ACTION FRANCAISE ETUDIANTE
Le mensonge républicain
Action Française étudiante
édition du 14 juillet 2009
Les hommes de notre génération ont appris l’histoire de France
dans Lavisse qui écrivait : « Le roi avait dans Paris une forteresse appelée la Bastille.
Elle était défendue par une garnison.
Le 14 juillet 1789 le peuple de Paris attaqua la Bastille et la prit.
La Bastille était détestée parce que c’était l’endroit où l’on enfermait les gens sans les juger sur un ordre du roi, appelé lettre de cachet ».
Tel est le credo républicain.
Or le peuple de Paris se fichait bien de la Bastille.
Ce n’était pas sa prison (il était enfermé à Bicêtre).
Les lettres de cachet ne le concernaient pas.
Ensuite elles n’excluaient pas le jugement.
De plus elles n’existaient plus depuis mars 1784 (circulaire de Breteuil).
A la prise de la Bastille, les émeutiers trouvèrent sept prisonniers (!) :
quatre escrocs qui avaient falsifié des lettres de change et relevaient du Châtelet ;
un Irlandais enfermé pour démence : un fou et le comte de Sologne incarcéré à la demande de son père « pour crimes atroces et notoires ».
Le matin du 14 juillet 1789, la garnison qui faisait trembler Paris comptait cent soixante douze hommes.
Les quinze canons des tours ne pouvaient braquer en bas.
Ils ne servaient qu’à tirer des salves et les boulets manquaient.
En face de la porte d’entrée, il y avait encore trois pièces de campagne et douze fusils de remparts, dit « amusettes du comte de Saxe » dont six seulement
étaient en état.
En face, six cents hommes (seulement !) environ représentaient le « peuple »
de Paris.
Dès le matin, des délégations se succédèrent pour demander au gouverneur
M. de Launay, de faire reculer ses canons.
Il n’y eu que quelques insignifiantes escarmouches.
De Launay capitula sans combattre, après promesse que ses hommes, ses officiers et lui-même, auraient la vie sauve…
Après quoi il fut embroché d’une dizaine de coups de baïonnette et un patriote particulièrement égalitaire lui coupa le cou au couteau de poche.
La tête de M. de Launay fut promenée dans Paris pendant trois jours, au bout d’une pique avec un écriteau ainsi conçu :
« De Launay, gouverneur de la Bastille, traître et parjure envers le peuple ».
Cette sordide et sanglante machination, ourdie et menée par une poignée d’enragés (loubards et bandits), tandis que le peuple et les bourgeois de Paris regardaient, médusés et apeurés, derrière leurs volets, a été ensuite magnifié.
On en a fait un fait d’armes, un soulèvement héroïque et populaire, digne d’être, chaque année, rappelé à notre admiration et à notre ferveur par une fête nationale.
Cela ne nous étonne pas.
Nous avons trop vu fabriquer le présent pour être surpris par cette fabrication du passé.
Néanmoins, la démystification d’une falsification historique n’est pas inutile.
Elle nous oblige à réfléchir.
Elle nous force à nous demander si nous voyons bien la réalité des évènements actuels en ne regardant que ce la république nous montre.
Ne faites pas écho à la demande de la municipalité du Caïd Copé qui vous demande de mettre drapeaux et autres banderoles tricolores à vos fenêtres
et balcons.
Luttez pour le rétablissement de la vérité historique !
(http://www.actionfrancaise.net/)
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Action Française étudiante
édition du 14 juillet 2009
Les hommes de notre génération ont appris l’histoire de France
dans Lavisse qui écrivait : « Le roi avait dans Paris une forteresse appelée la Bastille.
Elle était défendue par une garnison.
Le 14 juillet 1789 le peuple de Paris attaqua la Bastille et la prit.
La Bastille était détestée parce que c’était l’endroit où l’on enfermait les gens sans les juger sur un ordre du roi, appelé lettre de cachet ».
Tel est le credo républicain.
Or le peuple de Paris se fichait bien de la Bastille.
Ce n’était pas sa prison (il était enfermé à Bicêtre).
Les lettres de cachet ne le concernaient pas.
Ensuite elles n’excluaient pas le jugement.
De plus elles n’existaient plus depuis mars 1784 (circulaire de Breteuil).
A la prise de la Bastille, les émeutiers trouvèrent sept prisonniers (!) :
quatre escrocs qui avaient falsifié des lettres de change et relevaient du Châtelet ;
un Irlandais enfermé pour démence : un fou et le comte de Sologne incarcéré à la demande de son père « pour crimes atroces et notoires ».
Le matin du 14 juillet 1789, la garnison qui faisait trembler Paris comptait cent soixante douze hommes.
Les quinze canons des tours ne pouvaient braquer en bas.
Ils ne servaient qu’à tirer des salves et les boulets manquaient.
En face de la porte d’entrée, il y avait encore trois pièces de campagne et douze fusils de remparts, dit « amusettes du comte de Saxe » dont six seulement
étaient en état.
En face, six cents hommes (seulement !) environ représentaient le « peuple »
de Paris.
Dès le matin, des délégations se succédèrent pour demander au gouverneur
M. de Launay, de faire reculer ses canons.
Il n’y eu que quelques insignifiantes escarmouches.
De Launay capitula sans combattre, après promesse que ses hommes, ses officiers et lui-même, auraient la vie sauve…
Après quoi il fut embroché d’une dizaine de coups de baïonnette et un patriote particulièrement égalitaire lui coupa le cou au couteau de poche.
La tête de M. de Launay fut promenée dans Paris pendant trois jours, au bout d’une pique avec un écriteau ainsi conçu :
« De Launay, gouverneur de la Bastille, traître et parjure envers le peuple ».
Cette sordide et sanglante machination, ourdie et menée par une poignée d’enragés (loubards et bandits), tandis que le peuple et les bourgeois de Paris regardaient, médusés et apeurés, derrière leurs volets, a été ensuite magnifié.
On en a fait un fait d’armes, un soulèvement héroïque et populaire, digne d’être, chaque année, rappelé à notre admiration et à notre ferveur par une fête nationale.
Cela ne nous étonne pas.
Nous avons trop vu fabriquer le présent pour être surpris par cette fabrication du passé.
Néanmoins, la démystification d’une falsification historique n’est pas inutile.
Elle nous oblige à réfléchir.
Elle nous force à nous demander si nous voyons bien la réalité des évènements actuels en ne regardant que ce la république nous montre.
Ne faites pas écho à la demande de la municipalité du Caïd Copé qui vous demande de mettre drapeaux et autres banderoles tricolores à vos fenêtres
et balcons.
Luttez pour le rétablissement de la vérité historique !
(http://www.actionfrancaise.net/)
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