jeudi 13 février 2014

AIMEZ-VOUS LES CHINOIS ? (2014 EST L'ANNEE DU CHEVAL...)


Animaux dépecés vivants en Chine


Quand des enquêteurs ont visité des fermes d’élevage pour la fourrure en Chine, ils y ont découvert un monde d’horreur, dépassant l’imagination. De nombreux animaux sont encore vivants et se débattent désespérément, quand les ouvriers les retournent ou les suspendent par les pattes ou par la queue afin de les dépecer.

Investigation en images

Pour visionner un extrait de l’enquête réalisée en Chine par la Protection Suisse des Animaux et East International, cliquer sur l’image ci-dessous.
Attention ! Certains passages peuvent choquer les personnes sensibles.

Dépecés vivants

renard polaire dépecé 









Quand les ouvriers s’approchent des animaux, le regard de ces derniers exprime toute leur impuissance. Avant d’être dépecés vivants, les animaux sont arrachés de leur cage et jetés au sol ; les ouvriers les matraquent avec des barres de fer et les projettent violemment sur des surfaces dures, brisant ainsi les os et entraînant des convulsions, mais pas toujours une mort immédiate. Alors que les ouvriers commencent à arracher la peau et la fourrure des animaux, ces derniers se tordent de douleur et leurs membres encore libres tremblent. 

Les ouvriers font pression avec leurs pieds sur le cou et la tête des animaux qui luttent avec trop d’acharnement, pour que l’entaille soit franche. Quand la fourrure est enfin arrachée de l’animal, la dépouille ensanglantée est jetée sur un amas d’autres corps qui ont subi le même traitement. Certains animaux sont encore vivants : ils respirent péniblement et clignent lentement des yeux. Le cœur de certains bat encore 5 à 10 minutes après qu’ils ont été dépecés. 

Un enquêteur a filmé un chien sauvage (chien viverrin) entièrement dépecé, qui a eu assez de force pour relever sa tête nue et ensanglantée, et fixer son regard vers l’objectif.

Les fermes à fourrure en Chine

chien viverrin en cageDes enquêteurs de la Protection Suisse des Animaux et d’EAST International ont récemment fait le tour des fermes d’élevage de la province d’Hebei, en Chine ; on a dès lors vite compris pourquoi l’accès à ces fermes est interdit à toute personne extérieure. Aucune loi en Chine ne réglemente ces élevages. N’importe qui peut ouvrir une ferme et massacrer des animaux à loisir ; cela entraîne une vie de misère et une mort atroce pour ces derniers. Malgré les pressions internationales, les conditions de vie des animaux ne s’améliorent pas.

L’enfer sur terre pour les animaux

Dans ces fermes, des renards, chiens viverrins, visons, lapins et autres animaux piétinent et tremblent dans des cages métalliques exposées, selon les saisons, à la pluie, aux nuits glaciales ou au soleil brûlant. Les femelles deviennent folles à cause des manipulations intempestives et de l’emprisonnement oppressant. Elles n’ont aucun endroit où se cacher pour mettre bas, et souvent tuent leurs petits après les avoir mis au monde. Les maladies et les blessures sont fréquentes et les animaux souffrent de psychoses dues à l’anxiété. Les animaux s’auto-mutilent et se jettent à maintes reprises contre les barreaux de leur cage.

Êtes-vous sûr de ne pas participer à cette tuerie ?

renard polaire agonisant 







La mondialisation du commerce de la fourrure ne permet pas de connaître leur provenance avec exactitude. Les peaux passent d’une vente aux enchères à une autre, et sont distribuées et achetées aux fabricants dans le monde entier. Les produits finis sont eux-mêmes souvent exportés. La Chine fournit plus de la moitié des vêtements en fourrure importés aux Etats-Unis. Même quand l’étiquette indique qu’une fourrure a été fabriquée en Europe, les animaux peuvent avoir été élevés ailleurs et peut-être abattus dans une ferme non réglementée en Chine. Comme il est très difficile de remonter à l’origine d’une fourrure, toute personne portant de la fourrure se rend coupable des atrocités qui ont lieu dans ces fermes chinoises. Le seul moyen d’arrêter cette cruauté innommable est de ne jamais porter de fourrure (manteaux, cols, accessoires...).

Rapport détaillé

Rapport sur la fourrure de Chine réalisé par Care for the Wild {PDF}

Manifestations

Fourrure Torture a organisé, le 18 octobre 2005, une manifestation devant l’ambassade de Chine à Paris, pour protester contre ces pratiques d’un autre âge.

Des manifestations ont également été menées aux 4 coins du monde le 13 février 2006 par la coalition « International Anti-Fur Coalition ». Premier bilan

Le 13 avril dernier, une journée de protestation internationale contre l’industrie de la fourrure en Chine a été relayée par des dizaines d’associations. Les sympathisants ont contacté l’ambassade de Chine dans leur pays par mail, téléphone, courrier ou fax.

Situation actuelle de l’industrie de la fourrure en Chine

Un journaliste de Skynews a mené une nouvelle enquête en Chine, quelques mois après la diffusion de la première investigation.

Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée le lundi 27 février 2006 à Pékin, les autorités chinoises ont déclaré vouloir former les éleveurs et effectuer des contrôles dans les fermes à fourrure. 

Dans ce pays où les promesses se succèdent, Fourrure Torture appelle tous ses sympathisants à continuer à contacter l’ambassade de Chine dans leur pays respectif.

Coordonnées :
France Ambassade de Chine
11, av. George V
75008 Paris
France

Tel : 01 49 52 19 50
Fax : 01 47 20 24 22

Mail : chinaemb_fr@mfa.gov.cn

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