mardi 7 avril 2009

ANDRE WAROCH SUR...ALAIN SORAL

(Tarek Oubrou, Recteur de la Mosquée de Bordeaux)






















EuropeMaxima

Alain Soral ou la duplicité permanente
dimanche 29 mars 2009,


par André Waroch

D’après ce que m’a dit un de mes amis membres de l’association, mon dernier texte sur Alain Soral a fait couler beaucoup d’encre au sein d’Égalité et Réconciliation.

Je suis le seul, parmi ses adversaires de droite, à ne pas me contenter à son encontre que de quelques petites remarques acerbes et teintées de mépris.

L’homme mérite mieux que ça, il doit être pris au sérieux, tout simplement parce que, aussi incroyable que cela paraisse, il a réussi à fédérer autour de lui bon nombre de gens, et qu’il s’est donc donné les moyens d’entraîner le mouvement national dans l’impasse.

En toute chose, il faut considérer la fin.

Je vais donc commencer par préciser que ce qui me définit politiquement est le souverainisme européen (Europe unifiée ou Europe des nations, qu’importe), c’est-à-dire la maîtrise, par les Européens, non seulement de leurs frontières, mais aussi de ce qui se passe à l’intérieur de leurs frontières. J’ai donc un but politique clair, et je juge les mouvements politiques à l’aune de ce but. Rien n’est alors bon ou mauvais en soi, mais par rapport à cet objectif d’indépendance et de souveraineté.

Il y a tellement à dire sur Soral, sur ces incohérences, sur ses inconséquences, sur ses positions doctrinales qui changent quasi-quotidiennement au gré des humeurs du gourou.

D’abord, commençons par dire que « l’humanisme » affiché par Soral est un subterfuge et un attrape-couillons, un leurre, une revendication purement cosmétique mise au service, comme le reste, des aigreurs et des détestations personnelles du Prophète.

Alain Soral, notre grand humaniste, avoua un jour à un journaliste l’intense jubilation qu’il avait ressenti le 11 septembre 2001, en voyant s’effondrer les tours jumelles, attentat qui fit, rappelons-le, 3 000 victimes civiles.

De son propre aveu, il décrocha même son téléphone pour partager son immense joie avec un ami.

Gageons qu’un sioniste qui aurait osé manifester une émotion de même nature à propos des massacres de Sabra et Chatila aurait subi de la part de Soral l’indignation outragée qui sied à un « Homme des Lumières » pétri de pardon chrétien, etc. Comme Henri de Lesquen dans le dernier exemplaire de Flash, il aurait été traité de « con » et de « salaud » par notre sympathique polémiste, pour cause de manque total de compassion envers ces pauvres Palestiniens...

« Gauche du travail, droite des valeurs », c’est le nouveau slogan à la mode.

Travailler, Soral ne sait pas vraiment ce que ça veut dire, puisque ce grand prolétarien aura passé l’essentiel de sa vie dans la peau d’un parasite, vivant de la générosité de ses amis du show-bizz et des milieux alternatifs parisiens.

Attention, revu et corrigé par la dialectique soralienne, cela s’appelle « échapper à l’obligation de production ».
En français, ça porte un nom très simple : glander.

Soral exalte la nation française jusqu’à plus soif.

N’ayant que faire de l’Europe, il ne croit, comme Maurras, qu’à la France seule, et donne des leçons de patriotisme à tout crin.

Le minimum, à mon sens, pour donner des leçons de patriotisme, c’est de ne pas collectionner les passeports et les cartes d’identité.

Je sens un frémissement dans l’assistance. Mon dieu ! J’ose tout de même espérer que Soral vous a mis au courant du fait qu’il possède, je ne sais comment ni pourquoi, la double nationalité franco-suisse !

Non ? Un oubli, sans doute.

Et puis que voulez-vous, le cosmopolitisme, c’est un peu comme l’allergie, c’est le mal du siècle.

Si ça tourne mal, Soral entamera donc son aliyah helvétique, et ira donner des leçons de néo-marxisme dans le pays des banques d’affaire, où il a peut-être, qui sait, déjà ouvert un P.E.L...
« Droite des valeurs » : on a tous en tête la petite phrase d’Alain Soral, qui « préfère le voile au string ».

Je ne sais pas si tout le monde mesure bien la gravité de cette déclaration.

D’abord, la stupidité de la comparaison.

D’un côté, une mode vestimentaire (aujourd’hui c’est le string, demain ce sera le boxer ou autre chose) de l’autre un précepte religieux islamique.

C’est comme dire « je préfère les barbus aux gothiques », « je préfère les kippas aux jeans troués », en bref, on est, comme toujours avec Soral, dans la dialectique de bazar, dans la sociologie pour mongoliens.

