mercredi 24 décembre 2008

O.I.F.E.






APOSTASIE
Si vous êtes chrétien, juif ou adepte d'une autre religion, vous pouvez librement devenir musulman.
Il vous suffit de prononcer la formule suivante : " Je témoigne qu'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah et que Mahomet est le messager d'Allah.
"La facilité avec laquelle vous pouvez devenir musulman contraste avec l'interdiction très stricte de quitter l'islam.
Cette interdiction est à la base des controverses qui ont lieu lors des discussions de la Déclaration universelle des droits de l'homme dont l'article 18 dit :

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion : ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Rappelons également l'article 16 de la Constitution vaudoise :

Art.16. La liberté de conscience et de croyance est garantie. Toute personne a le droit de choisir librement sa religion, ainsi que de se forger ses convictions philosophiques et de la professer individuellement ou en communauté.Toute personne a le droit de se joindre à la communauté de son choix ou de la quitter.Toute contrainte, abus de pouvoir ou manipulation en matière de conscience et de croyance sont interdits.

Deux codes pénaux arabes, ceux de la Mauritanie et du Soudan, prévoient expressément la peine de mort contre les apostats.
En automne 2008, le parlement iranien a également adopté une loi prescrivant la peine de mort pour apostasie.
Par exemple, au Maroc, en Tunisie, en Algérie ou en Egypte, la loi ne prévoit aucune sanction pénale contre l'apostat.
Celui-ci n'en subit pas moins, dans ces pays comme dans tous les autres pays musulmans, des discriminations gravissimes :
- En matière de droit de famille, l'apostat, qu'il soit homme ou femme, est interdit de mariage, et s'il est déjà marié, il est séparé de son conjoint et de ses enfants.
- En matière de succession, l'apostat est considéré comme mort, et sa succession est ouverte. Il ne peut hériter d'autrui.
- L'apostat perd son emploi et il peut lui arriver d'être jeté en prison sans base légale formelle.
- L'apostat vit continuellement en danger de mort, même s'il va à l'étranger.
N'importe qui peut le tuer sans courir trop de risques sur le plan du droit pénal.
Souvent, c'est un membre de sa propre famille qui l'élimine.
(nonauxminarets.ch)
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