le RAC peut être considéré, par les idées qu'il véhicule, comme authentiquement d'extrême-droite. Cependant nationalistes et néonazis fréquentent aussi d'autres univers musicaux qui ne leur sont pas réservés (il serait absurde et anachronique de décréter que Beethoven et Wagner sont nazis sous prétexte qu'Hitler utilisait leur musique lors de ses meetings) (Wikipédia)
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