vendredi 2 janvier 2009

UN NATIONALISTE SUISSE





LA SUISSE S'APLATIT DEVANT LES AUTORITES IRANIENNES !


Chacun se souvient de la polémique créée par Mme Calmy-Rey qui, lors de sa visite à Téhéran en mars 2008, s'était présentée devant le président Ahmadinejad la tête recouverte d'un foulard.


Le 7 septembre de la même année, dans l'émission " Mise au point " la Conseillère fédérale déclarait que c'était la loi et qu'il fallait s'y soumettre…Et à même époque on apprend que Mme Livia Leu Agosti remplacera notre actuel ambassadeur à Téhéran à fin 2008.


Cette personne aurait de solides connaissances de l'Iran ; dans le cadre de sa fonction à la tête de la division politique II du DFAE, elle faisait partie de l'équipe chargée du dossier nucléaire iranien. D'autre part, il ne faut pas oublier que la Suisse défend les intérêts des USA dans ce pays.

Toutefois, cette nomination laisse perplexe d'autant plus que Mme Livia Leu Agosti considère que l'obligation de porter le voile constitue une question secondaire.


Indépendamment des qualifications professionnelles, il faut savoir que le parti socialiste, le parti de Mme Calmy-Rey est le champion du féminisme et de la parité femmes-hommes.

Or il y a nettement plus d'ambassadeurs que d'ambassadrices. A compétences égales, le parti socialiste privilégiera systématiquement une femme et l'on peut admettre qu'il y a une volonté de Mme Calmy-Rey de placer des femmes.


Toutefois, sur le plan religieux, et dans la mesure où l'islam considère la femme comme une éternelle mineure, est-il souhaitable de nommer des ambassadrices suisses, donc susceptibles de porter le voile, dans des pays musulmans ?


Selon une information publiée dans la Sonntagszeitung et reprise par 24 Heures, Mme Leu Agosti voit dans sa nouvelle position en Iran un signe d'encouragement de l'égalité des femmes dans un monde d'hommes.

Mais la présence d'une ambassadrice européenne non voilée ne serait-elle pas un signe d'encouragement pour toutes les iraniennes obligées de porter le tchador ?


Fin septembre 2008, les iraniennes ont toute de même eu une satisfaction : un projet de loi facilitant la polygamie a avorté !


Un communiqué de presse du département fédéral des Affaires étrangères évoque une réunion qui s'est tenue le 8 septembre 2008 au niveau vice-ministériel entre la Suisse et l'Iran. Lors des discussions, la délégation du DFAE a émis des critiques concernant la peine de mort et en particulier les exécutions de mineurs, les châtiments corporels et les violations de la liberté d'expression, ainsi que la répression à l'encontre des Kurdes et des Baha'is.


Et la répression à l'encontre des chrétiens ?


Le communiqué du Département fédéral des affaires étrangères n'en parle pas.


Et pourtant, être chrétien en Iran est une situation difficile.


Si l'Etat accorde aux chrétiens un statut de droit personnel (mariage, héritage), les croyants se doivent de vivre leur foi dans la plus grande discrétion.


Dans les rues, les femmes doivent porter le voile, bien qu'elles ne partagent pas ce signe religieux.


Les chrétiens ont le sentiment de ne pas avoir leur place dans cette société.


(nonauxminarets.ch)

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