mercredi 17 juin 2009

LES NEGATIONNISTES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE SONT DES CHARLATANS !



Les derniers symptômes repérés sur les ours polaires seraient dus au réchauffement climatique selon des spécialistes réunis cette semaine à Tromsoe (Norvège) pour une rencontre consacrée à la préservation de l'ours face à la menace climatique.
Selon les dernières analyses, les ours polaires seraient maintenant plus petits, moins robustes et enclin au cannibalisme.

Le recul de la banquise provoqué par le réchauffement climatique aurait des conséquences dramatiques sur ces animaux...
Dans certaines régions polaires, les glaces sont désormais moins présentes qu'il y a trois décennies.

Manque de nourriture

Les périodes de chasse au phoque, qui est le mets principal de l'ours polaire, sont plus courtes.
Ce manque de nourriture est inquiétant car le plantigrade a besoin de la graisse des phoques pour supporter son jeûne estival.

Fatigue et perte de poids

Les plantigrades doivent parcourir des distances plus grandes pour regagner la banquise.
Ces distances toujours plus longues nuisent à la santé de l'ours polaire. Dans la baie d'Hudson au Canada, les spécialistes ont constaté que les femelles pèsaient aujourd'hui environ 230 kilos, soit 65 kilos de moins qu'en 1980 et ne mesuraient plus que 185 centimètres en moyenne contre 220 centimètres il y a quelques décennies.
Et les capacités de reproduction sont mises à mal et les chances de survie des oursons diminuent.

Comportement plus agressif

Il semblerait que le réchauffement du climat affecte le comportement de l'ours blanc, dont la population actuelle est estimée entre 20.000 et 25.000 individus.
Plusieurs incidents récents de cannibalisme en Alaska inquiètent notamment les chercheurs.
"On savait qu'il arrivait que des ours polaires tuent et mangent d'autres ours.
Mais la différence cette fois-ci, c'est que les ours s'étaient délibérément mis en chasse d'autres ours, en s'en prenant à des femelles dans leur cave d'hibernation sous la neige.
Nous supposons que c'était lié au stress nutritionnel" explique Steven Amstrup, biologiste de l'US Geographical Survey.

Abandon de la banquise

Dans le nord de l'Alaska, les deux-tiers des ourses gravides (enceintes) hibernent et mettent bas de plus en plus souvent à terre plutôt que sur la banquise, ont aussi remarqué les chercheurs.
Aujourd'hui, les oursons sont confrontés à l'instabilité croissante de la glace
.Le recul des glaces marines oblige l'ours blanc à nager sur des mers de plus en plus dégagées et parfois agitées.
"Chacun de ces symptômes, pris séparément, ne serait peut-être pas trop préoccupant mais, vus dans leur totalité, cela montre une image lugubre de l'impact que le changement climatique a dès à présent sur les ours polaires" commente Geoff York, spécialiste des ours blancs chez WWF.

Source :
(Ushuaia.com)
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