LE BREVIAIRE DES PATRIOTES
Pierre Cassen : « Il est temps d’appliquer le principe de précaution à l’islam »
Le Bréviaire des patriotes a
soumis ses questions à Pierre Cassen, l’un des fondateurs de Riposte
Laïque, une organisation ultra-laïque qui se revendique islamophobe, à
l’origine, notamment, de l’« apéro saucisson-pinard » qui avait fait
polémique en 2010.
Le Bréviaire des patriotes : Quel bilan faites-vous de votre association qui a maintenant bientôt sept ans ?
Pierre Cassen :
Sept ans déjà, cela ne nous rajeunit pas ! Qu’est Riposte Laïque ce
jour ? Une machine bien huilée, qui produit huit à dix articles
exclusifs par jour, grâce à une rédaction de 15 personnes, un premier
cercle de 15 autres personnes, et plus de mille contributeurs qui, à ce
jour, ont écrit au moins une fois un des 14.000 articles publiés. Ce
sont dix livres déjà édités depuis 5 années, date de la sortie de notre
premier livre, « Les dessous du voile ». Nous sommes devenus, depuis
notamment l’organisation de l’Apéro saucisson-pinard et des Assises
internationales sur l’islamisation de nos pays, une référence (pas la
seule) sur la réalité de l’islam. Nous avons des contributeurs nés
musulmans qui, depuis la France ou de l’autre côté de la Méditerranée,
risquent leur vie, en tant qu’apostats, en écrivant pour nous. Nous
pouvons considérer que si, à ce jour, un sondage paru dans le journal
« Le Monde » le 24 janvier dernier, indique que 75 % des Français jugent
l’islam incompatible avec nos valeurs, nous devons y être un tout petit
peu pour quelque chose.
Maintenant, il ne
faudrait pas nous voir plus beaux que nous ne sommes. Même si nous nous
flattons d’avoir entre 20.000 et 25.000 visiteurs par jour, c’est encore
très peu, par rapport aux audiences des grands médias subventionnés.
Nous sommes, pour une bonne partie, issus de la gauche, et nous n’avons
pas réussi à convaincre un très grand nombre de personnes de ce camp,
englués dans leur politiquement correct et la peur de passer pour des
fascistes racistes, de la réalité de l’islam et de l’immigration, et du
changement de civilisation qui se met en place. Nous sommes
systématiquement boycottés par les grands médias, et harcelés
juridiquement. Si nous avons eu le mérite, avec Résistance républicaine,
de mettre en place les premières manifestations de rue contre
l’islamisation de notre pays, nous n’avons encore jamais réussi à mettre
plus de 3.000 personnes derrière nos banderoles, ce qui est trop peu.
Donc, je répondrais, parodiant Georges Marchais, « bilan globalement
positif », mais peut et doit mieux faire encore…
Vous faites sur votre site la promotion du livre que vous préfacez, Du gauchisme au patriotisme de Fabien Engelmann. Vous-même avez milité à la CGT. Comment appréhender vos parcours ?
J’ai
été en effet très content de proposer à Fabien d’écrire ce livre, de
l’éditer, et honoré qu’il me propose de rédiger la préface. Fabien
pourrait être mon fils, et une complicité sans doute liée à quelques
similitudes de nos parcours de jeunesse nous lie. Son élection à Hayange
m’a beaucoup ému. Je ne renie rien de mon appartenance passée à la CGT,
et encore moins au Syndicat du Livre. Je me suis syndiqué à l’armée, en
1973, quand je faisais mon service dans une imprimerie militaire, au
milieu de civils. Je l’ai fait par solidarité avec d’autres
travailleurs, parce qu’à l’époque, je travaillais chez un petit patron,
et que cela ne me servait à rien. Par la suite, j’ai eu la chance de
découvrir un type de syndicalisme unique en France, avec un rapport de
forces exceptionnel (tout le monde était syndiqué). Une autre de nos
spécificité était que nous étions, sur Paris, organisés en syndicats de
métier, et j’aimais ce côté corporatiste. Enfin, nous avions de bons
salaires, ce qui n’est pas négligeable, mais nous travaillions cinq ou
six soirs par semaine, les dimanche et jours fériés. J’ai relaté, dans
un livre écrit avec une journaliste, Isabelle Repiton, intitulé « Touche pas au plomb »,
ce qu’était cette culture très particulière (on nous appelait les
aristocrates de la classe ouvrière) et comment nous avions géré, en
trente ans, la fin du plomb, les évolutions technologiques, porteuses de
notre inéluctable disparition. J’expliquais tout cela dans une interview que m’avait demandé Robert Ménard, à l’époque de son mensuel Médias.
