mardi 18 novembre 2008

OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION DE LA FRANCE ET DE L'EUROPE

Rebelles.info :enfin un blog géopolitique sérieux pour le combat contre le nouveau fascisme : le fascisme islamique 19 février 2008

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Le 11 novembre au matin, le responsable de la Ligue des Droits de l’Homme à Toulon intervient sur les ondes de RMC. Il explique l’affaire d’une jeune fille algérienne, 18 ans, qui fréquentait un non-musulman, et qui refusait un mariage forcé en Algérie avec un homme de 30 ans. Cette fille a été violentée à coup de couteau par sa mère et ses deux sœurs… de 14 et 16 ans ! Ce qui m’a surpris, ce n’est pas cette curieuse reproduction de la violence islamique contre les femmes par… des femmes elles-mêmes. Le psychologue marocain Abdelhak Serhane l’expliquait fort bien en 1996 dans son ouvrage « L’amour circoncis » (1). Rien d’étonnant non plus dans cette interdiction aux femmes (et pas aux hommes !) des relations amoureuses hors de la « oumma » : c’est une loi musulmane, explicite dans le Coran.Double discrimination islamique
Ce qui m’a étonné, et agréablement, c’est que ce soit un responsable de la LDH qui prenne la défense d’une victime de l’islam. D’ordinaire, cette association « antiraciste » copine davantage avec la Halde, le Mrap et ses relations radicales (de l’UOIF jusqu’à Tariq Ramadan), et bien entendu avec les prosélytes du foulard islamique.

Mais contrairement aux dirigeants nationaux de la LDH, Alex Massari, le président de la section toulonnaise est bien dans son rôle « antiraciste » en défendant cette jeune fille, et bien d’autres comme il l’a expliqué à l’antenne. Car n’en déplaise à tous ceux qui nient le caractère raciste de ces faits divers, il s’agit bien d’une double discrimination, fusse-t-elle d’essence religieuse : d’une part contre les « mécréants » et d’autre part contre les femmes. Alex Massari explique que « c’est malheureusement quelque chose qui arrive souvent », et il décrit comment des bénévoles et des fonctionnaires viennent au secours de ces jeunes filles, qui sont souvent obligés de vivre clandestinement par rapport à leur famille et leur entourage musulman.« Il faut le dire, c’est important, il faut le dire »Dans les heures qui suivent cet exposé, l’affaire fait le tour des médias (2), et aura même droit aux journaux télévisés nationaux. Sur RMC, l’animateur Jean-Jacques Bourdin lance un appel à témoins sur des affaires analogues de mariages forcés ou de liaisons contrariées. Mais comme à son habitude quand un sujet évoque l’islam, il tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. A chaque intervenant, il matraque et re-matraque que les mariages forcés, « ça arrive dans toutes les communautés, je dis bien et j’insiste : dans toutes les communautés ». Et il tente même de faire dire à Christine Jama, qui dirige la Voix des Femmes, que ça concerne autant toutes les familles que les familles musulmanes. Comme son interlocutrice ne tombe pas dans le panneau, il insiste à plusieurs reprises, « et ça concerne aussi les Français de souche, hein, il faut le dire ! » Christine Jama répond que ça concerne effectivement des gens qui ont la nationalité française, mais… immigrés ou issus de l’immigration.
Cette attitude est récurrente chez Jean-Jacques Bourdin, par ailleurs très tolérant sur d’autres sujets. A chaque fois que quelqu’un commence à critiquer l’islam à l’antenne, il ne peut s’empêcher de l’arrêter et de lui dire que ce qu’il dit est faux et qu’il ne peut pas laisser dire cela.
