FINALEMENT, NOUS NE DESCENDONS PAS TOUS DES NEGRES !
Archéologie : Le plus vieil ADN humain connu livre ses secrets
Des origines hyperboréennes ?
La théorie bien-pensante du Out of Africa toujours plus discréditée.On avait Lucie comme Mère de l’Humanité par le seul et l’unique archéologue accrédité par la propagande officielle. Mais il s’avère que le Maître Coppens a dû abandonné sa thèse, fruit d’un travail de toute une vie car Lucie n’était qu’un singe voilà tout.
Maintenant c’est la théorie Out of Africa, qui préside que toute l’humanité trouve ses origines en Afrique (pour en clair passer le message que nous sommes tous Africains) qui prend l’eau.
C’est d’abord les Chinois, ouvertement ethno-différencialistes qui on montré le chemin.
Dernièrement, les Européens si mettent. La génétique n’a pas fini de nous réserver des surprises, au risque de remettre en question toutes les théories des origines de l’homme qui tiennent parfois à une mandibule, et je n’exagère pas. Mais tout cela risque bien d’être balayé et c’est une des meilleures choses que peut nous apporter la recherche génétique ; la connaissance de nos origines de l’homme.
Article du Figaro du 05/12/2013
Une séquence génétique tirée d’un Européen datant de 400.000 ans montre des liens inattendus avec un hominidé sibérien.
C’est
un témoin clé de l’histoire de l’humanité, rendu un peu plus bavard par
des techniques d’interrogatoire poussées, qui vient de livrer une
partie de son histoire
. Il attendait ce moment depuis quelque
400.000 ans.
Une équipe internationale (Allemands, Chinois, Espagnols) a
réussi le tour de force de réussir à lire de l’ADN
d’un hominidé qui vivait au pléistocène moyen.
Le plus vieil ADN de la
lignée humaine jamais reconstitué (travaux publiés dans la revue Nature).
Il vivait à la préhistoire dans ce qui est aujourd’hui
le nord de l’Espagne, plus précisément dans la Sierra de Atapuerca. Là
se trouve un site archéologique exceptionnel, baptisé Sima de los Huesos
(«le gouffre des os»), possédant des conditions de conservation
exceptionnelles.
D’innombrables os, venant de 28 individus, certains
presque complets, y ont été exhumés. Ils datent de plus de 300.000 ans.
Matthias Meyer, de l’institut Max Planck d’anthropologie
de l’évolution à Leipzig (Allemagne), a développé une technique
novatrice, bien plus performante que les précédentes, pour extraire (à
partir de prélèvements de 1,95 g dans un fémur), décrypter les bouts
d’ADN ainsi isolés (longs d’au moins 45 «lettres») et reconstituer une
séquence complète d’ADN mitochondrial longue de 30.000 «lettres».
«C’est
tout à fait extraordinaire, estime Jean-Jacques Hublin,
professeur de paléoanthropologie et collègue de Matthias Meyer à
l’institut Max Planck de Leipzig. Obtenir une séquence complète sur un
ADN aussi vieux est une vraie performance technique. Vu les
caractéristiques très particulières du site de Sima de los Huesos, on
peut d’ailleurs se demander si une telle découverte a des chances de se
renouveler ailleurs.»
Vives discussions
Que nous apprend cette séquence d’ADN?
C’est là que cela se corse. L’un des scénarios classiques de l’histoire des hominidés
est que, après leur sortie d’Afrique, ils ont progressivement colonisé
l’Europe et l’Eurasie, se scindant en deux groupes il y a entre 300.000
et 350.000 ans.
Pour le groupe d’Asie, l’un des témoins principaux est
représenté par une phalange d’auriculaire d’un enfant de 7 ans, plus
quelques dents datant d’il y a 50.000 à 80.000 ans (homme de Denisova, trouvé en Sibérie). La même équipe avait séquencé l’ADN de cette phalange en 2010.
À
la grande surprise des chercheurs, l’«Espagnol» d’il y a 400.000 ans et
le Denisovien sont proches, beaucoup plus proches que l’on pouvait s’y
attendre.
«Les discussions vont être vives sur les hypothèses proposées
par les auteurs pour expliquer ce résultat, reconnaît Jean-Jacques
Hublin. Aucune ne peut être entièrement validée à l’aune de nos
connaissances.
