OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE
Grande-Bretagne : Les tribunaux de la charia prolifèrent
Par Poste de veille
le 30 juin 2009
Une étude du think tank Civitas conclut que les tribunaux de la charia rendent des décisions contraires aux normes britanniques en matière de droits de la personne et ne tiennent pas compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.
Il est temps que les Britanniques se réveillent.
L’heure n’est plus aux études par des think tank, mais aux manifestations !
Wake up !
La Grande-Bretagne compte au moins 85 tribunaux de la charia islamique, affirme une étude publiée hier.
Ce nombre sidérant est 17 fois plus élevé que les chiffres précédemment admis.
Ces tribunaux, qui siègent principalement dans des mosquées, règlent des différends financiers et familiaux en fonction de principes religieux.
Ils rendent des décisions qui peuvent être pleinement exécutoires si elles sont entérinées par des cours de justice nationales.
Selon un rapport de Civitas, un think tank indépendant, ces tribunaux fonctionnent à l’abri du regard d’observateurs indépendants, et leurs décisions sont susceptibles d’être injustes pour les femmes et fondées sur l’intimidation.
Les commentateurs qui se penchent sur l’influence de la charia ne comptent souvent que les cinq tribunaux de Londres, Manchester, Bradford, Birmingham et Nuneaton qui sont gérés par le Tribunal d’arbitrage musulman, un organisme dont les décisions sont exécutées par l’intermédiaire des tribunaux en vertu de la Loi sur l’arbitrage de 1996.
Selon l’étude effectuée par l’universitaire et spécialiste de l’islam Denis MacEoin, il y aurait au moins 85 tribunaux opérationnels.
La controverse entourant la propagation de la charia s’est accrue depuis que son application a été soutenue l’année dernière par l’archevêque de Canterbury, Dr Rowan Williams, et lord Phillips, le chef de la magistrature qui a démissionné en octobre dernier.
Dr Williams a reconnu que le rôle de la charia semblait « inévitable » et lord Phillips a déclaré qu’il n’y avait aucune raison pour que les décisions fondées sur les principes de la charia ne soient pas reconnues par les tribunaux nationaux.
Le rapport de Civitas affirme toutefois que les fatwas (ou décrets religieux) publiés sur les sites Internet des mosquées britanniques témoignent des principes qui sont mis en application par les tribunaux de la charia.
Selon M. MacEoin : « Nous trouvons des décisions qui conseillent des actions illégales et d’autres qui vont à l’encontre des normes en matière de droits humains appliquées par les tribunaux britanniques. »
L’étude cite l’exemple d’une tribunal qui a statué qu’aucune femme musulmane ne peut épouser un non-musulman sauf s’il se convertit à l’islam et que les enfants d’une femme qui le ferait lui seront enlevés jusqu’à ce qu’elle se marie avec un musulman.
D’autres décisions, selon le rapport, approuvent les mariages polygames et entérinent le devoir de la femme d’avoir des rapports sexuels avec son mari sur demande.
Le rapport ajoute: «Le fait que tant de décisions en vertu de la charia en Grande-Bretagne concernent des affaires de divorce et de garde d’enfants est particulièrement préoccupant, car la charia n’accorde pas des droits égaux à la femme et ne contient pas l’obligation spécifique de tenir compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, qui est fondamentale dans le droit de la famille du Royaume-Uni.»
«En vertu de la charia, un enfant de sexe masculin appartient au père après l’âge de sept ans, quelles que soient les circonstances. »
Le rapport dit : «Les tribunaux de la charia en Grande-Bretagne rendent des décisions qui sont inappropriées à la situation de notre pays parce qu’elles sont fondées sur des éléments de la loi islamique qui s’éloignent gravement de l’orientation de la législation occidentale. »
L’étude de Civitas recommande qu’il soit mis fin à la reconnaissance des tribunaux islamiques par le droit britannique.
Son directeur Dr David Green a déclaré: « La réalité est que pour de nombreux musulmans, les tribunaux de la charia s’inscrivent dans une atmosphère d’intimidation institutionnalisée appuyée par la sanction ultime d’une menace de mort. »
Le Conseil musulman de Grande-Bretagne a condamné l’étude pour « incitation à la haine ».
Un porte-parole a dit: « Les conseils de la charia sont parfaitement légitimes.
Il n’y a pas de preuves qu’ils sont intimidants ou discriminatoires contre les femmes.
Le système est purement volontaire et si les gens ne l’aiment pas, ils peuvent aller ailleurs. »
Philip Davies, député conservateur de Shipley, a déclaré:
«Tout le monde devrait être profondément préoccupé par le nombre de ces tribunaux.
Ils divisent la société et ne favorisent en rien l’intégration ou la cohésion sociale. Ils mènent à une société ségrégationniste.»
«Il ne devrait y avoir qu’une seule loi, et c’est la loi britannique.
Nous ne pouvons pas avoir une situation où les gens ont le droit de choisir le système juridique qu’ils appliquent et celui qu’ils n’appliquent pas. »
(www.bivouac-id.com)
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