Et s’il sent qu’il n’arrivera pas à lui faire dire ce qu’il veut, il laisse l’interlocuteur finir sa tirade, puis lui donne congé brutalement. Par contre, si un interlocuteur va dans son sens, il se répand en courbettes et en « il faut le dire, c’est important, il faut le dire », et il relance la conversation pour bien enfoncer le clou.Si un fait divers concerne l’islam, et même si la relation n’est pas explicitement donnée, on a droit au classique pâté d’alouette et de cheval : les Français de souche battent autant leurs épouses que les Algériens de souche même si toutes les statistiques disent le contraire dans des proportions inquiétantes, et on ne compte plus les femmes catholiques tabassées au nom de l’Evangile par leur père ou leur frère. C’est évidemment un déni de réalité et une désinformation, tout comme l’avait fait Caroline Fourest sur la réparation d’hymen (3), ou quand elle tente de nous faire gober un Mahomet féministe et un Coran laïque de paix et de tolérance.
La paille et la poutre,à en croire les Bourdin et les Fourest, on appelle à la guerre sainte au cri de « Jésus le veut » dans nos banlieues chics, des bouddhistes font la chasse aux juifs dans le 19ème arrondissement de Paris ou prient dans la rue pour réclamer que les contribuables leur paient un temple, et des militants de l’athéisme caillassent des jeunes filles voilées ou incendient des écoles coraniques et des gymnases halal dans les banlieues.
Ailleurs en Europe et selon cette méthode du « tout se vaut », des évangélistes mettraient à sac un cinéma bruxellois à chaque fin de carême, des prêcheurs de haine tenteraient d’imposer une théocratie judéo-chrétienne aux Pays-Bas, et leurs ouailles égorgeraient parfois des cinéastes hérétiques à la Bible.Et ne parlons même pas des « spécialistes en religion » chargés de prêcher dans les talk-shows, des Odon Vallet et des Frédéric Lenoir qui présentent l’islam comme une religion d’amour et de paix comme les autres.
Ces « spécialistes » qui curieusement évoquent rarement les textes fondateurs des religions, ne manquent jamais une occasion de dénicher une paille chrétienne ou juive chaque fois qu’on leur montre une poutre musulmane, et de nous faire croire que la première et la seconde sont de même nature et de même degré. L’émission C Dans l’Air du 11 novembre fut un summum d’aplaventrisme et de dhimmitude (4), où même Yves Calvi et Antoine Sfeir participèrent à un portrait idyllique de Mahomet, en contradiction totale avec les textes et l’Histoire, donc avec la vérité (5).
Violences intra-familiales,Mais les faits sont têtus, et la désinformation médiatique ne marche plus auprès des Français. Tout comme dans la défunte URSS ou dans des dictatures bananières du tiers-monde, la vérité apparaît tôt ou tard au peuple, puisque qu’elle provient d’événements qu’on peut objectivement constater autour de soi ou au travers des filtres médiatiques.Rien que sur ces violences sexistes « qui n’ont rien à voir avec l’islam », l’actualité des faits divers récents est plutôt fournie. A Châteauroux, une jeune fille de 14 ans tabassée et menacée d’immolation (6) : ses parents n’acceptent pas qu’elle fréquente un non-musulman. Dans le Val d’Oise, une célibataire de 20 ans est jugée pour avoir tué le bébé qu’elle venait de mettre secrètement au monde (7). Elle est « issue d’une famille musulmane pratiquante ». « Interrogé par la police, le père de l’accusée a affirmé qu’il aurait « égorgé » sa fille s’il avait eu connaissance de sa grossesse ». La cour d’assise ne l’a condamnée qu’à quatre ans de prison et avec sursis pour cet infanticide, en tenant sans doute compte des circonstances familiales (8).Dans l’Essonne, une fille de 17 ans voulait accoucher à l’insu de sa famille, mais elle fut surprise par la venue au monde prématurée de son bébé dans sa chambre (9). Celui-ci meurt faute d’hospitalisation à temps. Là encore, elle « a eu peur d’éventuelles représailles si sa famille, musulmane pratiquante, avait eu connaissance de la naissance à venir ». C’est pourquoi elle a tenté d’accoucher sans que sa famille le sache, ce qui l’a empêchée d’appeler les secours à temps, et ce qui a provoqué la mort d’un enfant.On peut également rappeler la voilée intégrale tabassée par son taliban de mari sur un parking du sud de Marseille. Elle voulait simplement écarter un peu son foulard à cause de la chaleur qui régnait dans la voiture.