Je ne regrette donc
absolument pas cet engagement, et le fait d’être devenu, pendant une
dizaine d’années, délégué syndical CGT au quotidien « La Tribune ». Je
pense par ailleurs qu’aujourd’hui, la CGT, qui a longtemps été sous le
contrôle du PCF, a basculé dans l’idéologie gauchisante et
tiers-mondiste. À mon avis, ses dirigeants actuels trahissent le
salariat, en période de chômage de masse, en soutenant la construction
de l’Union européenne, et surtout en défendant une politique migratoire,
en soutenant les clandestins, aggravant ainsi le quotidien des salariés
français et étrangers, des retraités modestes et des jeunes
travailleurs. Le fait d’avoir exclu Fabien Engelmann est indigne de la
nécessaire indépendance des syndicats, et faire la chasse aux militants
du FN accélère le décalage entre les bureaucrates syndicaux et les
classes populaires. Et pourtant, les salariés de ce pays ont besoin
d’organisations syndicales qui se contentent de remplir leur rôle : la
défense morale et matérielle des travailleurs et employés.
Aussi, je pense que
les époques changent, et que les priorités évoluent également. Je me
suis syndiqué en 1974, à une époque où le chômage était faible, et où
l’immigration et l’islam n’exerçaient pas les mêmes menaces en France.
Je considère à ce jour que si le combat social est toujours nécessaire,
le combat patriotique, laïque et identitaire est vital pour l’avenir de
notre pays, et doit donc passer au premier plan.
Vous subissez de nombreuses
plaintes d’associations dites « antiracistes » concernant les propos de
Riposte Laïque sur l’Islam. Récemment, l’écrivain et homme politique
Renaud Camus a été amené à comparaître pour des propos tenus durant les
Assises sur l’islamisation auxquelles vous avez participé. Qu’est-ce que
tout cela dit sur la société française selon vous ?
La
société française, sous la double pression de la gauche moraliste et des
associations musulmanes, glisse petit à petit vers une dictature
rampante, où la parole libre peut de moins en moins s’exercer. Il y a
une quarantaine d’années, quand vous alliez à l’étranger, et que vous
disiez que vous étiez Français, les gens vous tombaient dans les bras,
et vous disaient que notre pays était celui de la liberté. Plus personne
ne nous dit cela ce jour, on se fait même plutôt foutre de nous, depuis
que Hollande est à l’Elysée. Notre condamnation (21.440 euros d’amende
et de dommages et intérêts, pour Pascal Hilout et moi-meme), celle de
Renaud Camus, celle d’Eric Zemmour, ou de Brigitte Bardot, les procès
menés contre Charlie Hebdo ou l’écrivain Michel Houellebecq sont
significatifs de la dérive de notre société.
Alors que le mur de
Berlin est tombé depuis vingt-cinq années, une chape de plomb
totalitaire digne des dictatures communistes est en train de s’installer
sur notre territoire. L’islam est le fer de lance de cette offensive
liberticide, relayée par des fonctionnaires de l’antiracisme en service
commandé. Aujourd’hui, vous n’êtes même plus condamnés pour ce que vous
avez écrit, vous l’êtes pour les intentions supposées que vous auriez pu
avoir, et pour l’interprétation possible de vos écrits par les
lecteurs. Cela s’appelle le délit d’intention et d’opinion. Pour
résumer, si vous critiquez l’islam, vous ne pouvez pas ignorer que
derrière il y a des musulmans, et donc vous incitez à la haine contre
des personnes, et c’est donc condamnable, en raison de l’article 24-8 de
la loi sur la liberté de la presse, mise à jour en décembre 2004. C’est
carrément la réintroduction du délit de blasphème, au service du seul
islam. Quand Eric Zemmour dit une réalité sur l’origine des délinquants,
on ne lui conteste même pas le fait qu’il ait raison, on veut le faire
condamner parce qu’il n’aurait pas le droit de dire une réalité que
chacun constate dans son quotidien.
Vous ajoutez à cela
la pression du CSA, qui rêve, au service des écolo-socialistes, de
réguler internet, et vous avez tous les ingrédients du désastre
démocratique qui s’annonce. Je rêve d’un pays où l’article 1 de la
constitution soit celui des États-Unis, garantissant la liberté
d’expression. Je rêve d’une France d’avant la loi Pleven, où on ne peut
déposer plainte contre quelqu’un que si on a subi soi-même un préjudice.
Je rêve que les fossoyeurs de la liberté d’expression, qui ont des
subventions, mais pas de militants, ne touchent plus un sous d’argent
public, et que ses dirigeants rendent des comptes au pays quant à
l’action qu’ils ont menée contre nos intérêts depuis trente ans. Je rêve
d’une France qui redevienne la France, un pays où la parole est libre,
dans la vie quotidienne et dans les médias.
L’encyclopédie Wikipédia vous
décrit comme « ouvertement islamophobe ». Acceptez-vous cette
définition ? Pouvez-vous clarifier votre position vis-à-vis du culte
musulman ?
Quand
on me pose la question, je réponds d’abord qu’on a le droit d’être
islamophobe, comme celui d’être catholicophobe, bouddhistophobe,
laïcophobe, communistophe (avant cela s’appelait anti-communiste),
anti-capitaliste ou toute autre opinion exprimant son rejet d’un dogme,
et donc que, contrairement à ce qu’essaient d’imposer islamistes et
bien-pensants, cela n’a rien à voir avec du racisme, et n’a pas à être
mis sur le même plan que l’antisémitisme, qui prône la haine des juifs.
Après, comme le dit Christine Tasin, il est difficile d’avoir lu le
Coran, et de ne pas avoir envie de combattre ce dogme, et le message de
haine qu’il véhicule. J’ai été très influencéé par l’argumentation de
deux amis proches, Pascal Hilout et René Marchand. Le premier a
convaincu l’ensemble de la rédaction qu’il n’y avait aucune différence
entre l’islam et l’islamisme, reprenant l’expression du poète kabyle
Ferhat Mehenni : « l’islam, c’est l’islamisme au repos, et l’islamisme, c’est l’islam en action ».
Le second nous a ouvert les yeux sur le piège mortel de considérer
l’islam comme seulement une religion, et donc de l’accepter en France,
au nom de la laïcité, comme tout autre culte.
Je considère
aujourd’hui que les choses sont fort simples, et Michel Onfray lui-même
l’a exprimé en toute clarté. Si rien n’est fait, dans deux générations,
notre pays sera majoritairement musulman, dominé par l’islam et ses
pratiques. Donc les non-musulmans seront des sous-citoyens, appelés des
dhimmis. Si ce diagnostic est juste, ce que je pense, il y a deux
attitudes possibles. On peut estimer que c’est le sens de l’Histoire et
laisser faire. On peut juger que c’est une perspective qui mettrait fin à
notre civilisation, et mettre toutes ses forces pour éviter ce
cauchemar à nos enfants et petits-enfants. C’est ce que font les
contributeurs de Riposte Laïque, tous les jours. Je considère que dans
des périodes exceptionnelles, il faut prendre des décisions
exceptionnelles, et qu’il faut interdire toute visibilité de l’islam en
France : voile dans la rue, kamis, djellabas, halal dans les boutiques,
abattage rituel, ramadan, écoles coraniques et mosquées. Cela s’appelle
le principe de précaution, ou, comme le dirait mon amie féministe suisse
Mireille Vallette, de la légitime défiance.
Comprenez-vous la crainte de
certains patriotes vis-à-vis de la laïcité ? Ne peut-on pas concevoir
que le laïcisme peut effacer, dans le même temps que les manifestations
contemporaines de l’Islam, la tradition catholique de la France
éternelle ?
Il
serait bien de s’entendre sur les mots. Je n’ai pas envie de vivre dans
un pays où on persécute les croyants, comme on a pu le faire en URSS au
nom d’un athéisme d’État, ou comme rêvent de le faire certains
anarchistes ou francs-maçons, qui, par ailleurs paraissent avoir
davantage de problèmes avec la religion catholique qu’avec l’islam. Je
n’ai pas envie non plus de vivre dans une France catholique, où cette
religion serait religion d’État. Je suis content d’être dans un pays où
la séparation entre le religieux et le politique m’évite d’avoir un
président qui jure sur la Bible, des conseils municipaux qui commencent
par des prières, des crucifix dans les écoles ou les tribunaux, sans
parler des théocraties musulmanes où la foi est la loi (islam).
Je suis par ailleurs
d’accord, bien évidemment, pour reconnaître que la France a des racines
chrétiennes, et absolument aucune racine musulmane, n’en déplaise à
Attali et autres. Je suis par ailleurs convaincu que la majorité des
catholiques de ce pays se retrouvent dans le modèle laïque, unique au
monde, que nous avons su construire, et que le catholicisme, par la
phrase sur Dieu et César, et porteur d’une conception laïque de la
société. Donc, les vrais laïques, qu’ils soient athées, agnostiques,
catholiques ou autres croyances, doivent dépasser la question de la
croyance ou de la non-croyance pour mener le même combat contre le
cancer islamique.
Comment concevez-vous
l’émergence d’un certain « front religieux », incarné par F. Belghoul,
Civitas, etc., à l’occasion des polémiques sur la théorie du genre ?
Je
considère cette alliance monstrueuse. Je ne suis pas surpris qu’une
Christine Boutin, qui accepte régulièrement les invitations de l’UOIF et
défendait le voile à l’école, en soit partie prenante. Cette femme, et
trop de catholiques, sont dans la revanche contre la laïcité, et prône
l’alliance des cléricaux, notamment avec les musulmans, contre ce
qu’elle appelle le laïcisme. Je suis déçu que Béatrice Bourges, pour qui
j’ai beaucoup d’estime, n’ait pas vu ce piège. Je leur rappelle que
Belghoul leur a amené, lors de la conférence de presse commune, des
militants des Frères Musulmans. Je me réjouis par contre que Henry de
Lesquen ou Bernard Antony soit lucides, et dénoncent ce piège grossier.
De quoi s’agit-il ?
Farida Belghoul se sert de la théorie du genre pour imposer le fait
musulman à l’ensemble de la société française. Si elle prétend vraiment
défendre l’intérêt des enfants, pourquoi, comme le lui a demandé une
enseignante, lors de son débat face à Pascal Hilout, ne fait-elle rien
contre les écoles coraniques, qui exercent bien plus de dégâts dans les
têtes des gosses que la théorie du genre, par ailleurs monstrueuse ? Les
catholiques doivent-ils compter sur Farida Belghoul pour que nos
enfants apprennent de nouveau, à l’école, l’histoire de Charles Martel,
de Jeanne d’Arc, de Louis XIV ou de Napoléon ? Pourquoi les dirigeants
de La Manif pour Tous ont-ils donné une telle importance à Fils de France,
et imposé des voilées sur le podium, alors que les musulmans ne
représentaient rien dans l’immense mobilisation contre le mariage
homosexuel ?
Farida Belghoul se
vante de faire retirer les enfants musulmans une journée par mois de
l’école. C’est risible, quand on connaît l’absentéisme scolaire lors de
certaines fêtes religieuses musulmanes, sans parler du ramadan. Alors
que les musulmans, dans beaucoup d’endroits du monde, massacrent les
chrétiens et brûlent les églises, il se trouve des candides (je préfère
utiliser ce mot) pour les aider, dans leur entreprise d’islamisation de
la France. Cette alliance me fait penser à des juifs qui, en 1935, pour
lutter contre Staline et le communisme, se seraient alliés à Hitler !
Quel sens donnez-vous à vos « apéros saucisson-pinard » coorganisés avec le Bloc Identitaire ?
D’abord
celui d’une reconquête d’un symbole de la France, le saucisson et le
cochon, qui, parce qu’incompatibles avec un texte religieux venu
d’autres pays, devraient disparaître de nos assiettes, selon la
bien-pensance, par respect des nouveaux venus. Je rappelle que nous
étions dans un pays où les forces de l’ordre pourchassaient les soupes
au cochon, et fermaient les yeux sur les soupes halal. C’est tout le
débat sur l’assimilation qui est posé. Ce n’est pas aux habitants du
pays d’accueil de s’adapter à des nouveaux venus, c’est tout le
contraire.
Ensuite, cette
alliance, que certains ont jugé contre-nature, entre des républicains
jacobins et des identitaires régionalistes est un symbole très fort.
Elle signifie, dans l’esprit de la Résistance, que nous savons mettre
entre parenthèses des questions qui nous opposent, pour unir nos forces
sur ce qui nous rassemble : la défense de notre pays, de notre
civilisation, contre la conquête islamique. C’est le sens que nous
entendons à l’Union des Patriotes, qui, pour nous, devra rassembler des
familles de pensée fort différentes, unies dans la défense de
l’essentiel : la France éternelle. C’est dans cette continuité que nous
appelons, le 9 juillet prochain, devant la mairie de Paris, à un
rassemblement de patriotes, autour d’un apéro saucisson laïque, pour
protester contre la commémoration du ramadan par Anne Hidalgo et ses
complices, en violation avec la loi de 1905.
On constate, en lisant vos
articles, que vous utilisez les termes « résistance » et « collaboration
»… N’est-ce pas là une vision binaire et pour le moins exagérée de la
réalité ?
Dans
toutes les périodes de crise et d’affrontements, il faut choisir son
camp, avec les risques d’une vision binaire. Cela ne veut pas dire que
les collaborateurs de la première heure, en fonction de l’évolution du
rapport de forces, ne puissent devenir les résistants de la dernière
heure, on l’a vu il y a 70 ans, dans notre pays. La comparaison entre
les années 1940 et aujourd’hui peut avoir certaines limites, au-delà de
la réécriture partielle de l’Histoire. Il suffit de lire l’ouvrage de
Dominique Venner, « Histoire de la collaboration », pour voir
justement que la question est bien plus compliquée que le côté binaire,
avec les gentils résistants et les méchants collabos, dans un contexte
où la France était envahie par l’occupant nazi, ce qui change pas mal de
choses.
Les lois interdisent
de dire que la présence musulmane massive en France est une invasion.
Contentons-nous donc de dire qu’on a le droit de faire un parallèle,
quand on lit le pronostic de Michel Onfray, sur l’inévitable
islamisation du pays, entre ceux qui, en 1940, ont collaboré avec
l’occupant nazi, et ceux qui, 70 ans après, s’activent de toutes leurs
forces pour que l’islam et ses disciples soient toujours plus nombreux
sur notre territoire, avec les risques que cela représente. Je
revendique donc le droit de comparer le positionnement politique des
Laval, Doriot ou Déat avec celui, ce jour, de ceux que nous appelons les
immigrationnistes lèche-babouches ou islamo-collabos, que j’éviterai de
nommer par principe de précaution, mais que vos lecteurs identifieront
aisément.
Quelle est votre opinion sur les
manifestations de musulmans patriotes, notamment au travers de Fils de
France de Camel Bechikh ?
Camel Bechikh se
prétend musulman patriote. C’est pour moi aussi incongru qu’un cannibale
végétarien. Si on ne mange plus de viande, on n’est plus cannibale. Si
on défend un pays, alors que la doctrine musulmane imposer la oumma
(communauté) et le Grand califat, dont la disparition des frontières, on
n’est plus musulman… ou alors on pratique la takkya. Rappelons tout de
même que Camel Bechikh est proche de Tarecq Oubrou, recteur UOIF de la
Mosquée de Bordeaux. Mon amie Jeanne Bourdillon avait remarquablement décodé, suite à une interview de Robert Ménard, l’art de l’enfumage et de la takkya du président de Fils de France.
En fait, la
stratégie musulmane demeure la même : faire croire que l’islam est une
religion de paix et d’amour, pervertie par de méchants islamistes, pour
enfumer les candides et permettre la poursuite de son installation. Les
militants musulmans ont infiltré nombre de partis, d’associations ou de
syndicats, avec, à de rares exceptions, le même programme : revendiquer
des accommodements raisonnables de la République laïque avec l’islam,
pour mieux lutter contre les intégristes, et dissimuler la réalité de
l’islam. Aujourd’hui, ils poursuivent cette stratégie dans les
mouvements patriotes, et hélas, il se trouve des oreilles complaisantes
pour croire à la belle histoire qu’ils nous racontent. Le pire est que
pour récupérer à peine 1 % des votes musulmans, ces mouvements se
sentent obligés de tenir un double discours, de séparer islam et
islamisme, voire de se faire les avocats d’un dogme dont l’objectif est
notre disparition.
Les mouvements
patriotes doivent parler clair sur l’islam, et arrêter de noyer le
poisson. Ils doivent s’inspirer du discours du leader hollandais Geert
Wilders, réalisateur du film Fitna, qui amène de vraies réponses, à la
hauteur des enjeux, face au plus grand défi que notre civilisation ait
connu.
Nous pouvons davantage compter, pour mener ce combat vital pour
nos libertés, sur des Pascal Hilout, Zohra Nedaa-Amal, Hamid Zanaz,
Malika Sorel, Hamdane Ammer, Salem Ben Ammar et sur tous les apostats de
l’islam, que sur des chevaux de Troie à la Chebel, Chalghoumi ou
Bechikh.
Propos recueillis par Anthony La Rocca
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