UN ARTICLE TRES STUPIDE DE GABRIEL BENDAYAN.... SUR "REBELLES.INFO" !
Le mirage islamiste
Le suicide démographique des Européens, l'émigration d'une partie des classes aisées européennes, l'augmentation démographique de la péninsule arabique et du sous-continent indien, l'entrée programmée de la Turquie dans l'UE et le fait que la majorité de l'immigration africaine en France est de nature islamique font que nous ne partageons pas l'optimisme tout relatif de l'auteur.
Mais comme d'habitude nous respectons et publions le point de vue des auteurs qui ont accepté de participer à l'aventure de Rebelles.info.
Inutile donc de nous demander pourquoi nous publions cet article.
Merci.
Les éditions Tatamis ont publié il y a quelques mois
La Mosquée Notre-Dame de Paris, année 2048 (1),
d’Elena Tchoudinova.
L’auteur russe raconte une France qui, en 2048, est sous la coupe des islamistes, lesquels lui imposent la charia dans sa version la plus brutale.
Pourtant, si ce livre est doté d’une justesse de vue certaine en voyant que l’immigration massive que subit la France depuis 1974 ne peut pas ne pas bouleverser massivement sa structure civilisationnelle, il se trompe à mon avis en imaginant une France islamique.
Pour que la France devienne un régime islamique à la manière de l’Arabie saoudite, il faut deux postulats.
Que les musulmans deviennent majoritaires, et qu’ils soient assez nombreux à être des islamistes purs et durs.
Or, si on regarde les faits froidement, on se rend compte que ni l’un ni l’autre ne risquent d’arriver.
La démographie tout d’abord.
La population musulmane en France ne cesse d’augmenter depuis les années 1960 sous l’effet de l’immigration, au point d’atteindre aujourd’hui les sept millions de personnes, soit un peu plus de 10% de la population française.
L’idée d’Elena Tchoudinova, c’est que sous le double effet de l’immigration et d’une natalité plus importante des musulmans, ceux-ci vont finir par devenir majoritaires.
Or, cela ne va pas arriver pour une simple et bonne raison, qui est que les flux migratoires vont mécaniquement finir par se tarir.
En effet, si l’on regarde la natalité des pays du Maghreb, on remarque que ceux-ci sont dans une phase de transition démographique, et que, dans l’espace d’une génération, ils devraient avoir atteint le solde démographique des pays occidentaux.
À partir de là, le Maghreb devrait en toute logique cesser d’être une terre d’émigration.
Ensuite, on remarque que si les immigrés ont certes une natalité beaucoup plus importante que celle des Français (au point de faire monter les statistiques de façon significative), ce n’est pas le cas de leurs enfants :
les enfants d’immigrés font autant d’enfants que les Français autochtones.
On peut donc estimer que le nombre de musulmans va, dans le courant des prochaines décennies, se stabiliser, et rester constant par rapport à la population autochtone.
C’est largement suffisant pour changer pour au moins un siècle la structure civilisationnelle française, et pour qu’en fait, la France ne soit plus vraiment la France au sens que lui donnait le général de Gaulle, mais quelque chose de nouveau.
Mais ce n’est pour autant pas assez pour arriver à un État islamique en France, on se trouvera plutôt dans une situation voisine de celle des États-Unis avec les Noirs.
D’autant plus que parmi ces musulmans, tous ne sont pas des intégristes,
loin de là.
En fait, on peut même prévoir que l’intégrisme islamique devrait suivre le même chemin que la natalité.
Néanmoins, il faut quand même rester vigilant de ce côté-là :
si l’on peut, de prime abord, avoir du mal à imaginer les racailles de banlieue se ranger sous la bannière de l’islam le plus rigoriste qui soit, il ne faut pas oublier que c’est toujours parmi ce type de population (des jeunes hommes bourrés de testostérone qui n’ont rien à faire de leurs journées) que se sont recrutées les milices des mouvements totalitaires.
Donc, l’État islamique n’arrivera pas.
Hélas, j’aurais presque envie de dire.
Car il faut bien voir la réalité en face : ce sera pire.
Si l’immigration maghrébine va se tarir d’elle-même dans les prochaines décennies, ce n’est pas du tout le cas de l’immigration africaine qui, elle,
va même augmenter.
Là où le monde arabe va rejoindre l’Occident dans son lent suicide démographique, l’Afrique sub-saharienne va, elle, continuer à croître à une vitesse affolante.
D’après les prévisions, ce sera même la seule partie du monde à avoir une natalité supérieure à deux enfants par femme en 2050.
Et les Africains vont vite n’avoir qu’une seule envie :
fuir au plus vite leur continent.
Les guerres en Afrique ne sont pas près de se calmer :
toutes les guerres sont dues, d’une façon ou d’une autre, à la démographie,
et avec une explosion de celle-ci, les affrontements vont suivre.
L’ONU ne pourra guère qu’empêcher les millions de réfugiés qui suivront mécaniquement de mourir de faim et de maladie, et sera ainsi incapable de créer les conditions d’un développement économique serein, sans parler du fait que les guerres ravageront tout (2).
Les centaines de millions de jeunes Africains, sans avenir autre que la guerre et la misère vont, sans aucun doute, partir pour les côtes de l’Europe.
Et ils viendront s’entasser, par dizaines de millions, dans ces banlieues et autres zones où les autochtones sont déjà absents.
Et là, mécaniquement, ils vont créer des communautés distinctes de la communauté nationale (3).
En clair, nous aurons en France la communauté autochtone, la communauté arabe, et la communauté africaine, étant bien entendu que lesdites communautés seront divisées, comme elles le sont déjà, en fonction de la classe, de la nationalité d’origine, de la religion, etc.
Néanmoins, les clivages civilisationnels étant structurants à notre époque,
ce sont eux qui primeront.
(Il n’y a plus guère que Jérôme Leroy qui pense que ce sont les rapports de classe qui priment. D’ailleurs, c’est le dernier marxiste orthodoxe de France.)
En bref, la France (l’Europe aussi d’ailleurs) de demain ressemblera beaucoup au Liban de 1970, c’est-à-dire un pays divisé entre communautés que rien ne rassemble, si ce n’est le lieu où les hasards de l’Histoire les ont fait se rencontrer.
Et comme au Liban, il y a fort à parier qu’un évènement quelconque qui,
en d’autre temps, se serait contenté de faire parler de lui dans les journaux,
sera le facteur déclencheur d’une guerre civile atroce.
Ce qui nous menace, ce n’est pas un État islamique.
Ce qui nous menace, c’est l’horreur absolue.
L’état de nature selon Hobbes : le chaos.
Gabriel Bendayan
pour criticusleblog.blogspot.com
le 27 juin 2009
(http://www.rebelles.info/.)
ndlr: On pourrait se demander, à la lecture de cet article infecte, si M.Bendayan n'est pas subventionné par "al-Qaida au maghreb"....
Mais il faut se rappeler, qu'en 1935, lors de la prise de pouvoir par Hitler,
les rabbins avaient déconseillé aux 500.ooo juifs allemands, de quitter le pays.
Résultats : seulement 250.000 sont partis -les autres 250.000 ont attendu patiemment que la gestapo vienne les arrêter et les déporter vers les camps de la mort.
JPPS
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