samedi 13 décembre 2008

MESSE A PARIS,EN MEMOIRE DE JOSE ANTONIO PRIMO DE RIVERA




















































SERMON PRONONCE PAR MONSIEUR L'ABBE XAVIER BEAUVAIS



pour le repos de l’âme du général Franco




Saint-Nicolas, le Samedi 26 novembre 2008




Cette messe est avant tout un acte de réparation pour l’honneur outragé,l’honneur de Jésus-Christ et de son Eglise en Espagne, dans cette Espagne de 36et des années antérieures. Mais elle se veut aussi un hommage aux évêques, auxprêtres et aux fidèles si courageux de cette nation. De nombreuses nations commela nôtre ont voulu exprimer au peuple espagnol leur admiration pour la vigueuravec laquelle la plus grande partie de ce pays s’est dressée pour se délivrerd’une oppression spirituelle contraire à ses sentiments et à son histoire. C’estce que nous voulons faire ce soir.La guerre qui eut lieu, ravageant une grande partie de l’Espagne et détruisantde magnifiques cités, n’a pas été en ce qu’elle eut de populaire et de national,une lutte de caractère politique au sens strict du mot. On ne s’est pas battupour la république, bien qu’ainsi l’aient voulu les partisans d’une certaineespèce de république. La solution d’une question dynastique n’a pas été non plusle mobile de cette guerre. Cette guerre si cruelle fut au fond une guerre deprincipes, de doctrines, la guerre d’une conception de la vie contre une autre.Ce fut la guerre que soutint l’esprit chrétien espagnol contre cet autre esprit,si on peut l’appeler esprit, qui voulait fondre toute l’humanité, des cimes dela pensée aux petitesses de la vie quotidienne, dans la morale du matérialismemarxiste.D’un côté ses combattants qui représentaient partiellement ou intégralement lavieille tradition et la vieille histoire de l’Espagne catholique, de l’autrecôté un conglomérat informe de combattants dont le but principal était, plus quele triomphe sur l’ennemi, la destruction de toutes les valeurs chrétiennes decette vieille civilisation. L’insurrection militaire de juillet, tout àl’honneur du général Franco, fut déterminée sans aucun doute par un profondamour de la patrie. L’Espagne touchait déjà le fond de l’abîme, la sauver par laforce de l’épée était devenu le seul remède qu’accompagnait la prière. LaNavarre avait mit sur pied de guerre quarante mille volontaires partis pour lefront de bataille sans autre idéal que la défense de la religion et de lapatrie. Ils partirent d’abord guerroyer pour Dieu. Certainement, l’amour de lapatrie a été le plus grand ressort qui a poussé les masses de combattants, maisnul n’ignore que le mobile religieux, surtout dans les régions où il était leplus enraciné, a entraîné le plus grand nombre et donné le maximum de courageaux soldats. Otez la force du sentiment religieux et la guerre n’a plus de nerf.Cette guerre aurait été perdue pour les insurgés sans le stimulant divin qui fitvibrer l’âme de ce peuple chrétien enrôlé dans cette guerre. Cette lutteapparaît comme une guerre civile car elle mit aux prises sur le sol espagnol,les espagnols eux-mêmes, mais au fond on doit reconnaître en elle l’esprit d’unevéritable croisade pour la religion catholique dont la sève a vivifié durant dessiècles l’histoire de l’Espagne et constitué comme la moelle de son organisationet de sa vie.Fanatisme religieux diront les pacifistes et anarchistes invertébrés, non, geste conscient et héroïque d’un peuple blessé dans ses profondes convictions par deslois et des pratiques étrangères et arc-boutant ses efforts sur les armessusceptibles de le délivrer. Bien des préjugés sont à détruire, la guerre contrele communisme marxiste ne fut pas une guerre contre le prolétariat, moralementcorrompu, pour une grande part par les doctrines marxistes. La doctrine socialesyndicale élaborée par José-Antonio est suffisamment éloquente pour le prouver.Et qu’on ne dise pas non plus qu’une guerre dont le principal ressort futl’esprit chrétien de l’Espagne, eut pour objectif de paralyser notre vieéconomique et sociale. Non, c’est le sentiment de religion et de patrie qui asoulevé l’Espagne contre l’anti-Espagne, comme au temps du maréchal Pétain, laFrance contre l’anti-France. Nul ne doit ignorer qu’au même moment où éclata lemouvement national, le communisme avait préparé un mouvement subversif. Un coupd’audace où devait succomber tout ce qui représente un appui, un ressort, unlien social de cette vieille civilisation chrétienne. La religion, la propriété,la famille, l’autorité, les institutions de base de l’ancien ordre de chosesdevaient subir le véritable coup de bélier de la révolution, organisée pourdétruire tout ce passé et bâtir sur ses ruines le règne soviétique. Cinq ans depropagande, de tolérance inconcevable, d’organisation, d’accumulation dematériel de guerre permettaient de prévoir l’éclatement presque à date fixe. Lepremier effort de la révolution se porta contre ce grand fait : la religion quiavait encore en Espagne une valeur sociale inégalée. Support de toutes lescivilisations, force et éclat des civilisations, la religion catholique était laforme de la civilisation hispanique ; contre elle se porta principalementl’assaut de nos ennemis.

