vendredi 20 février 2009

DIVISIONS MUSULMANES DE LA WAFFEN SS




Histoire

Après la chute de Sarajevo, le 16 avril 1941, l'État indépendant de Croatie (Nezavisna Država Hrvatska, NDH) fut créé sur une partie des territoires des actuelles Croatie, Bosnie-Herzégovine et Serbie (la Syrmie).
Ante Pavelić, chef des Oustachis, y est installé à sa tête.

Dés le
6 juillet 1941, Mile Budak, ministre de la culture et de l'éducation du nouvel État proclame que les musulmans sont partie intégrante du NDH en temps que Croates converti à l'Islam. Une mosqué est construite sous ordre de Pavelić.[réf. nécessaire]

Au même moment le Bosniens musulmans proclameront trois fatāwa dénonçant les mesure prise par les Oustachis envers les Serbes et les Juifs, à Sarajevo en octobre 1941, à Mostar en 1941, et à Banja Luka le 12 novembre 1941[5].

Dès la fin
1942, le Reichsführer SS Heinrich Himmler propose à Hitler de former une division SS musulmane en Bosnie-Herzégovine, à l'instigation du Grand Mufti de Jérusalem, el-Hadj Amin al-Husseini.
C’est seulement le 10 février 1943 que Hitler donnera son accord quant à la constitution de cette formation de la Waffen-SS.
Le 13, Himmler charge le SS-Gruppenführer Artur Phleps, alors commandant de la division Prinz Eugen, de mener à bien le recrutement de la nouvelle unité SS.
Malgré les réticences des autorités croates, Phleps obtient finalement de celle-ci leur accord à condition que les effectifs soient prélevés au sein des Oustachis, le parti de Pavelić, et que la nouvelle division prenne la dénomination de « SS-Ustascha Division Kroatien » voire division « Bosnien-Herzegovinien ».
La campagne de recrutement est lancée dans le centre de la Bosnie grâce aux réseaux islamistes de la JMO et de la JMM, deux composantes politiques de bosnien musulman[réf. nécessaire].

On fait croire aux volontaires qu'il s'agit de défendre leurs villages contre les massacreurs
tchetniks, qui ont déjà assassiné des musulmans de Bosnie-Herzégovine pour réaliser à terme une Grande Serbie débarrassée de ses éléments non serbes.

Très vite, cette unité de montagne prend des attributs distinctifs : cimeterre recourbé et croix gammée au col des uniformes à la place des S runiques, port du fez, etc. Au mois d’avril 1944, le Grand Mufti de Jérusalem se rend sur place afin d’inciter les
Musulmans (nationalité) à rejoindre la Waffen-SS. Environ 10000 volontaires se présentent et le recrutement stagne, face à l’obstruction de Pavelić. En effet, celui-ci accuse les Allemands de lui prendre les recrues dont il a besoin pour sa propre armée.
Il suppose surtout que cette unité risque de développer certaines idées autonomistes chez les musulmans de Bosnie et remettre en cause l'unité de son État indépendant de Croatie.
Finalement, ce sont les unités Musulmans (nationalité) oustachies qui sont affectées dans les rangs de la nouvelle unité de Waffen SS (Cadres verts, bataillon de Hussein Miljkovic, etc.).

L’organisation de la nouvelle division de montagne de la
Waffen-SS est confiée au SS-Standartenführer Herbert von Obwurzer.
L’encadrement devait être assuré par des officiers Musulmans (nationalité) mais, à défaut de ceux-ci, il sera assuré par des Volksdeutsche yougoslaves (du Banat) provenant de la division « Prinz Eugen » auxquels sont adjoints des officiers Musulmans (nationalité) formés dans les écoles de la SS, Sennheim (Cernay en Alsace) et Bad Tölz en Bavière.

Face au manque de tact de Obwurzer envers ses volontaires, il est démis de ses fonctions de commandant de la division. Il est remplacé par le SS-Oberführer Sauberzweig, le 1er août 1943
[6].

Le représentant de Himmler dans l'
État indépendant de Croatie, le « SS-Gruppenführer und Generaleutnant der Polizei Konstantin Kammerhofer » est chargé par celui-ci de reprendre en main le recrutement.
Le Reichsführer-SS lui accorde un mois pour lever les 26 000 hommes nécessaires à la constitution de la division, plus 2 millions de Reichsmarks pour relancer la campagne de recrutement.
Kammerhofer finit par convaincre Pavelić ; il donne son accord quant à l’enrôlement des Musulmans.
Malgré tout, le nombre de volontaires demeure insuffisant et recours est fait à la conscription (rétablie par le gouvernement croate) mais aucun recrutement forcé n'est à noter, comme en attestent les archives militaires allemandes (BA/MA, RS 3-13).
Des Albanais du nord sont incorporés, ainsi que 2 800 catholiques croates, ce qui ne manque pas de provoquer des tensions au sein de l’effectif.
Il est nécessaire de préciser que le nombre maximal de soldats au sein de la Handschar sera de 21 065 hommes (fin 1943)
(source:Wikipédia)
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