UN RABBIN IMPLIQUE DANS UN TRAFIC D'ORGANES : RELIGION ET ETHIQUE***Blog-notes N°52

Si tout le monde sait qu'un catholique "pratiquant" (ou un juif pratiquant, ou un protestant pratiquant... et bien sûr un musulman pratiquant), n'est pas nécessairement plus honnête qu'un "mécréant" (athée, agnostique ou libre penseur), cela est déjà moins évident lorsqu'il s'agit d'un "Ministre du culte".
Au siècle dernier, le Français moyen pensait généralement, qu'un prêtre, ou un pasteur, ou un rabbin (à l'époque, on ne savait pas ce qu'était un imam), était une personne qui possèdait un sens moral supérieur à celui du commun des mortels : l'honnêteté des prêtres, que l'on considérait, même s'ils étaient "diocésains", comme ayant fait voeu de pauvreté, était patente ; et leur discrétion (secret de la confession oblige) comme totalement garantie.
De nos jours, leur cote (toutes religions confondues) a considérablement baissé.
Les affaires de pédophilie, au sein du clergé, ont démontré que les "hommes de Dieu" ne semblaient pas pouvoir "résister à la tentation", plus facilement que leurs ouailles.
On apprend aujourd'hui l'arrestation du Rabbin américain Levy-Izhak Rosenbaum (le Figaro), impliqué dans une affaire de trafic d'organes (il achetait un rein 10.000 dollars en Israël, et le revendait 160.000 dollars aux USA).
Je ne mentionerai pas les scandales, sexuels et financiers, impliquant des Imams de France - la place me manquerait.
Il n'est donc pas totalement aberrant de se poser la question plus générale, du lien existant entre l'engagement religieux et un comportement globalement "plus" ETHIQUE.
La Morale a toujours été considérée (de tout temps et en tout lieu), comme l'essence même de la religion.
Le CODE HAMMOURABI (1750 BC), des Babyloniens - dont les scribes hébreux se sont largement inspirés pour rédiger les DIX COMMANDEMENTS - édictaient un certain nombre de règles de comportement, censées assurer un minimum d'ordre public, au sein des métropoles de cette antique civilisation du moyen-orient ancien.
C'est devenu, par la suite, la "tarte à la crème" de toutes les institutions religieuses de l'occident :
"pas de religion... pas de morale", "si Dieu n'existe pas... pourquoi respecter les autres", "sans crainte de l'enfer, ou en tout cas d'une punition après la mort... ce serait l'anarchie", etc.
Voila ce que les "Eglises" enseignent, depuis 3.000 ans.
Il semblerait bien qu'aujourd'hui, au XXIème siècle, ce système ne fonctionne plus.
Il est évident que les prêtres pédophiles ne croient plus en l'enfer - s'ils y croyaient, il est peu vraisemblable qu'ils prendraient le risque de brûler dans ses feux - pour l'éternité (c'est long l'éternité...) - contre quelques minutes de jouissance sexuelle, en sodomisant un enfant de choeur.
Il en est de même pour l'enfer d'Allah, où l'on brûle aussi "éternellement" (le théologien musulman Razi, explique dans son commentaire du Coran, que lorsqu'une peau a brûlé, une autre repousse aussitôt ; ce qui permet à l'intéressé de souffrir ces tourments... in secula, seculorum).
Apparemment, cela n'empêche pas les mollahs de violer les jeunes filles vierges, avant de les lapider (car le Coran interdit de mettre à mort une vierge).
Le "Monde à venir" (heb : ha olam ha bah) des juifs est plus discret sur le sort réservé aux "méchants" (heb : rachaïm).
Quoiqu'il en soit, cela ne semble pas avoir eu un effet dissuasif, sur le rabbin Rosenbaum !
Il va donc fallor revoir le problème, et remettre en question la vieille "idée reçue" concernant le lien, supposé, entre la religiosité et l' Ethique.
Il faudra aussi se demander si, finalement, les libres penseurs ne se conduisent pas mieux que certaines grenouilles de bénitier (vous avez compris à qui je pense...).
Jean-Pierre Pagès-Schweitzer
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