mardi 17 février 2009

L'EXTREME DROITE N'EST PAS L'ULTRA-DROITE ! ***blog-notes N° 28

L'EXTREME DROITE EST "NATIONALISTE", L'ULTRA-DROITE EST "NATIONALE-SOCIALISTE".

On oublie souvent que le NSDAP était un parti "socialiste" (Sozialistische), et un parti "ouvriériste" (Arbeiter).


Adolf Hitler et presque tous les membres-fondateurs du parti national-socialiste étaient d'origine très modeste, et leur weltanschauung,essentiellement manichéenne et dualiste, était très proche de celle de leurs adversaires socialistes et communistes : ils partageaient avec eux le concept marxiste de "lutte de classes" et utilisaient la même terminologie de "Bourgeoisie" et de "prolétariat".

On peut aisément le constater, en lisant le "journal" de Joseph GOEBBELS, le plus proche collaborateur du Führer, et aussi le plus fidèle, puisqu'il se suicidera, avec toute sa famille, dans le Bunker.

La vision politique du Ministre de la Propagande, qui, dans ses discours et dans son Journal, s'en prend constamment à la "Bourgeoisie" et aux "Ploutocrates" (généralement assimilés aux Juifs),
n'aurait pas été reniée par Vladimir Ilitch -ou par Staline, pour qui il avait une estime certaine.

Les Juifs, qui, soit dit en passant, ont "inventé" et organisé le communisme européen: Tels Marx, Trotsky, Liebknecht, Eissler etc...
N'ayant toujours pas compris, ils voteront probablement pour Besancenot aux prochaines présidentielles.

Je dois avouer, qu'après avoir longuement réfléchi sur les raisons "idéologiques" qui opposèrent le NSDAP aux communistes allemands, je ne suis toujours pas arrivé à comprendre ce qui, du point de vue "théorique", justifiait une telle haine entre les deux mouvements.

Le fait qu'ils qualifiaient les communistes de "bolchéviques" est probablement une piste.
Il semblerait qu'en fait, le NSDAP et le Parti Communiste Allemand, avaient la même analyse de la société allemande de l'époque, et que Hitler et ses amis leur reprochaient simplement d'être à la solde de Moscou.

En France, ce fut encore plus évident: la très grande majorité de collaborationnistes provenait du socialisme (comme Marcel DEAT) ou du communisme (comme Jacques DORIOT, qui serait probablement resté au PCF, si Maurice THOREZ n'avait pas réussi à convaincre Moscou de sa supériorité, vis à vis du Maire de St-Denis et dirigeant du 9-3).

La situation aujourd'hui n'est guère différente: La grande majorité des nationalistes est globalement "socialisante", voire "communisante" -en tout cas "anti-capitaliste" (ils se disent "anti-mondialistes", comme en 40, leurs prédécesseurs se disaient "anti-bolchéviques").

Personnellement, je ne vois pas pas bien la différence ! et, en pratique, on les retrouve dans le même créneau.

Seulement cette fois-ci, c'est encore plus incompréhensible: Car ils peuvent difficilement reprocher à Besancenot de prendre ses instructions à Moscou.

Alors, pourquoi ne pas adhérer à son nouveau Parti ?

L'attitude ambivalente de certains "nationalistes", brouille les cartes et nuit considérablement à la cause qu'ils sont censés défendre.(La théorie dite, de la "troisième voie", intellectuellement, ne tient pas la route).

Il est donc important, et même essentiel, que l'opinion publique française, fasse bien la différence entre les "vrais" NATIONALISTES, que l'on peut situer à l'EXTREME DROITE -et les NATIONAUX-SOCIALISTES, qui aujourd'hui constituent l'ULTRA-DROITE.

Je ne citerai pas de noms, mais une lecture attentive de mes précédents articles, devrait éclairer ceux qui ont besoin de davantage de précisions.
Ils peuvent également étudier les photographies de lae Manif "Anti-Gaza", t voir QUI défilait au milieu des drapeaux des terroristes Palestiniens, et aux côtés du Facteur et de la Mère Ubu.

Jean-Pierre Pagès-Schweitzer
























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