La persécution religieuse avait commencé dès 1932 avec une incroyable cruauté.Donoso Cortes prophétisait déjà en 1848 « le caractère historique des Espagnolsest l’exagération en tout ; il ne nous reste plus qu’à exagérer le socialisme,mais nous y parviendrons certainement. Et vous verrez alors de quoi sontcapables les Espagnols pour une idée bonne ou mauvaise ».La république s’installe en Espagne le 12 avril 1931. Et comme l’écrivait leBrésilien Gustavo Corçao :« L’Espagne semblait sortir du rêve des gloires magnifiques pour rejoindre uneréalité optimiste dans un siècle libéral et progressiste. Il y eut jusqu’à un TeDeum, musique et feux d’artifice pour célébrer cette jeune république qui reçutdès les premiers jours le surnom populaire de « Niña bonita » (jolie petitefille). Cependant, si quelqu’un avait pu survoler cette année-là les terresd’Espagne, pour scruter et ausculter à l’aide d’un sixième sens les palpitationsprofondes de l’âme espagnole, il aurait immédiatement compris que tout celan’était qu’artifice, bonhomie de surface, et que sous ce linceul d’optimisme sepréparait une épouvantable tempête de feu et de sang ».Quinze mille héros proclamés par Pie XI« Martyrs au sens véritable et saint du mot ».Mais si l’Espagne avait su résister sept siècles aux invasions de l’Islam,défendant pied à pied le sol de la chrétienté, quelqu’un pouvait-il sérieusementimaginer l’Espagne s’accommodant d’une république qui sacrifiait son honneur,qui sacrifiait sa religion ?Les faits de l’histoire sont magnifiques.Le 11 juillet 1936, devant la dénonciation des horreurs déjà perpétrées enEspagne, dénonciation faite par le député Calvo Sotelo, la passionaria DolorésIbarruri lui promet l’assassinat. Quelques phalangistes courent alors visiterleur chef José-Antonio, alors en prison et lui disent :« Creemos que llego la hora de saltar » « Nous pensons que l’heure est arrivéede passer à l’attaque ». Et José-Antonio de leur répondre : « Si vous croyez quel’heure est arrivée, allez-y ! ».