Par contre à Sorgues, dans le Vaucluse, c’est le « compagnon » qui est victime de son propre intégrisme religieux. Il a tellement voulu imposer la charia à sa femme - qu’il n’a épousée que religieusement et pas civilement car il se fout de nos lois mécréantes -, que la fille violentée et poussée à bout le poignarde (10). Comme le dit le journal local : « le fanatisme religieux est une nouvelle fois au cœur de violences intrafamiliales ». Comme dans tous ces faits divers, et dans bien d’autres.Un « islam de France » bien « intégré » ?Tant de victimes, tant de blessés, tant de morts, tant de vies détruites, ce n’est que du « fanatisme religieux » ? Le fanatisme suppose le zèle, l’exagération, alors que dans toutes ces affaires, il ne s’agit de d’applications stricto sensu de prescriptions coraniques ou mahométiques. C’est donc la pratique intégrale, et non « fanatique », de la religion islamique qui conduit à ce qui nous paraît « intégriste ». C’est bien l’islam qui est responsable de ces drames, et pas seulement sa caricature « islamiste ».Evidemment, tous les musulmans de France ne se comportent pas ainsi, tous les musulmans n’appliquent pas intégralement l’islam. Heureusement pour nous et pour eux ! On retrouve tous les degrés d’application dans un sondage fait auprès d’eux, dont nous avons commenté les chiffres inquiétants (11). Et là encore, nous constations la désinformation médiatique, qui disait à cette occasion que « l’islam de France » serait « bien intégré », alors que les chiffres prouvaient le contraire. Et encore, certains chiffres qui pourraient paraître optimistes sont trompeurs. Trois quart des sondés disent être « favorables à la laïcité », mais ils sont aussi nombreux à vouloir que le contribuable français finance leurs mosquées. C’est donc qu’ils n’ont rien compris à la laïcité française.A propos des faits divers qui évoquent le problème de l’interdiction du mariage de la musulmane avec un « kafir », voici un autre exemple flagrant de chiffre trompeur et d’incompréhension. Dans un autre sondage auprès des musulmans de France, en 2006, j’avais lu que 69% d’entre eux trouvaient « acceptable » qu’une fille musulmane épouse un non-musulman. Or, dans tous les couples mixtes que je connais entre un non-musulman et une musulmane, il n’y en a pas un seul qui n’ait pas posé de problème « religieux » à la famille musulmane. J’ai donc voulu lever la contradiction apparente entre le sondage et ce que je constatais.J’ai posé la question à quelques musulmans, et effectivement les réponses étaient diverses. Mais quand je précisais « Et si c’était votre fille, ou votre sœur ? », alors là j’obtenais bien plus de réponses négatives. Et à ceux qui me disaient plutôt oui, j’ai bien campé la situation pour éviter toute ambiguïté : « Donc demain votre fille vous présente un athée, un catholique, vous l’acceptez comme gendre ? », et la réponse était toujours du genre : « Oui, je ne suis pas raciste ! Du moment qu’il se convertit à l’islam, ça ne me gêne pas qu’il soit français ou chrétien. »Cette réponse est de même nature que celle des musulmans qui se prétendent laïques et veulent que tous les citoyens financent leur lieu de culte, ou que les affirmations d’un Tariq Ramadan qui dit que les musulmans doivent respecter les lois françaises… à condition qu’elles ne contreviennent pas à la charia. Un congrès de l’UOIF qui avait pour thème « la liberté religieuse » procédait de la même façon. Il n’y était nullement question d’une liberté absolue et pour tous, mais uniquement de la liberté pour les musulmans d’appliquer intégralement leurs dogmes