AUSTRALIE : LE KOALA EN DANGER !
Des
chercheurs australiens s'alarment d'une stratégie de protection
inadaptée qui se concentre trop sur l'alimentation de l'animal,
l'eucalyptus, et oublie les arbres aux feuillages plus touffus qui lui
servent d'habitat.
Le koala serait en danger d'extinction. Des chercheurs australiens de l'université de Sydney s'inquiètent dans une étude parue dans la revue Ecography
de la disparition de l'habitat du marsupial arboricole emblématique de
l'Australie. Si les koalas ne se nourrissent que d'eucalyptus, ils ne
vivent pas forcément dans ces arbres. Lorsqu'il fait très chaud, cet
animal, qui ne boit presque pas, recherche l'ombre d'arbres aux
feuillages plus touffus. Or, avec le réchauffement climatique, ces
arbres disparaissent autant que les eucalyptus, ce qui n'était pas pris
en compte jusqu'à présent.
«S'assurer qu'un habitat dispose de suffisamment de nourriture tout en protégeant les koalas de leurs prédateurs ne suffit pas à assurer leur survie», s'inquiète donc l'auteur principal de cette étude, Matthew Crowther.
Les campagnes de préservation de l'espèce ne doivent pas s'appuyer uniquement sur la plantation d'eucalyptus, mais aussi sur la plantation d'arbres d'habitation, prévient-il.
Ces considérations ne prennent même pas en compte l'impact d'une hausse du CO2 sur l'alimentation des koalas. Ce facteur aggrave pourtant leur situation puisque le dioxyde de carbone a une influence néfaste sur les valeurs nutritionnelles des feuilles d'eucalyptus.
L'urgence invoquée par les scientifiques australiens reste néanmoins relative.
Il reste encore à ce jour des dizaines de milliers de koalas. Si l'espèce est inscrite sur la liste rouge de référence de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils restent dans la catégorie «préoccupation mineure».
Par endroits, écrit l'UICN, sa population doit même être régulée car il est considéré comme un ravageur.
Cela n'enlève rien au fait que les mesures de protection nécessaires dans d'autres endroits doivent être prises très en amont, les arbres à planter mettant plus de dix ans à atteindre des tailles suffisantes pour abriter le marsupial.
«S'assurer qu'un habitat dispose de suffisamment de nourriture tout en protégeant les koalas de leurs prédateurs ne suffit pas à assurer leur survie», s'inquiète donc l'auteur principal de cette étude, Matthew Crowther.
Les campagnes de préservation de l'espèce ne doivent pas s'appuyer uniquement sur la plantation d'eucalyptus, mais aussi sur la plantation d'arbres d'habitation, prévient-il.
Le CO2 a une influence néfaste sur les feuilles d'eucalyptus
Son discours s'appuie sur le suivi GPS d'une quarantaine de koalas pendant trois ans. Le chercheur a remarqué que la chaleur avait une grande influence sur l'endroit où s'abritaient les koalas. Il a également constaté la grande fragilité de l'espèce aux hautes températures. «Lors d'une forte vague de chaleur en 2009, le quart des animaux que nous suivions sont morts», précise-t-il, s'inquiétant de l'augmentation prévue des températures en Australie avec le réchauffement climatique.Ces considérations ne prennent même pas en compte l'impact d'une hausse du CO2 sur l'alimentation des koalas. Ce facteur aggrave pourtant leur situation puisque le dioxyde de carbone a une influence néfaste sur les valeurs nutritionnelles des feuilles d'eucalyptus.
L'urgence invoquée par les scientifiques australiens reste néanmoins relative.
Il reste encore à ce jour des dizaines de milliers de koalas. Si l'espèce est inscrite sur la liste rouge de référence de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ils restent dans la catégorie «préoccupation mineure».
Par endroits, écrit l'UICN, sa population doit même être régulée car il est considéré comme un ravageur.
Cela n'enlève rien au fait que les mesures de protection nécessaires dans d'autres endroits doivent être prises très en amont, les arbres à planter mettant plus de dix ans à atteindre des tailles suffisantes pour abriter le marsupial.
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