MERCI A L'ESPINGOUIN !
Mardi 23 juillet 2013
L’actualité est terrible pour Manuel Valls.
Il avait déjà pris quelques libertés avec la loi de
1905, l’an passé, en se permettant d’inaugurer la mosquée de Pontoise, puis celle de Strasbourg. Rappelons que la loi de 1905 précise, dans
son article 2, que la République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte. Comme si cela ne suffisait pas, le bougre en avait rajouté en allant rompre le jeûne du
ramadan à Paris, puis à Montauban.
Poursuivant dans cet élan, notre
ministre de l’Intérieur a rompu le jeûne du ramadan à Paris ce mercredi
(faut-il rappeler que cette tradition obscurantiste dérègle
les économies des pays maghrébins, se traduit par de nombreux
problèmes de santé, perturbe en France écoles et entreprises, et permet
surtout aux plus radicaux des musulmans de fliquer les
suspects). À Lyon, ce jeudi, poursuivant sa tournée de ruptures, il n’a pas hésité à délivrer deux messages : un « signe d’affection » aux fidèles
mahométans qui pratiquent le jeûne, et une condamnation de la « montée des violences à l’égard des musulmans de France ».
Nous pensions qu’à Toulouse et
Montauban, l’assassin était musulman. Nous avions remarqué que le
militaire de La Défense avait été poignardé dans le dos par un
converti musulman.
Nous avions constaté qu’Ilan Halimi avait été
torturé pendant vingt jours par le musulman Youssouf Fofana. Il nous
avait semblé que la jeune Sohane Benziane avait été brûlée vive
par un musulman.
Nous avions cru remarquer que les attentats de la rue
des Rosiers, de Copernic, du métro Saint-Michel étaient dus à des
musulmans.
Et nous avions cru remarquer que l’islam était
première religion dans les prisons françaises, bien que les musulmans
ne dépassent pas, selon les chiffres officiels, 10 % de la population du
pays.
Mais, malgré ces constats accablants, se
refusant à tout amalgame, à Lyon, le ministre a également apporté son
matériel de cirage de babouches, en prétendant que le ramadan « fait partie de notre calendrier commun », que ce n’est pas seulement « un moment
religieux », mais « un moment qui est aussi, je le crois, profondément républicain ». Toujours selon lui, le ramadan « marque
également combien islam et République peuvent et doivent avancer ensemble ». On imagine les hurlements de Mélenchon, du Grand Orient de France, de la Libre Pensée si un ministre de la
République parlait ainsi du carême. Là, nous avons eu beau tendre l’oreille, nous n’avons rien entendu.
Les disciples de la religion d’amour, de
tolérance et de paix ont tenu à remercier Valls, à leur façon, ce
vendredi, à Trappes. Des policiers ont osé contrôler, en
plein ramadan, une paisible « niqabée ». Bien évidemment, le
mari a pris la défense de son épouse, en tentant d’étrangler un
policier. Son arrestation a déclenché les
émeutes. Le commissariat a été attaqué. Valls a donné les consignes à
même d’apaiser le climat : le mari violent a été relâché. On espère dans
la foulée que les policiers seront réprimandés
pour ce contrôle inopportun, et qu’il leur sera délivré un message
clair : en période de ramadan, pas touche aux musulmans !
Les émeutes de Trappes et le
camouflet qu’elles représentent pour lui n’empêcheront nullement Manuel
Valls de continuer sa tournée de lèche-babouches dans
toute la France, jusqu’à la fin du ramadan. L’armée française, lors de
la fête de l’Aïd el-Fitr (fin du ramadan) octroiera une journée de
congé supplémentaire aux soldats musulmans. Bref, plus la
République recule, plus l’islam s’impose, plus Valls se prosterne,
plus les islamistes se radicalisent.
Il fut un temps
où la France était considérée comme la fille aînée de l’Église.
Aujourd’hui, on ne sait plus comment la qualifier. Notre pays
est-il devenu la fille aînée de l’islam ?
Source: Pierre Cassen pour BVoltaire
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