et leurs pratiques en France. Pas une intervention, pas un mot sur le droit d’apostasier l’islam, ou sur les contraintes imposées par des musulmans à leur coreligionnaires ! C’était du même tonneau que la « déclaration islamique des droits de l’homme », où chaque « droit » n’est autorisé que s’il ne contredit nullement la loi islamique.Le référentiel n’est pas la citoyenneté commune, les lois républicains, la France, mais l’islam. La charia est le filtre qui détermine ce qui est halal et ce qui est haram, et donc ce qui peut être acceptable chez l’autre. Les « accommodements raisonnables » sont toujours à sens unique, et les « compromis » n’en sont pas puisque la France doit s’adapter à l’islam et jamais le contraire. C’est la théocratie qui usurpe le vocabulaire de la démocratie, mais qui ne lui cède pas un pouce.L’amour circoncis« Du moment qu’il se convertit à l’islam, ça ne me gêne pas qu’il soit français ou chrétien. » Cette réponse est évidemment effarante, non seulement de par son incohérence, mais aussi parce qu’elle nie totalement la liberté de culte, et la liberté d’aimer et d’épouser qui on veut, ce qui est évidemment contraire à la loi française. Dans ces couples mixtes, la majorité des « mécréants » se convertissent à l’islam non par conviction, mais pour éviter les histoires avec la belle-famille. (C’est souvent mauvais calcul, car les problèmes reviennent plus tard, par exemple quand il faut éduquer les enfants…) Et c’est bien quand le couple refuse cette charia qu’on a les situations difficiles et les drames, qui vont de la simple rupture jusqu’au meurtre en passant par la violence, la séquestration ou le mariage forcé.Tout cela, tout cet « amour circoncis », toute cette négation non seulement de nos valeurs, mais de l’humanisme le plus basique, est bien dû à l’islam et à lui seul, même si on peut en trouver parfois « dans toutes les communautés ». De même que s’il y a des non-fumeurs qui sont victimes de cancers du poumon, ou des intoxiqués à la cigarette qui vivent cent ans, ce n’est jamais une raison pour prétendre que le tabac ne provoque pas ce type de cancer. Et c’est pourtant des raisonnements aussi absurdes, à l’encontre de la logique la plus élémentaire, que les Bourdin, les Fourest et les Vallet nous tiennent à longueur d’antennes et d’articles.Ce ne sont pas seulement des gens qui raisonnent faux, ou des « idiots utiles » de l’islam. Ce sont les « idiots utiles » de toutes ces violences racistes et sexistes qu’ils tentent de détacher de leur cause initiale, à savoir les dogmes coraniques et mahométiques fondateurs de l’islam.
Je me suis interrogé, et je m’interroge encore sur leurs motivations pour conduire avec un tel acharnement cette désinformation alors que généralement, leur métier est de nous informer le plus objectivement possible. Je n’ai pas hélas pas de réponse à cette question. Mais comme la même propagande sévit également aux plus hauts sommets de l’Etat, je suppose qu’il y a une chaîne de commandement ou d’intérêt quelque part.
Un million de talibans en France« Il faut distinguer islam et islamisme », répètent-ils en cœur à l’instar de Dalil Boubakeur et Nicolas Sarkozy. Et les « radicaux ne sont qu’une minorité » ! Effectivement, seuls 21% des 5 ou 6 millions de « musulmans de France » pensent que la femme doit être soumise à son mari, selon le sondage déjà cité. Après tout, ça ne fait qu’un million de personnes. Et puis ils sont 17% à penser que « la charia doit s’appliquer intégralement quel que soit le pays où on vit. » Ca ne fait qu’un petit million de « talibans » et de « talibanes » en France.
