samedi 6 juin 2009

CONNAISSEZ-VOUS LE PARTI NATIONALISTE HONGROIS : LE JOBBIK ?




(Gabor Vona: Président du JOBBIK)






























La Hongrie d’aujourd’hui est certainement le produit de son riche passé, souvent tragique.


Avec la chute du communisme en 1989, puis quinze ans plus tard, son admission au sein de l’UE, les Hongrois auraient sans aucun doute dû s’amouracher des gouvernements centristes et de leurs politiques modérées.

Mais une révolte tranquille remonte le long du Danube et menace de s’amplifier.


Le Jobbik en juin
Jobbik a été un des partis les plus engagés dans les manifestations contre le gouvernement qui ont eu lieu en 2006.

Zsolt Várkonyi, membre historique du parti d’extrême-droite hongrois Jobbik compte récolter 10 % des suffrages lors des élections du mois de juin.


« Sur certains points, explique Várkonyi, nous représentons 90 % des Hongrois, comme pour la guerre en Irak par exemple.


Malgré ce que pouvait penser l’opinion publique, les cinq partis parlementaires se sont tous prononcés en faveur de l’envoi des troupes.


Les mécanismes et les structures politiques actuelles sont la cause des difficultés de la Hongrie. »


Rares sont les personnes qui contestent la popularité croissante dont bénéficie actuellement le parti Jobbik (environ 4 %).

Les partis centristes ont pourtant été très véhéments en affirmant que les partis radicaux ou racistes seront dans l’incapacité de tenir leurs engagements.


Selon Mátyás Eörsi, président du groupe parlementaire hongrois au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, « lors des crises économiques, l’Europe a historiquement eu tendance à se tourner vers les extrêmes.


C’est normal que les partis extrémistes soient plus forts qu’auparavant mais, grâce à la démocratie, le peuple peut désigner les bons et les mauvais groupes.

Ils ne pourront pas tenir leurs engagements. »


« Ceux qui attendent un nouveau départ sont nombreux à avoir rejoint les rangs de Jobbik »

Mais ils essaieront.


Le parti Jobbik s’est montré extraordinairement efficace pour tirer avantage de la frustration vis-à-vis des dirigeants nationaux.


Zsolt Várkonyi soutient que « la stratégie politique autodestructrice choisie par les élites politiques hongroises après 1990 a conduit la nation dans une impasse, dans tous les sens du terme :que ce soit sur le plan économique, la situation démographique, la question tzigane ou encore la politique étrangère. »


Comment ces problèmes auraient été résolus reste une question en suspens mais la déception face au gouvernement de coalition libéral-socialiste du premier ministre sortant Ferenc Gyurcsány a contribué à faire du parti Jobbik un parti plus traditionnel.

D’après Daniel Fekete, étudiant à Szentendre, au nord de Budapest : « Le Jobbikun vaste programme politique.

Ceux qui attendent un nouveau départ sont nombreux à avoir rejoint ses rangs. Il veut être au pouvoir pour de bonnes raisons. »
(vac.jobbik.hu)
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