J’ai quelques préférences, comme celle de considérer
qu’ils ont tous deux conservé des bribes d’un génome
plus ancien.
Mais il y a encore du pain sur la planche pour le
prouver.»
Si on ne peut plus parler de «chaînon manquant», ce nouveau
témoin clé de l’évolution de la branche Homo nous apprend que toutes les
pièces du puzzle ne sont peut-être pas dans le bon ordre.
(penserrendlibre.wordpress.com)
L'homme de Denisova en débat chez les paléontologues
Des
généticiens affirment avoir découvert un « nouvel » hominidé, ni
néandertalien ni homme moderne, mais présentant une petite parenté
génétique avec les actuels Mélanésiens
« Out of Africa », et après ? Que s’est-il exactement passé depuis que les hommes préhistoriques ont quitté l’Afrique pour gagner le Moyen-Orient, puis l’Eurasie et, enfin, ont probablement pris des chemins divergents, les uns se dirigeant vers l’Asie, les autres vers l’Europe ?
Les hypothèses vont bon train parmi des paléontologues après la découverte, en 2008, d’une phalange et d’une dent, par les archéologues russes, dans la grotte de Denisova, au sud de la Sibérie, dans les montagnes de l’Altaï.
Ainsi, en mars dernier, les paléogénéticiens emmenés par Svante Pääbo de l’institut Max-Planck d’anthropologie de l’évolution à Leipzig ont-ils annoncé dans la revue Nature la découverte d’un hominidé inconnu, « l’homme de Denisova » (1).
5% de gènes communs avec les Mélanésiens
Ni néandertalien ni homme moderne, d’après le séquençage de l’ADN mitochondrial (ADN uniquement transmis par la mère) d’une phalange, ce spécimen, d’après la datation d’échantillons du sol de la grotte où des fragments de son squelette ont été trouvés, aurait vécu il y a 30 000
« Out of Africa », et après ? Que s’est-il exactement passé depuis que les hommes préhistoriques ont quitté l’Afrique pour gagner le Moyen-Orient, puis l’Eurasie et, enfin, ont probablement pris des chemins divergents, les uns se dirigeant vers l’Asie, les autres vers l’Europe ?
Les hypothèses vont bon train parmi des paléontologues après la découverte, en 2008, d’une phalange et d’une dent, par les archéologues russes, dans la grotte de Denisova, au sud de la Sibérie, dans les montagnes de l’Altaï.
Ainsi, en mars dernier, les paléogénéticiens emmenés par Svante Pääbo de l’institut Max-Planck d’anthropologie de l’évolution à Leipzig ont-ils annoncé dans la revue Nature la découverte d’un hominidé inconnu, « l’homme de Denisova » (1).
5% de gènes communs avec les Mélanésiens
Ni néandertalien ni homme moderne, d’après le séquençage de l’ADN mitochondrial (ADN uniquement transmis par la mère) d’une phalange, ce spécimen, d’après la datation d’échantillons du sol de la grotte où des fragments de son squelette ont été trouvés, aurait vécu il y a 30 000
à
48 000 ans.
Surpris, Svante Pääbo avait alors dit qu’il fallait attendre le séquençage de l’ADN du noyau des cellules osseuses (ADN résultant du mélange des patrimoines du père et de la mère) pour affirmer s’il s’agissait d’une nouvelle espèce ou d’un simple lignage différent.
Voilà qui est chose faite, ou presque. Le séquençage du génome des cellules osseuses montre, selon les chercheurs, qu’il s’agit d’une femme et qu’elle présente une parenté avec l’homme de Neandertal. Ce « nouvel » hominidé n’a pas, à la différence des Néandertaliens, contribué au patrimoine génétique des Eurasiens modernes mais a 5% de gènes communs avec les populations actuelles de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de Mélanésie. Cela laisse penser qu’il y a eu des croisements. « Le fait que les Denisovans aient été découverts dans le sud de la Sibérie et aient contribué au patrimoine génétique des populations modernes de Nouvelle-Guinée montre que la présence de ce groupe pourrait avoir été étendue en Asie depuis la fin du pléistocène (NDLR : entre –130 000 et –10 000 ans) », selon David Reich, professeur à l’université Harvard (Massachusetts), coauteur de l’étude.