Ils ne sont pas tous vêtus à l’afghane, sinon on s’en serait rendu compte dans la rue. Et quand survient un fait divers sanglant, le voisinage s’étonne en disant que « c’était pourtant une famille bien intégrée ».Honte aux idiots utiles qui refusent de dire, pour je ne sais quelle raison, que si « une famille bien intégrée » passe à l’acte, c’est parce qu’elle a une autre patrie que la France et ses valeurs. Et le sondage le confirme : cette patrie, c’est l’islam, qui se rappelle parfois à elle, avec toutes ses injonctions coraniques et hadditiques qui font que la religion de Mahomet n’est pas ce que les idiots utiles tentent de nous faire croire : une religion de paix et d’amour.Honte à ces idiots utiles, qui contribuent à maintenir les musulmans de France sous cette épée de Damoclès, mettant ainsi en péril celui ou celle qui recevra le coup de couteau comme celui ou celle qui le donnera. Même quand ils prétendent lutter contre ce type de violences, leur paternalisme quasi colonial est contre-productif.
Par leur désinformation, ils favorisent également les raisonnements fallacieux qui consistent à prêter à toute personne d’origine musulmane une violence atavique, à partir de faits d’actualité dont les ressorts sont soigneusement dissimulés. Ils sont coresponsables de toutes ces indignations trompeuses et racistes du genre « Encore des Arabes ! » ; car les victimes sont souvent, dans ces faits divers, aussi « arabes » que les coupables, et les coupables n’agissent non pas à cause d’un gène « arabe », mais suite à une injonction islamique que les idiots utiles n’osent pas nommer de peur de « stigmatiser une religion ».« Je ne peux pas vous laisser dire ça ! »Chaque fois que je les entends faire leur propagande ou que les lis, je pense à toutes ces victimes, ces bébés, ces jeunes filles, ces femmes, mais aussi ces hommes, ces résistants, et toutes ces victimes, qui paient par leur sang et parfois leur vie le prix de la liberté ou de la volonté de fuir le joug de l’islam et de la charia. Je pense aussi à leurs bourreaux, qui sont en prison, et qui doivent parfois se demander au fond d’eux-mêmes pourquoi leur religion les a conduits à de telles absurdités. « Je reconnais que ce que j’ai fait n’est pas digne d’un homme civilisé », dira le père de famille au tribunal dans l’affaire de Châteauroux. Il n’acceptait pas que sa fille fréquente un non-musulman, comme le lui ordonne Allah selon le Coran.
Allah pousse donc les hommes à agir contre la civilisation.
Comme dirait Jean-Jacques Bourdin sur RMC, « il faut le dire, c’est important, il faut le dire ! » Mais Bourdin ne le dira pas. Ni Fourest, ni Sarkozy, ni Vallet, ni Boubakeur. Et si un auditeur veut le dire à l’antenne, et s’il veut démontrer ce qu’il dit en citant le Coran ou Mahomet, Bourdin le coupe en affirmant curieusement : « Je ne peux pas vous laisser dire ça ! », alors qu’il se vante de la liberté d’expression dans son émission. Puis il s’arrange pour couper le sifflet du trublion, et se répand ensuite en apologie islamique comme pour effacer le blasphème commis à l’antenne.Les mille et une tromperies de Caroline et d’OdonCaroline Fourest, quant à elle, agit plus finement. Elle rappelle souvent qu’elle a lu le Coran donc qu’elle est savante et qu’elle sait de quoi elle parle. Puis elle réécrit l’Histoire dans de longs discours à grands coups de « certes » et de « il n’en demeure pas moins », alignant sans sourciller les contrevérités et jouant de toutes les ficelles de la dialectique en alternant mépris, omissions, essentialisme et « reductio ad hitlerum », comme nous l’avons déjà démontré (13). Ainsi, elle tente par exemple de persuader ses auditeurs ou ses lecteurs que quelques évangélistes égarés dans les montagnes kabyles ou dans les cités de la Seine-Saint-Denis sont de la même trempe qu’un Oussama Ben Laden. Ceux qui en douteraient ne sont, selon ses leçons de morale, que des suppôts racistes et xénophobes de Philippe de Villiers, de Charles Maurras ou des partisans belliqueux