EPHEMERIDE MONARCHISTE
Ephéméride du 3 Octobre.
1468 : Arrestation de Louis XI à Péronne par le duc de Bourgogne.
Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes..., voir la photo "La France face à la maison de Bourgogne..."
Ce jour-là, la royauté connut la plus effroyable des humiliations. Il n'y en aura pas de pire jusqu'à la Révolution.
Certains l'ignorent, d'autres l'oublient : il n'était pas obligatoire que la France existât. Du moins telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les territoires qui la composent, ces Provinces qui font son extraordinaire richesse grâce à leur infinie diversité, auraient très bien pu aller les unes à telle puissance étrangère, les autres à telle autre.
Ou alors, d'autres centres que Paris auraient pu fédérer une autre entité : les Comtes de Toulouse, à partir précisément de leur capitale éponyme, mais qui manquait d'un poids démographique suffisant pour s'imposer. Ou les ducs de Bourgogne, les Grands Ducs d'Occident, qui, eux, ne manquaient ni de population ni de richesses mais qui, pour leur malheur, sont "tombés" sur... Louis XI ! ( ci dessous ).
Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes..., voir la photo "La France face à la maison de Bourgogne..."
Ce jour-là, la royauté connut la plus effroyable des humiliations. Il n'y en aura pas de pire jusqu'à la Révolution.
Certains l'ignorent, d'autres l'oublient : il n'était pas obligatoire que la France existât. Du moins telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les territoires qui la composent, ces Provinces qui font son extraordinaire richesse grâce à leur infinie diversité, auraient très bien pu aller les unes à telle puissance étrangère, les autres à telle autre.
Ou alors, d'autres centres que Paris auraient pu fédérer une autre entité : les Comtes de Toulouse, à partir précisément de leur capitale éponyme, mais qui manquait d'un poids démographique suffisant pour s'imposer. Ou les ducs de Bourgogne, les Grands Ducs d'Occident, qui, eux, ne manquaient ni de population ni de richesses mais qui, pour leur malheur, sont "tombés" sur... Louis XI ! ( ci dessous ).
Bien qu'un peu touffue, et assez peu lisible, la carte ci dessous montre la tenaille
presque parfaite, et donc mortelle, dans laquelle les possessions
bourguignones de Charles le Téméraire (en jaune) enserraient les terres
du Roi de France.
Si l'on tient compte du fait que plusieurs autres facteurs militaient en faveur du Grand Duc d'Occident
(richesse économique, dynamisme culturel, poids démographique...) on
voit bien, dans cette lutte titanesque entre la Maison de France et la
Maison de Bourgogne, qui était le chêne (du moins en apparence) et qui était le roseau.....
"Charles
le Téméraire, qui venait de succéder à son père, nourrissait de vastes
et dangereux desseins. Il voulait fondre en un bloc ses domaines faits
de pièces et de morceaux, relier la Bourgogne aux Pays-Bas, soit par la
Champagne, soit par la Lorraine, gouverner sans avoir à rendre hommage
au roi de France ni à respecter les coutumes flamandes...." ( Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VII).
".....Et quand celui-ci ( Louis XI, ndlr ) fut roi, il continua l'œuvre de son père. Si la grande féodalité comptait sur le nouveau règne, elle se trompait. Seulement, Louis XI, esprit réaliste, avait bien jugé qu'il n'était pas assez fort pour la combattre en face. Il avait, à juste titre, le « cauchemar des coalitions ». Il eut recours aux armes quand il ne pouvait s'en dispenser, mais sa préférence était pour d'autres moyens, l'argent surtout : il payait ce qu'il ne pouvait conquérir. Avaricieux pour lui-même, encore plus modeste dans ses habits que son père, il trouvait quatre cent mille écus pour acheter une province.
La ruse, l'absence de scrupules étaient sans doute dans son caractère. Elles étaient aussi des nécessités de la situation. Diviser ses ennemis, abattre les plus faibles, s'humilier au besoin devant les autres, sacrifier ses alliés en cas de nécessité inspirer la crainte quand il était le plus fort, subir des affronts et attendre l'heure de la vengeance : ce n'étaient pas des procédés de paladin. Charles le Téméraire, le « grand duc d'Occident » (ci dessous) avait une autre allure. À la fin, comme dans la fable, le roseau l'emporte à force de plier......"
