samedi 31 août 2013

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LOUIS-ANTOINE GARNIER-PAGES ET L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE


10 de mayo: journée nationale de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions (Francia)








La deuxième abolition (1848)


Décret du 27 avril 1848


REPUBLIQUE FRANCAISE
Liberté, Égalité, Fraternité
Au nom du Peuple français

Le Gouvernement provisoire,
Considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ;
Qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ;
Qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité.
Considérant que si des mesures effectives ne suivaient pas de très près la proclamation déjà faite du principe de l'abolition, il en pourrait résulter dans les colonies les plus déplorables désordres,

Décrète :



Art. 1 premier. L'esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d'elles. A partir de la promulgation du présent décret dans les colonies , tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront absolument interdits.

Art. 2. Le système d'engagement à temps établi au Sénégal est supprimé.

Art. 3. Les gouverneurs ou commissaires généraux de la République sont chargés d'appliquer l'ensemble des mesures propres à assurer la liberté à la Martinique, à la Guadeloupe et dépendances, à l'Isle de la Réunion, à la Guyane, au Sénégal et autres établissements français de la côte occidentale d'Afrique, à l'Isle Mayotte et dépendances et en Algérie.






Art. 4. Sont amnistiés les anciens esclaves condamnés à des peines afflictives ou correctionnelles pour des faits qui, imputés à des hommes libres, n'auraient point entraîné ce châtiment. Sont rappelés les individus déportés par mesure administrative.

Art 5. L'assemblée nationale réglera la quotité de l'indemnité qui devra être accordée aux colons.

Art. 6. Les colonies purifiées de la servitude et les possessions de l'Inde seront représentées à l'assemblée nationale.

Art. 7. Le principe que le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche, est appliqué aux colonies et possessions de la République.

Art. 8. À l'avenir, même en pays étranger, il est interdit à tout Français de posséder, d'acheter ou de vendre des esclaves, et de participer, soit directement, soit indirectement, à tout trafic ou exploitation de ce genre. Toute infraction à ces dispositions entraînera la perte de la qualité de citoyen français. Néanmoins les Français qui se trouveront atteints par ces prohibitions, au moment de la promulgation du présent décret, auront un délai de trois ans pour s'y conformer. Ceux qui deviendront possesseurs d'esclaves en pays étrangers, par héritage, don ou mariage, devront, sous la même peine, les affranchir ou les aliéner dans le même délai, à partir du jour où leur possession aura commencé.

Art. 9. Le ministre de la marine et des colonies, et le ministre de la guerre sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret.
Fait à Paris, en conseil de Gouvernement, le 27 avril 1848.


Les membres du Gouvernement provisoire
Dupont (de l'Eure), Lamartine, Armand Marrast, L-A Garnier-Pagès, Albert, Marie, Ledru-Rollin, Flocon, Crémieux, Louis Blanc, Jacques Arago.

Le secrétaire
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samedi 22 juin 2013

LE BREBIS ET LES FRANCS-MACS 

 (BLOG-NOTES N° 76)

Le Brebis n'aime pas les francs-macs, c'est là son moindre défaut  !

Je ne les aime pas non plus, mais probablement pas pour les mêmes raisons.

Je n'appartiens, et contrairement à certains (comme Serge de Beketch), n'ai jamais appartenu, à aucune "obédience". 

Je suis contre les "Sectes", et si la MIVILUDES n'était pas notoirement "infiltrée" par la franc-maçonnnerie, cette dernière figurerait, en bonne place, sur sa Liste.

Mais mon hostilité envers les sectateurs de la "Veuve" est plus particulièrement motivée par son, caractère "ésotérique".

Rappelons tout d'abord, que l'ésotérisme est un ersatz de religion :

Ces braves "Frères" pensent pouvoir faire l'économie de toute "praxis" spirituelle, tout en réservant leur place dans le monde à venir. 
Ils sont convaincus que l'acquisition de certains "secrets", comme le mot de passe d'HIRAM  ABIF, l'Architecte du Temple de Salomon, révélé au cours de cérémonies d'initiation grotesques (datant, non pas de l'antiquité, mais du XVIe ou du XVIIe siècle), assurera leur "salut"...
On pourrait donc, au mieux, les qualifier de Boy-scouts attardés.