du choc des civilisations.Odon Vallet, le « spécialiste des religions » pilier de C Dans l’Air et des journaux télévisés, garde toujours au frais quelques récits byzantins, bagdadiens ou vikings pour ses plateaux télévisés. Et dès que l’islam est mis en cause et qu’on lui passe le crachoir, il accommode son pâté d’alouette et de cheval de l’une ou deux de ces anecdotes historiques, dans un exposé pédant et bien ficelé à destination de ses téléspectateurs supposés ignares. Ainsi, il fait passer l’exception à la place de la règle ou inversement. Ainsi, le crime d’un conquistador espagnol efface tous ceux de Mahomet – même si le Coran les vante et dit d’imiter ce « beau modèle » -, et la moindre héroïne libertine des Mille et une nuits devient la preuve flagrante que l’islam est bien plus féministe que le catéchisme vatican et aussi moderne que la déclaration des Droits de l’Homme.Latifah Loulichki, victime de l’islamChaque fois que je les entends, ces idiots utiles de la propagande et de la censure, je revois la photo de Latifah Loulichki qui illustrait un article du Parisien. Latifah, 24 ans, poignardée de dix coups de couteau de boucherie par son père Mohamed dans un bureau de poste de Galeria, en Corse, le 2 novembre 2001 (14). Son crime : vouloir se marier avec un « mécréant ».
L’auteur de cet assassinat prémédité, qui n’a eu aucun mot de remords lors de sa garde à vue, dira à l’audience que sa fille « pouvait choisir son mari, corse, français ou arabe ». (On remarque en passant la confusion très révélatrice entre une nation et une race !) Oui, corse, français ou arabe, mais obligatoirement musulman, comme me l’avaient également expliqué d’autres pères et frères de confession islamique. Les idiots utiles qui parlent des mariages mixtes pour vanter le multiculturalisme et la tolérance négligent évidemment cette précision.Pas de « diversité » pour les ennemis de la « diversité » !Le « manifeste pour l’égalité réelle » de Yazid Sabeg (16) prône « l’équité et la diversité » et veut « engager des politiques publiques qui combattent les conséquences sociales des discriminations » (16). Mais il ne dit mot des « discriminations » importées par l’islam, et de leurs « conséquences sociales ».
Dommage, car c’est l’un des handicaps majeurs à une réelle équité républicaine. La « conscience civique authentique » que souhaite Yazid Sabeg ne peut faire aucun accommodement raisonnable avec une charia qui est la négation même de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Les citoyens américains « ont su dépasser la question raciale et élire pour président un homme qui se trouve être noir », dit l’auteur du manifeste. En France, aussi, nous avons dépassé depuis belle lurette – et avant les Américains – la question raciale. Et c’est bien parce qu’ils ne sont pas racistes que nos concitoyens hésitent quelque peu à élire des gens qui se trouvent appartenir à une communauté religieuse dont un cinquième souhaite l’application intégrale d’une charia apostasiophobe, athéophobe, christianophobe, exogamophobe, gynophobe, homophobe, judéophobe, etc., donc raciste de multiples manières.Faire l’impasse sur cette difficulté, c’est être l’idiot utile des crimes commis en application de dogme islamiques inadmissibles. C’est fermer lâchement les yeux face au calvaire de Latifah Loulichki et de ses consorts. C’est admettre qu’il y a des racismes dont on peut s’accommoder raisonnablement.
Aucun citoyen français ne devrait s’y résoudre, et la « diversité » citoyenne ne peut inclure ceux qui refusent de l’appliquer.Honte aux idiots utiles de ces violences racistes et sexistes ! Ils n’en sont pas complices, mais ils sont coupables d’en dissimuler ou d’en travestir la genèse, ce qui retarde d’autant tout combat contre la reproduction de ces souffrances et de ces atrocités aux quatre coins de France.
Roger Heurtebise pour Riposte laïque le 18 novembre 2008
(n.d.l.r.: N'hésitez pas à visiter "rebelles.info")
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