Ensuite on se demande bien, dans ce cas-là, pourquoi notre Franco-Suisse préféré a applaudi la fameuse affiche du F.N. avec la Beurette au ventre nu, portant piercing et jeans taille basse.

La liberté, c’est aussi la liberté de ne pas forcément s’habiller au goût de chacun.

En Occident, les femmes ont le choix de porter un string, ou non.

Dans le monde islamique, les femmes ont le choix entre porter le voile et être considérées (et traitées) comme des putes.

C’est ainsi, chez nous Européens, une femme peut porter un string ou se balader en mini-jupe sans se faire violer par dix mecs dans une cave.

Si le seul prix à payer est une éructation irresponsable de plus d’Alain Soral, voilà un marché qui me paraît honnête.

S’il ne nous l’a pas dit mille fois, il ne nous l’a pas dit une fois : dans notre monde médiatique gouverné par le politiquement correct à la solde du lobby sioniste, la seule marque d’authenticité est la diabolisation.

Je donne pour une fois raison à Soral, en tout cas pour la dernière partie :

Guillaume Faye, qui n’a jamais eu droit à aucune apparition médiatique, même à un F.R.3 Aquitaine,
est donc considéré comme beaucoup plus dangereux par le système qu’un Soral qu’on a vu sur les plateaux de la moitié des animateurs du P.A.F., d’Éveline Thomas à Frédéric Taddeï, de Paul Wermus à Éric Naulleau, en passant par Thierry Ardisson, Franz Olivier-Giesbert ou Mireille Dumas.

Il est vrai que soutenir que l’islam « a toute sa place en France »

c’est communier aux cotés de B.H.L., d’Olivier Besancenot et de toute la clique mondialiste qui nous gouverne.

Conclusion :

la cohérence et l’honnêteté du combat politique que prétend mener Alain Soral ne résistent pas une minute à un examen un peu approfondi.

C’est du baratin de vendeur de voitures d’occasion.
C’est du vent.

Que tant de gens aient pu se laisser hypnotiser par un tel bateleur de comptoir en dit long sur l’état de décrépitude intellectuelle qui règne dans le pays.

Soral, finalement, c’est un peu le B.H.L. de la droite nationale,
du copinage pour avoir à quelques apparitions dans les médias, un peu de bagout pour faire croire à des gens qui ne lisent pas vos livres que vous êtes un grand intellectuel, et le tour est joué.
Le but ?
Satisfaire un ego démesuré.
Dans le cas de Soral, cette démesure n’est pas justifiée.

André Waroch
(europemaxima.com)

n.d.l.r. : Ce qui, pour moi, fait surtout problème, chez Soral, ce n'est pas son "ego" (j'ai moi-même de petites difficultés de ce côté...), c'est son islamophilie. Marc George et lui se préparent à devenir les principaux "collaborationnistes" de la République Islamique de France.(JPPS)°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Bordeaux :

Alain Soral va débattre lui aussi avec Tareq Oubrou 26/02/2009(NOVOpress)

– Alain Soral, président de l’association Egalité & Réconciliation et jusqu’à peu membre du comité central du Front national, a annoncé qu’il allait débattre le 18 avril prochain à Bordeaux avec Tareq Oubrou, l’imam de la ville.

Non pas comme l’a fait dernièrement Thierry Bouclier, au nom du Bloc identitaire, pour montrer à quel point l’islam est étranger à l’identité française et européenne, mais au cours d’une conférence commune - intitulée « Français, musulman et patriote » - pour au contraire dénoncer l’hostilité d’une partie de la droite et de la gauche à l’égard de cette religion.

Imam marocain, Tareq Oubrou est membre de l’AMG (Association des Musulmans de la Gironde) affiliée à l’UOIF (Union des Organisations Islamique de France), elle-même issue des Frères musulmans, une organisation interdite dans de nombreux pays pour son extrémisme et dont la devise est « le Coran est notre Constitution ».

Dans une de ses conférences sur le fondateur des frères musulmans Hassan Al-Banna, l’imam de Bordeaux expliquait que « L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un Etat, c’est un pays (…) il regroupe toute la communauté dans une géographie. Il n’y a pas de frontières (…) la frontière entre deux pays est une hérésie méprisable en islam.

Les Frères musulmans ne reconnaissent pas les frontières entre les peuples musulmans ».

Pour Leïla Babès, professeur de sociologie des religions et auteur d’un ouvrage d’entretiens plutôt musclés avec lui, « l’imam de Bordeaux demeure un fondamentaliste ».

Au vu des prises de position de Tareq Oubrou, le titre même de la conférence – « Français, musulman et patriote » ressemble fort à un oxymore, voire à une opération d’intox.

Mais cette rencontre aura au moins le mérite de mettre clairement en lumière les différences d’approche sur l’islam en France entre Identitaires et Soraliens.

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