vendredi 11 octobre 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

 

Ephéméride du 11 Octobre.

1416 : Fondation de l'Archiconfrérie de la Sanch.
C'est Saint Vincent Ferrier (Vicent Ferrer, de son nom catalan) qui fonde, en l'église Saint-Jacques de Perpignan, l'Archiconfrérie des Pénitents de la Sanch ("Précieux Sang du Seigneur" ).
Il lui assigne deux missions : assister les condamnés à mort et leur donner une sépulture chrétienne; mais aussi commémorer la Passion du Christ par des processions, durant la Semaine sainte.
Depuis 6 siècles, pour ces processions, trajet et rituel sont immuables : revêtus d'un sac de pénitence noir (ou rouge) et d'une cagoule (les "caparutxes"), les pénitents de la Sanch, défilent dans les rues de la vieille ville, portant sur leurs épaules des groupes statuaires, les "misteris", représentant les mystères douloureux du Christ. La procession se déplace durant trois heures, avec des stations devant des reposoirs.
A partir du XVIIIe siècle, les "Vierges de Douleur", portant une robe noire, et un coeur d'argent traversé de glaives, intègrent le cortège, ainsi que la "Soledat" (Vierge seule au pied de la Croix), ainsi que la "Mater Dolorosa" qui tient Jésus mort dans ses bras.
Le Regidor, caparutxa (pénitent) rouge, porteur d'une cloche de fer, ouvre la marche du cortège ; viennent ensuite les tambours, voilés de crêpe noir, qui sont suivis par les mistéris, parés de fleurs, représentant les différentes scènes de la Passion, portés par des pénitents noirs ou rouges et par des femmes en mantille.
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1443 : Création du Parlement de Toulouse.
 
          Il s'agit du premier Parlement créé en province : c'est Charles VII qui l'a établi, en signant à Saumur l'Edit Royal créant un Parlement à Toulouse.
 
 
 
 
         Cour de justice repris sur le modèle de celui de Paris, créé par saint Louis pour juger en appel au nom du roi, il était réclamé par les États du Languedoc au nom de l'éloignement du Parlement de Paris mais aussi en raison de la spécificité du droit méridional.
 
          Le 4 juin 1444, le nouveau Parlement de Toulouse s'installe dans une salle du château narbonnais (dont il ne reste que de rares vestiges, ci dessous), mais sa rentrée solennelle n'a lieu que le 11 novembre suivant.
 
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          Le parlement de Toulouse était le deuxième de France après Paris, par l'ancienneté et l'étendue de son ressort : de l'Armagnac au Rhône et de l'Auvergne aux Pyrénées et à la Méditerranée, il couvrait 15 % du royaume ! En gros, il correspondrait aujourd'hui aux deux régions de Midi-Pyrénées et du Languedoc

          Traitant des affaires civiles, criminelles et ecclésiastiques, le procès le plus célèbre qu'il ait tenu est celui de l’affaire Calas, qu'il condamnera à mort le 9 mars 1762.
 
 
         Il disparaîtra comme tous les autres Parlements lors de la révolution.....
 
          Ses archives renferment des trésors, tels le testament olographe de Pierre de Fermat, du 4 mars 1660 (ci dessous)....
 
 
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1670 : Mort de Louis Le Vau.
 
           Il était Premier Architecte du Roi.
 
          Après avoir construit le château de Vaux-le-Vicomte pour Nicolas Fouquet, il a collaboré avec Le Brun, le peintre et le décorateur, et Le Notre, qui a dessiné les jardins.
 
 
          Il a rénové Vincennes, et construit le Collège des Quatre Nations (qui abrite aujourd'hui l'Institut de France). Il a également édifié la colonnade de Perrault au Louvre (ci dessous) Il a surtout travaillé à Versailles de 1661 jusqu'à sa mort.
 
 
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1802 : Naissance officielle du parachute.
 
 
          Jeanne Geneviève Labrosse, épouse de Jacques Garnerin, dépose -au nom de son mari - un brevet sur l' "appareil dit parachute, destiné à ralentir la chute de la nacelle d'un ballon après l'explosion de celui-ci.
          Ses organes essentiels sont une calotte d'étoffe supportant la nacelle et un cercle de bois qui se trouve en dessous et à l'extérieur du parachute et servant à le tenir un peu ouvert lors de l'ascension : il doit faciliter son développement au moment de la séparation avec le ballon, en y maintenant une colonne d'air."
 
