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Hérault : Un cimetière saccagé par des voleurs de cuivre
| 22 août 2013
Popian, un petit village
paisible dans l’Hérault, se pensait épargné par les tumultes du monde.
Devant le constat de ce samedi 17 août au matin, force est de constater
que la réalité a repris le dessus.
Dans la nuit du 16 au 17 août, le
cimetière de la petite commune a été saccagé et profané par des voleurs
de métaux. Ces derniers ont enfoncé le portail avant de dérober tout ce
qu’ils pouvaient : crucifix, plaques funéraires, couronnes de fleurs,
pots en laiton, poignées de caveau, etc.
Les habitants sont révoltés et sous le choc. «
Ces gens-là ne respectent plus rien du tout. Pour moi, c’est une
profanation de signes de la religion catholique. Cela tient du viol », s’est indigné l’un d’entre eux. «
L’impact est très important pour les familles du village. Aujourd’hui
un cimetière est un site bien plus visité que l’église. C’est un lieu
sacré, entretenu avec le plus grand soin. Ce sont nos racines, » a-t-il ajouté avec des sanglots dans la voix. Des sanglots d’émotion et de colère.
« C’est une surprise pour nous tous. Ici, la délinquance est absente de notre vie quotidienne. »
« C’est incompréhensible. Dans ce
cimetière reposent toutes les personnes que je connais, avec qui j’ai
vécu pendant toute ma vie. Aujourd’hui encore j’ai de la peine », a commenté une vieille dame au journal La Dépêche. «
C’est une surprise pour nous tous. Ici, la délinquance est absente de
notre vie quotidienne. Nous avons affaire à des professionnels », a estimé la maire du village de 350 habitants.
20 kg de métaux ont disparu, à peine 200 € de laiton, d’étain ou de cuivre, ce qui fait dire à un gendarme que « le préjudice moral est disproportionné au regard de la valeur du butin ».
Mais peut-on encore parler de préjudice moral quand de moral il n’y a plus ?
Christopher Lings
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