Cependant, ces "boy-scouts" insistent à pratiquer leur BA (bonne action) quotidienne.

Leurs détracteurs nient, en-bloc, tout aspect positif émanant -ou ayant pu émaner- de cette organisation.

C'est fort malhonnête de leur part -et Le Lay et Le Gall ne font pas exception.

Je ne suis pas franc-maçon, mais mon ancêtre Louis-Antoine Garnier-Pagès, ainsi que TOUS les membres du GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA DEUXIEME REPUBLIQUE (Alphonse de Lamartine, François Arago, Victor Schoelcher, Alexandre Ledru-Rollin, Louis Blanc, et les autres), étaient  francs-maçons.

Du fait, principalement, des intrigues des communistes, comme Auguste Blanqui et George Sand, ce gouvernement provisoire ne dura que DEUX MOIS ET DEMI (24 février 1848-9 mai 1848).

Mais je pense, personnellement, qu'il a fait pour la France (et pour l'humanité), bien plus que son prédécesseur de 1789.

BILAN:



1) I789 avait aboli l'esclavage, "sur le papier"; Victor Schoelcher, sous-secrétaire d'Etat aux colonies, l'abolit réellement le 27 avril 1848.

2) Le gouvernement abolit la PEINE DE MORT, dans le domaine politique, ainsi que les CHATIMENTS CORPORELS, en matière pénale.

3) Garnier-Pagès, Maire de Paris, ferma la Prison pour dettes de la rue de Clichy, et la CONTRAINTE PAR CORPS fut abolie. 
Avec Louis Blanc, ils fondèrent, le 26 février les ATELIERS NATIONAUX (ancêtre de l'allocation "chomage" - les ouvriers y percevaient 2 francs par jour).

NB: Honoré de Balzac, qui avait vécu toute sa vie dans la hantise d'être emprisonné pour dettes (d'abord à Ste-Pélagie, puis Rue de Clichy) ne montra aucune reconnaissance envers le gouvernement, mais les affubla de sobriquets : Garnier-Pas de-caisse, Ledru-Coquin et La Tartine ayant eu la mauvaise idée de faire leur révolution, le jour de la première de sa pièce (La marâtre)...








4) Nous devons le premier timbre français  (20 centimes) à Garnier-Pagès, devenu Ministre des Finances, et à Etienne Arago Ministre des Postes).




 5) Les révolutionnaires de 1789 poursuivirent le Roi à Varennes et le guillotinèrent.
     EN 1848, Garnier-Pagès et Ledru-Rollin (Ministre de l'intérieur) organisèrent l'exil du Roi à Londres, et le protégèrent. Comme il avait quitté les Tuilleries précipitamment et qu'il n'avait que 10.000 francs sur lui, Garnier-Pagès lui fit remettre 100.000 francs par Ledru-Rollin (prélevés à la Banque de France).
Les biens royaux furent protégé par Arrêté du Maire de Paris.


aris)

NB. ANECDOTES CONCERNANT LES ROSBEEFS :

La reine Victoria "snoba" Louis-Philippe 1er, et ne le reçut pas.



Par contre, Louis Blanc, qui s'était réfugié à Londres, et vivait dans la misère (les francs-macs londoniens ne l'aidèrent pas), dû un jour mettre en gage, sa montre à gousset, chez un horloger.
Celui-ci le reconnu, et quelques jours plus tard, Louis Blanc recevait un petit paquet contenant ladite montre.
Dans le gousset était gravé :"A monsieur Louis Blanc, ancien ministre de la République Française" La Guilde des Horlogers de Londres.

                                                    °°°°°°°° 
 Voilà donc pour les ennemis mortels de La Brebis, de Könisberg ...et de biens d'autres "ultra-droites".

Je ne veux pas prendre leur défense, mais comme disent les brits :
YOU MUST GIVE THE DEVIL HIS DUE   ! 

Jean-Pierre Pagès-Schweitzer

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