          Elle l'utilisera dès le lendemain, devenant ainsi la première femme à avoir sauté en parachute. Son mari l'avait précédé cinq ans auparavant: il s'était élancé le 22 octobre 1797 au dessus du parc Monceau. Parvenu à 915 mètres d'altitude, il avait coupé la corde reliant le ballon à la nacelle, qui descendit, suspendue au parachute... 
          C'est le physicien Sébastien Lenormand qui a crée le nom "parachute": il s'était, lui, élancé du premier étage d'une maison, tenant un parasol dans chaque main.....
 
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1865 : Fin de "l'Entrevue de Biarritz" entre Bismarck et Napoléon III.
 
           Depuis le 4 octobre, le chancelier Bismarck est à Biarritz, où il cherche à s'assurer que Napoléon III soutiendra la politique anti-autrichienne de la Prusse.
 
           Napoléon III, comme beaucoup d'Encyclopédistes, comme les Révolutionnaires, les républicains et l'Empire, est favorable au funeste "principe des nationalités", donc à l'unification allemande, principe qui rompt radicalement avec la sage politique traditionnelle des Rois de France : émietter et diviser l'Allemagne le plus possible - comme on le fit aux Traités de Westphalie... - , afin que la France soit en sécurité et tranquille de ce côté-là de ses frontières.
  
           Napoléon III est trop sûr de lui : il vient, effectivement, de réussir son habile manoeuvre avec l'Italie, et de donner à la France Nice et la Savoie (encore que ses négotiateurs aient "oublié" le Val d'Aoste, lequel, sans aucun doute, aurait voté également pour son rattachement à la France...). Il pense naïvement qu'il va "rééditer son coup" du côté du Rhin, alors que Bismarck va se jouer de lui...
 
           Napoléon III, en effet, n'est pas - ou mal... -  renseigné sur la réalité de la puissance allemande que la Prusse est en train de construire - avec notre aide !... - depuis le suicidaire préjugé favorable des Encyclopédistes à son encontre , et depuis que la Révolution, la République et l'Empire ont commencé à ouvrir la boite de Pandore, déchaînant, tels des apprentis sorciers, des forces qu'elles seraient incapables de contrôler et qui, finalement et bientôt, allaient se retourner contre nous et nous faire tant de mal (1870, 1914, 1939...).
 
            Bismarck, lui, n'a pas, comme Napoléon III et son funeste "principe des nationalités", l'esprit embrumé par les "nuées"; pour lui, tout est simple, clair et, surtout, concret, non idéologique : "...L'intérêt de la Prusse est le seul poids normal qui doive entrer dans la balance de notre politique... " (et les problèmes doivent être résolus) "par le sang et par le feu... Je ne doutais pas qu'il fallût faire une guerre franco-allemande avant que l'oganisation générale de l'Allemagne eût pu être réalisée..."
            De plus, il est bien mieux renseigné sur l'état réel des forces du Second Empire : "De loin, c'est quelque chose; mais de près, ce n'est rien..."   
 
           Déjà, la simple neutralité française dans les "affaires allemandes", en fait dans la guerre austro-prussienne qui s'annonçait (Sadowa, 1866...) était une folie pour la France. Mais, en plus, pour obtenir cette neutralité suicidaire pour nous, Bismarck ne propose à Napoléon III, qui accepte, que "du vent" : une entente italo-prussienne qui stipulerait, en cas de défaite de François-Joseph 1er d'Autriche, le transfert de la Vénétie au royaume d’Italie...
 
           Napoléon III ne demandera qu'après, donc trop tard, des "pourboires" du côté de la rive gauche du Rhin au lieu de s'être assuré, avant de "laisser faire" la Prusse, de solide contreparties territoriales...
 
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Sic transit... La sanction vient toujours après la faute...
 
 
 
 
 
 
1885 : Naissance de François Mauriac.
 
          Membre de l'Académie Française, il reçut le  Prix Nobel de Littérature 1952 :
 
 
          http://malagar.aquitaine.fr/ 
 
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2009 : Canonisation de Jeanne Jugan.
 
          La fondatrice des Petites soeurs des Pauvres est canonisée, à Rome, par le Pape Benoît XVI:
 
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