Pour Svante Pääbo, « la combinaison du génome de l’homme de Neandertal et de celui du Denisovan révèle la complexité des interactions génétiques entre nos ancêtres et les différents groupes d’hominidés anciens ».
Cette découverte laisse toutefois perplexe certains préhistoriens. « L’ADN daté de 30 000 à 48 000 ans ne concorde par tout à fait avec les outils de pierre trouvés sur place », observe Marylène Patou-Mathis, préhistorienne spécialiste de Neandertal.
«Nous sommes prudents»
Pour Marcel Otte, préhistorien à l’université de Liège, qui a fouillé la grotte, « la chronologie n’est pas très fiable car le sol de la grotte s’est affaissé et, surtout, on n’a pas encore analysé des milliers de données paléontologiques et archéologiques. L’hominidé de Denisova pourrait être un homme moderne asiatique, mais cette idée est mal considérée par la communauté scientifique occidentale », conclut-il.
En d’autres termes, « sans remettre en cause la pertinence de l’ADN, nous sommes prudents et plaidons pour que la paléontologie humaine reste un domaine pluridisciplinaire et s’appuie davantage sur d’autres éléments, comme d’autres os, humains et animaux, et, surtout, des traces d’activité humaine », insiste Marylène Patou-Mathis.
(1) Pour certains paléogénéticiens, il existe quatre espèces d’hommes : Neandertal, l’homme moderne (Homo sapiens), l’homme de Florès et l’homme de Denisova.
Source : La Croix du 28/12/2010
Localisation de Denisova, au sud de la Sibérie.
Surpris, Svante Pääbo avait alors dit qu’il fallait attendre le séquençage de l’ADN du noyau des cellules osseuses (ADN résultant du mélange des patrimoines du père et de la mère) pour affirmer s’il s’agissait d’une nouvelle espèce ou d’un simple lignage différent.
Voilà qui est chose faite, ou presque. Le séquençage du génome des cellules osseuses montre, selon les chercheurs, qu’il s’agit d’une femme et qu’elle présente une parenté avec l’homme de Neandertal. Ce « nouvel » hominidé n’a pas, à la différence des Néandertaliens, contribué au patrimoine génétique des Eurasiens modernes mais a 5% de gènes communs avec les populations actuelles de Papouasie-Nouvelle-Guinée et de Mélanésie. Cela laisse penser qu’il y a eu des croisements. « Le fait que les Denisovans aient été découverts dans le sud de la Sibérie et aient contribué au patrimoine génétique des populations modernes de Nouvelle-Guinée montre que la présence de ce groupe pourrait avoir été étendue en Asie depuis la fin du pléistocène (NDLR : entre –130 000 et –10 000 ans) », selon David Reich, professeur à l’université Harvard (Massachusetts), coauteur de l’étude.
Pour Svante Pääbo, « la combinaison du génome de l’homme de Neandertal et de celui du Denisovan révèle la complexité des interactions génétiques entre nos ancêtres et les différents groupes d’hominidés anciens ».
Cette découverte laisse toutefois perplexe certains préhistoriens. « L’ADN daté de 30 000 à 48 000 ans ne concorde par tout à fait avec les outils de pierre trouvés sur place », observe Marylène Patou-Mathis, préhistorienne spécialiste de Neandertal.
«Nous sommes prudents»
Pour Marcel Otte, préhistorien à l’université de Liège, qui a fouillé la grotte, « la chronologie n’est pas très fiable car le sol de la grotte s’est affaissé et, surtout, on n’a pas encore analysé des milliers de données paléontologiques et archéologiques. L’hominidé de Denisova pourrait être un homme moderne asiatique, mais cette idée est mal considérée par la communauté scientifique occidentale », conclut-il.
En d’autres termes, « sans remettre en cause la pertinence de l’ADN, nous sommes prudents et plaidons pour que la paléontologie humaine reste un domaine pluridisciplinaire et s’appuie davantage sur d’autres éléments, comme d’autres os, humains et animaux, et, surtout, des traces d’activité humaine », insiste Marylène Patou-Mathis.
(1) Pour certains paléogénéticiens, il existe quatre espèces d’hommes : Neandertal, l’homme moderne (Homo sapiens), l’homme de Florès et l’homme de Denisova.
Source : La Croix du 28/12/2010
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