UN FOU D'ALLAH "FRANCAIS"
Le
nouvel antisémitisme a ses héros français. Ils s’appellent Mohamed
Merah et, aujourd’hui, Medhi Nemmouche. Ils sont quelques-uns des
visages de la haine anti-juive et antioccidentale que feignent de ne pas
voir les "antiracistes", obnubilés par l’extrême-droite.
De lourds
soupçons pèsent sur Nemmouche et sa responsabilité directe dans
l’assassinat de quatre personnes, samedi 24 mai, au Musée Juif de
Bruxelles. Cette barbarie s’inscrit dans la lignée des tueries de Merah
qui, en mars 2012, avait notamment tiré une balle dans la tête de jeunes
enfants d’une école juive de Toulouse. Ces actes de terrorisme
s’apparentent de plus en plus à une guerre, menée par des ennemis de
l’intérieur.
Ceux-là expriment leur radicalisme en se lançant dans le jihad contre
les démocraties. Ils le font au nom du Coran pris à la lettre et en
vertu de l’exemple, souvent rappelé par les fanatiques, de Mohammed
lui-même qui n’hésita pas à exterminer la tribu juive des Banu Qurayzah.
Or le terrorisme intellectuel imposé par les dénonciateurs de
"l’islamophobie" est devenu tel qu’il empêche le plus souvent de décrire
les avancées de l’islamisme dans les cités et sa stratégie
d’embrigadement de l’islam (1).
Quand, ce lundi matin sur Europe 1, le
ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, assure, répondant à
Jean-Pierre Elkabbach à propos des actes de Nemmouche : "Il n’y a pas de
guerre de religion ou de civilisation. L’islam n’a rien à voir avec ces
agissements", il participe à rendre incompréhensibles les
radicalisations politiques qui visent à nuire à l’islam et à ses
pratiquants. Comment combattre un ennemi que l’on n’ose désigner ?
L’euphémisme
a atteint des sommets sur RTL entre Jean-Michel Aphatie et Roger
Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives
de France (CRIF). A aucun moment les mots islam ou musulman n’ont été
prononcés. Mais comment faire comprendre que derrière "ces gens-là",
"ces jeunes Français" ou "ce risque réel", se cache une menace
identifiée "contre tous les citoyens de ce pays" (Cukierman). Il est
bien sûr nécessaire de différencier l’islam religieux de l’islamisme
politique afin de ne pas assimiler tous les musulmans français à des
jihadistes en puissance. D’autant que les plus modérés d’entre eux sont
des cibles pour les illuminés, au même titre que les juifs et les
chrétiens.
Mais il est scandaleux de s’aveugler sur la montée en puissance de
l’islam radical, protégé par ceux qui interdisent la moindre critique au
nom de l’antiracisme.
La France est le nid privilégié d’un nouveau
totalitarisme qui puise ses racines dans le Coran. Cette régression, qui
entend islamiser la modernité, tire profit de l’endormissement des
consciences et de la passivité des communautés au sein desquelles elle
se développe. Lutter contre ce qui est une menace pour la sécurité et la
cohésion nationale oblige les belles âmes à ouvrir les yeux sur le
nouvel antisémitisme, qui a ses alliés chez les antisionistes et à
l’extrême gauche. Elle invite les musulmans à se désolidariser de ceux
qui parlent en leur nom et cherchent à les couper de la société.
"Les
musulmans de France s’alarment de cette dérive jihadiste qui les prend
tous en otage", explique le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil
Boubakeur. Mais alors, qu’attendent-ils pour le faire savoir en
manifestant massivement leur désapprobation?
lire l’article d’ Ivan RIOUFOL en cliquant sur le lien ci-après
http://blog.lefigaro.fr/
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