TRIBUNE LIBRE DE "FRANCOISDESOUCHE"
Posté le 30 décembre 2008
Tribune libre de François :
Nous avons été contraints, pour des raisons légales, de fermer les commentaires du sujet
« Dieudonné reçoit Faurisson».
La Shoah - et plus largement tout ce qui touche de près ou de loin le Judaïsme - n’est pas un sujet comme les autres. Le moindre mot de travers peut valoir condamnation et maints ennuis. Cette pression permanente, qui relève plus de l’intimidation et de la censure que des principes démocratiques, est d’ailleurs foncièrement inacceptable.
D’autre part, l’instrumentalisation incessante de la Shoah a des effets néfastes. A trop parler de l’Holocauste, on finit au mieux par le banaliser, au pire par agacer.Et d’un point de vu moral, il y a quelque chose de profondément irrespectueux et malsain dans l’exhibition et l’exploitation médiatique permanente de l’horreur, de la souffrance et du crime.
Le révisionnisme m’inspire le même sentiment.
Mon rapport à la mort est tel que la comptabilité sordide sur laquelle repose les thèses de Faurisson et de ses confrères me déplaît.
Laissez les morts en paix !
Dieudonné est indéniablement un personnage courageux. Il y a du chevaleresque dans son parcours. Renoncer au fric, à la gloire et devenir un « ennemi public » pour ses idées, quelles qu’elles soient, force le respect.
Mais ne confondons pas respect et aveuglement.
Les idées de Dieudonné ne sont pas les nôtres.
Sorti de la question du sionisme, les pensées de Dieudo ne sont en rien différentes de celles
du « système » : il est antisioniste pour les mêmes raisons que les laïcards de gauche comme Val et Fourest sont “islamophobes”.
Le sionisme pour les uns, l’Islam pour les autres, sont autant de freins à l’utopie d’une société multiraciale sans frontières à laquelle ils rêvent tous à l’instar des tenants du système.
Bref, ils sont favorables à tout ce que nous combattons.
Et à trop s’intéresser aux génocides des autres, on en oublierait que si un peuple est menacé de disparition aujourd’hui, ce sont bien les européens.
Et cela ne préoccupe pas grand monde.
J’estime par conséquent qu’il est judicieux de ne pas nous dissiper ou ou prendre position sur des problèmes subalternes ou lointains à la fois dans le temps et dans l’espace.
A plus forte raison quand ces problèmes sont aussi sulfureux.
Ces combats ne sont pas les nôtres.
Les Français d’abord, dans la société, mais aussi parmi nos préoccupations.
François in ( f.desouche)
n.d.l.r.: les idées exprimées par d'autres sites, ne correspondent pas obligatoirement à celles de JPPS et de RC.
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