Se lève alors le généralissime Francisco et son insurrection.Mais qui était Francisco Franco ? chef de guerre, homme d’Etat, souverain etchef de la contre-révolution catholique et militaire en Espagne. Il avait fallu,en un siècle qui se décomposait de toutes parts, la grâce exceptionnelle dugénie politique d’un Pétain, d’un Salazar et d’un Franco.Bien sûr nous sommes là ce soir dans la prière pour le repos de son âme, maisaussi pour rendre grâce à Dieu d’avoir suscité des hommes comme Franco etJosé-Antonio pour entreprendre une insurrection catholique et militaire contrele communisme.Si l’Eglise d’Espagne enterra le général Franco sans éloge funèbre, sansgratitude, sans reconnaissance, ne le reconnaissant plus, il nous appartient ànous de relever la mémoire de cet homme, de ce chef. C’est donc tout à votrehonneur d’avoir demandé cette messe.Le nom de Franco, vous le savez, suscite admiration, il a suscité et susciteencore beaucoup de haine, beaucoup d’opposition qui n’est qu’une opposition enréalité à la civilisation chrétienne défendue et appuyée en son temps par uneEglise militante de croisade, opposition qui n’est motivée que par un refus dela cité catholique, en complicité ouverte avec ce qu’un auteur appelait « lesmarchands d’esclaves de la démocratie dévoreuse ».« Tous ceux qui en Europe se sont levés contre nous, dira le général Franco dansson dernier discours à Madrid le 1er octobre 1975, tous ceux qui en Europe sesont levés contre nous, obéissent à une conspiration maçonnique et gauchiste dela classe politique, en connivence avec la subversion communiste et terroristedans le domaine social qui, si elles nous font honneur, ne manquent pas, eux, deles avilir.Comme l’écrivait Maurice Bardèche« Repétons-le pour ceux qui ne le savent pas ou qui l’ont oublié : la guerred’Espagne fut la première bataille livrée pour la défense de l’Occident contrela barbarie et l’esclavage »Et ce fut, il faut bien le dire, l’unique vraie victoire du XXe siècle, et cefut, il faut bien le dire également, le meilleur gouvernement du siècle.
Fils de l’Eglise, il eut à souffrir, rappelons-le sans haine mais sans oubli,il eut à souffrir dès la mort de Pie XII, du Saint Siège et de l’épiscopat. Maishonneur à Franco de n’avoir rien concédé à la libéralisation, ladémocratisation, la socialisation que l’Eglise occupée lui réclamait. Il étaitquand même scandaleux de voir la servitude socialiste apportée et imposée auxdernières nations chrétiennes par le ministère prévaricateur de représentants del’Eglise catholique, à la surprise de Franco lui-même, mais il a tenu jusqu’aubout contre cette agression politique.Alors que les peuples chrétiens étaient abandonnés et livrés au monde moderne,aux marchands d’esclaves, au prince de ce monde, abandonnés et livrés par leurschefs politiques et religieux, seul le peuple espagnol n’avait pas été trahi parson caudillo et son mouvement national.« La meilleure œuvre du mouvement, dira-t-il à Tarragone en 1963, n’est pas lebien-être et la richesse qu’il engendre, ni les biens matériels qui semultiplient sous son action, mais précisément d’avoir sauvé l’Espagne dumatérialisme athée et d’avoir su unir le spirituel avec le social. Il ne peut yavoir de bien être social s’il ne s’édifie sur les principes de la loi de Dieu,sur les principes de l’Evangile »Gardons et honorons la mémoire du « caudillo de España » qui assura trente cinqans de paix et de justice sociale, au « caudillo de cristiandad » qui renditl’Espagne à sa vocation chrétienne. C’est comme si ce soir nous nous inclinionsdevant la tombe de ce dernier prince catholique à régner au XXe siècle. Je croisqu’il est important de le souligner. Il le soulignait lui-même en 1953 :« Si nous sommes catholiques, disait-il, nous le sommes avec toutes lesobligations qui s’y attachent Pour les nations catholiques, les questions de lafoi passent au premier plan des obligations de l’Etat. Le salut ou la perte desâmes, la renaissance ou la décadence de la foi, l’expansion ou la réduction dela foi véritable, sont des problèmes capitaux devant lesquels on ne peut resterindifférent ».Dans les principes du « movimiento nacional » en 1967 on y affirme clairement :« la nation espagnole considère comme une marque d’honneur son attachement à laloi de Dieu, selon la doctrine de la Sainte Eglise catholique, apostolique etromaine, seule véritable ; cette foi, inséparable de la conscience nationale,doit inspirer sa législation. »Gardons et honorons la haute mémoire du général Franco, bon serviteur de sapatrie et de la chrétienté. Que sa dépouille mortelle repose en paix au milieude ceux qui furent tués au combat, dans l’attente de la résurrection éternelle.



Je voudrais terminer par ces paroles si pleines d’espérance du cardinal Isidro,Goma Thomas, archevêque de Tolède, prononcées fin 1936.« Ce n’est pas la première fois que l’Espagne apparaît meurtrie par la douleur,mais nimbée par la gloire ; elle a su contenir les invasions du Sud et se garderindemne des hérésies du Nord ; elle a donné son sang pour porter le flambeau dela civilisation et le Christ au nouveau monde ; elle a engendré les héros deTarifa et de l’Alcazar.Qui sait si, en tirant du reliquaire de son âme et des vieux coffres de sonhistoire la foi et les armes qu’admire aujourd’hui le monde, le geste héroïquede l’Espagne n’a pas devancé le geste tragique, destructeur, préparé par ladiplomatie moscovite contre l’Europe occidentale !Qui sait si l’opération chirurgicale des plus cruelles que souffre notre pays,membre de l’Europe, ne sera pas le remède pour chasser du vieux continent legerme pestiféré qui le menace si gravement ! Nous pouvons, dans le ciel,présager les tempêtes ; les présages de mauvais temps ne manquent pas au ciel del’Europe. Et l’Espagne est la nation des grands destins.Plaise à Dieu que nous soyons dignes d’eux.. Les hommes s’agitent, mais Dieu les mène.






Sa volonté triomphe de toutes les armes.



Tous les projets et les combinaisons des chancelleries s’écroulent comme des châteaux de cartes devant la diplomatie de ses insondables desseins » Amen.









°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Aucun commentaire: