SURTOUT NE DEMANDEZ PAS QUI A AMENE CES VERS PARASITES EN CORSE-DU-SUD !
La bilharziose, une maladie tropicale fait son apparition en Corse
Plusieurs cas de personnes contaminées par la bilharziose en Corse ont été signalés aux autorités sanitaires le mois dernier.
La bilharziose est une maladie provoquée par
des vers parasites présents dans certaines eaux douces, essentiellement
dans les zones tropicales et subtropicales.
Ici en Côte d'Ivoire.
KAMBOU
SIA / AFP
MALADIE TROPICALE.
Plusieurs cas groupés de personnes contaminées par la bilharziose, probablement à la suite de baignades dans une rivière de Corse-du-Sud, ont été signalés aux autorités sanitaires le mois dernier, a-t-on appris mardi auprès de la Direction générale de la santé (DGS) et de l'Agence régionale de santé (ARS) de la Corse.
Elle se traite facilement mais l'infection passe souvent inaperçue au départ, et des complications intestinales ou uro-génitales ne se manifestent souvent que plusieurs années après, aboutissant à des lésions des reins, de la vessie, du foie, des intestins et des vaisseaux sanguins, voire dans certains cas à des décès
Dans son message envoyé aux professionnels de santé, la DGS précise avoir saisi les autorités sanitaires "pour évaluer les risques et la conduite à tenir".
"En fonction des éléments recueillis et des conclusions de ces expertises, un plan d'actions sera élaboré par les autorités sanitaires avant le début de la période à risque et de la saison de baignade. Il précisera notamment les modalités de dépistage, de diagnostic, de prévention et d'information à mettre en œuvre", indique de son coté l'ARS-Corse.
Des contaminations survenant sur le territoire française (hors DOM-TOM) sont tout à fait exceptionnelles, selon le Pr Berry qui précise que les cas traités dans les hôpitaux français concernent quasi exclusivement des touristes ou des immigrants ayant séjourné dans les zones endémiques.
"C'est pourquoi nous avons mis du temps à diagnostiquer les cas liés à la Corse", explique le médecin qui a identifié la premier cas de bilharziose urinaire sur une petite fille de 4 ans, suivie pour un problème de polypes vésicaux.
Après enquête auprès de sa famille et de deux autres familles ayant fréquenté la même région autour de Porto Vecchio, huit cas ont été diagnostiqués au total sur les 12 personnes exposées.
Le ver de la bilharziose uro-génitale (ou infection à Schistosoma haematobium) est émis avec les urines, mais il a besoin d'hôtes intermédiaires, en l'occurence des mollusques d'eau douce comme le bulin - qu'on a trouvé dans le passé en Corse - pour pouvoir être "ensemencé" et être transmis à l'homme.
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Plusieurs cas groupés de personnes contaminées par la bilharziose, probablement à la suite de baignades dans une rivière de Corse-du-Sud, ont été signalés aux autorités sanitaires le mois dernier, a-t-on appris mardi auprès de la Direction générale de la santé (DGS) et de l'Agence régionale de santé (ARS) de la Corse.
Les personnes concernées n'ont pas séjourné dans une zone d'endémie de la maladie et se sont toutes baignées dans le Cavu, une rivière de Corse-du-Sud", précise l'ARS-Corse dans un communiqué.
La bilharziose (ou schistosomiase) est une maladie provoquée par des vers parasites présents dans certaines eaux douces, essentiellement dans les zones tropicales et subtropicales. Elle fait parties de la liste des maladies tropicales négligées contre lesquelles de nombreux pays s'était engagés à lutter en 2012 en signant la Déclaration de Londres.Elle se traite facilement mais l'infection passe souvent inaperçue au départ, et des complications intestinales ou uro-génitales ne se manifestent souvent que plusieurs années après, aboutissant à des lésions des reins, de la vessie, du foie, des intestins et des vaisseaux sanguins, voire dans certains cas à des décès
Dans son message envoyé aux professionnels de santé, la DGS précise avoir saisi les autorités sanitaires "pour évaluer les risques et la conduite à tenir".
"En fonction des éléments recueillis et des conclusions de ces expertises, un plan d'actions sera élaboré par les autorités sanitaires avant le début de la période à risque et de la saison de baignade. Il précisera notamment les modalités de dépistage, de diagnostic, de prévention et d'information à mettre en œuvre", indique de son coté l'ARS-Corse.
Des contaminations exceptionnelles
L'alerte a été donnée fin avril par le Pr Antoine Berry, chef du service de Parasitologie-Mycologie au CHU de Toulouse qui a détecté huit cas dans la région toulousaine, d'anciens vacanciers ayant fréquenté un camping proche de la rivière Cavu depuis l'été 2011.Des contaminations survenant sur le territoire française (hors DOM-TOM) sont tout à fait exceptionnelles, selon le Pr Berry qui précise que les cas traités dans les hôpitaux français concernent quasi exclusivement des touristes ou des immigrants ayant séjourné dans les zones endémiques.
"C'est pourquoi nous avons mis du temps à diagnostiquer les cas liés à la Corse", explique le médecin qui a identifié la premier cas de bilharziose urinaire sur une petite fille de 4 ans, suivie pour un problème de polypes vésicaux.
Après enquête auprès de sa famille et de deux autres familles ayant fréquenté la même région autour de Porto Vecchio, huit cas ont été diagnostiqués au total sur les 12 personnes exposées.
Le ver de la bilharziose uro-génitale (ou infection à Schistosoma haematobium) est émis avec les urines, mais il a besoin d'hôtes intermédiaires, en l'occurence des mollusques d'eau douce comme le bulin - qu'on a trouvé dans le passé en Corse - pour pouvoir être "ensemencé" et être transmis à l'homme.
Si des personnes atteintes de la bilharziose sans le savoir se baignent et urinent dans une eau douce contenant des bulins, comme une piscine, elles peuvent propager la bilharziose", souligne le Pr Barry qui estime qu'il "faut traiter un maximum de personnes avant la période estivale".
Dans un communiqué, la Société de néphrologie invite pour sa part les médecins à évoquer le diagnostic de bilharziose devant toute présence de sang dans les urines chez une personne ayant eu un contact avec de l'eau douce naturelle en Corse à partir de l'été 2011 (baignades en piscines exclus).ùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùù
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