"...Vis-à-vis de son grand adversaire, le roi avait adopté pour tactique la prudence. Il le voyait s'engager dans des entreprises de plus en plus hasardeuses, affronter la Lorraine, l'Alsace, l'Allemagne, la Suisse. Louis XI le sentit perdu. Désormais il se garda d'intervenir autrement qu'en lui suscitant des ennemis. Il fit confiance au temps, attendit son heure. Il donna même Saint-Quentin pour que le duc de Bourgogne se tournât d'un autre côté. Ce côté, c'était celui de Granson et de Morat où les cantons suisses infligèrent deux graves défaites au puissant duc. Il ne s'en remit pas. Rien ne lui réussit plus. Devant Nancy, dont il voulait faire la capitale de son État, la tête d'une Lotharingie nouvelle, il trouva une mort misérable (1477).
Plus grand bonheur ne pouvait arriver à la France. Sans effort de notre part, un ennemi dangereux était abattu. Et puis, Charles n'avait pas de fils : ses apanages retourneraient donc à la couronne...."
1886 : Naissance d'Alain Fournier.
http://www.legrandmeaulnes.com/french/biographie.htm
1914 : Mort de Joseph Dechelette.
Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... , voir la photo "Il y a 30.000 ans : le Paléolithique (I)" et les trois suivantes...
De l'Encyclopedia universalis:
"Fondateur de l'archéologie française moderne, Joseph Déchelette, né à Roanne d'une grande famille de facturiers, se retire des affaires en 1899 pour se consacrer à l'archéologie. Il était conservateur du musée de Roanne depuis 1892. Grand voyageur, il assiste à de nombreux congrès, visite les musées européens et les chantiers de fouilles ; il est en relation avec les sociétés savantes européennes et avec les plus grandes personnalités de l'archéologie.
À la suite de son oncle Gabriel Bulliot, il fouille l'oppidum du mont Beuvray (la Bibracte des Éduens) et, après avoir vu la remarquable collection du docteur Plicque, à Lezoux (Puy-de-Dôme), il tente une classification de la céramique sigillée gallo-romaine, qui paraîtra en 1904 sous le nom Les Vases céramiques ornés de la Gaule romaine. Ses études sur le mont Beuvray l'amènent à comparer ce site avec les grands oppidums d'Europe centrale, et en particulier Stradonitz ; il traduit l'ouvrage de Pic : Le Hradischt de Stradonitz en Bohême (1906).
Mais sa grande œuvre est son Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine, paru en quatre volumes entre 1908 et 1914, réédité en 1927. La richesse de la documentation, la mémoire prodigieuse et surtout les qualités de synthèse de leur auteur font de ces ouvrages, qui embrassent les périodes allant du Paléolithique à La Tène III, une somme scientifique considérable...."
A Roanne est installé le Musée Joseph Dechelette :
http://fr.federal-hotel.com/monument-musee-joseph-dechele...
1985 : Crétaion du R.A.I.D.
http://le.raid.free.fr/
1987 : Mort de Jean Anouilh.
http://rabac.com/demo/ELLIT/aut-20e/Anouilh.htm
Voir notre Dossier : "Le mythe d'Antigone, de l'Antiquité à... Jean Anouilh".
2011 : Jules Hoffmann reçoit le Prix Nobel de Médecine.
Le biologiste Jules Hoffmann
partage le prix avec l'Américain Bruce Beutler et le Canadien Ralph
Steinmann pour leurs travaux sur le système immunitaire.
Il venait juste de recevoir, le jeudi 29 septembre, la très prestigieuse médaille d’or du CNRS pour son travail sur les mécanismes de défenses immunitaires chez les insectes, très instructifs pour l'homme.
http://www.academie-sciences.fr/academie/membre/Hoffmann_...
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