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Qu'est ce que l'élite
" Car c'est dans les cœurs nobles que la souffrance du peuple trouve son écho Ie plus puissant " Ernst JUNGER
Le mot ELITE vient de elire et signifie ce qu'il y a de meilleur, de plus distingué, ce qui s'élève au dessus du commun. Mais meilleur par rapport a quoi? Par rapport à quel critère de valeur? Pour juger un homme, il faut avoir une idée de ce que I'homme doit être, ou de ce qu'il est conformément a la nature, en un mot, il faut avoir une idée de son essence.
Ainsi, s'il est de l'essence de I'homme d'être tempéré, mesure, sage ou courageux, les meilleurs seront les plus sages, les plus tempérants, les plus courageux.
La notion d'ARISTOCRATIE (aristos signifie excellence et kratos, gouvernement) implique une inégalité entre les hommes, une disparité dans leur capacité à devenir entièrement et parfaitement des hommes.
- Dire que ces hommes sont les meilleurs n'implique en aucun cas que ces hommes soient parfaits. L'aristocratie n'emporte pas Ie mépris des meilleurs pour les moins bons. Une aristocratie authentique ne saurait se réduire a un gouvernement de tyrans orgueilleux et arrogants auquel cas elle ne saurait plus une aristocratie mais dégénérerait en oligarchie (cf. PLATON dans la République)
Car I'essence même de l'aristocratie et de la chevalerie, qui en est un dérivé, est précisément le service des humbles et des pauvres. Image d'Epinal dira-t-on? Toujours est-il que la conviction que les hommes sont inégaux ne s'enracine pas dans la morgue, dans l’ étalage effronté de la force physique, dans l'absence de scrupules et en un mot, dans les passions qui naissent de la faiblesse humaine.» Claude POLIN. Simplement, il est des hommes qui demandent à être conseillés et protégés; qu'il y a des hommes faibles et des hommes lâches, et que d'autres sont plus forts et plus courageux, ou ont plus de caractère; que certains ont moins de jugement et d'autres plus d'esprit.
Dans une société individualiste et libérale cette réalité tend à accroitre les signes de différences sociales et à creuser les écarts de considération entre les fonctions. Dans les sociétés antiques ou chrétiennes; au contraire, la différence ne pouvait être vécue sans référence a sa vocation propre: laquelle n'est pas affirmation de soi (orgueil) mais de service.
Le guerrier de la féodalité ne constitue pas en tant que tel un aristocrate: le reitre, le lansquenet, le soudard peuvent faire montre du plus grand courage physique; ils ne deviennent nobles que si ce courage s'accompagne de justice, d'humilité, de compassion, de charité, de sagesse, c'est-a-dire de vertus qui rendent Ie courage utile a autrui.
C'est en ce sens que les aristocrates ont une vocation naturelle a gouverner. C'est même en réalité leur vraie vocation.
L'hérédité même qui est un des traits sociaux-de l’ aristocratie; ne se comprend bien , que rapportée a cette même finalité: sa légitimité procède de l'idée que la pratique de ces vertus finit par constituer une tradition a laquelle son héritier ne peut pas ne pas être sensible, a laquelle iI se doit, et qu'il appelle alors son honneur.
C'est à dire que l’ aristocratie est une réalité d'ordre essentiellement spirituel ou moral. Les meilleurs donnent un exemple, un exemple à suivre, donc qui peut être suivi. Une aristocratie ne se reconnait pas forcement pas ses traits extérieurs: " la flamme est intéreiure, car c'est elle qui doit pouvoir briller, si peu que ce soit, au cœur de I'homme, et qui, en. certains, éclaire les autres " Claude Polin.
Guillaume d’Offenbourg (www.europaegentes.com)
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