CHRONIQUE DE L'ISLAMISATION DE LA GRANDE-BRETAGNE
GB : apartheid sexuel à l'University College de Londres
MISE À JOUR : l'University College de Londres a banni l'iREA, organisateur de l'évènement, de son campus (source)
Richard Dawkins, connu notamment pour son livre The God Delusion, relate un incident survenu sur un campus de Londres qui rappelle l'histoire de Rosa Parks,
devenue célèbre en Alabama en 1955 pour avoir refusé la
ségrégation raciale dans les autobus. Elle avait pris place à l'avant,
réservé aux blancs, plutôt qu'à l'arrière, réservé aux noirs.
L'universitaire
Lawrence Krauss d'Arizona a refusé de cautionner l'apartheid sexuel
pratiqué par les organisateurs d'un débat auquel il devait participer.
On doit saluer son courage, qui contraste avec la lâcheté de Justin
Trudeau qui a donné une conférence à Toronto dans un rassemblement où les organisateurs ont imposé l'apartheid sexuel.
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Lawrence Krauss [photo] m'a parlé d'une assemblée
remarquable à l'University College de Londres (UCL) hier soir (9 mars) où il participait
à un débat avec un porte-parole musulman.
Il y a quelques jours, j'ai reçu
un tuyau d’une personne ayant demandé des renseignements sur les billets :
«Nous avons contacté les organisateurs aujourd'hui et j'ai appris que «les sièges
sont alloués selon la date de la réservation et le sexe». Le sexe ? Dans
un évènement public à l’UCL, les sièges sont alloués selon le sexe ?
J'ai transmis cette information à
Lawrence, en lui suggérant d’envisager l’annulation de sa participation au
débat. Il a immédiatement posé la question aux organisateurs, qui l’ont assuré
que le public ne serait pas séparé selon le sexe, et il a décidé de maintenir
sa participation.
A son arrivée, il a découvert que
les sièges de l’auditorium étaient séparés selon le sexe.
Il y avait une
section pour les hommes, une pour les femmes, et une pour les «couples».
On peut se demander si les « couples » étaient tenus de produire un
certificat de mariage. Et aussi, quelle aurait été la réaction du public si les
sièges avaient été séparés, comme en Afrique du Sud, selon la couleur de la
peau : une section pour les noirs, une pour les blancs, et une pour les
gens de « couleur » ?
Lorsque Lawrence a réalisé qu'il
avait été dupé, il a immédiatement demandé aux organisateurs l’autorisation d’annoncer
que malgré les instructions précédentes, les gens pouvaient s’asseoir où ils le
voulaient.
Trois jeunes hommes, décrits par Lawrence comme des gars gentils, se
sont levés et sont allés s’asseoir dans la section des femmes à l’arrière de la
salle. «A l’arrière de la salle», pour ceux qui s’en souviennent,
rappelle l’histoire de Rosa Parks en Alabama en 1955.
Des gardiens de
sécurité ont ensuite tenté d’expulser
les trois garçons. Lawrence leur a demandé pourquoi, et ils ont répondu qu’ils
étaient une «menace». Une menace ? Pour qui ?
Lawrence a alors ramassé ses
affaires et est sorti de la salle en expliquant les raisons de son départ, et la
scène a été filmée par Dana Sondergaard sur un smartphone. Elle a envoyé le
film à Lawrence en lui disant qu'il pouvait le poster. Mme Sondergaard rend compte de l’incident sur sa
page Facebook.
Alors qu’il quittait la salle, les
organisateurs, sans doute inquiets de la mauvaise publicité, ont couru après
lui et l’ont persuadé de revenir en disant qu’ils acceptaient que les trois garçons
retournent dans la «section des femmes». Malheureusement, à mon
avis, Lawrence a décidé de revenir.
C'était un geste digne de sa part, mais je
ne peux m'empêcher de souhaiter qu'il aurait refusé de revenir, et généré un
maximum de publicité pour cet épisode honteux. Je pense que lui aussi regrette
maintenant sa décision polie de revenir. Je regrette également que seuls trois
hommes se soient déplacés, et c’est plutôt honteux qu’aucune femme ne soit
allée s’asseoir dans la section des hommes, dans l’esprit de Rosa Parks.
On ne sait pas si les autorités
de l’UCL étaient au courant de l’apartheid sexuel pratiqué sur leur
campus, mais on peut espérer qu'il y aura une enquête complète sur
cet incident.
L’UCL est célébré
comme l’un des premiers havres de la liberté de pensée, le premier
collège
universitaire laïc en Angleterre, et le premier à admettre les hommes et
les
femmes sur un pied d'égalité. Des têtes devront tomber.
N'est-il pas temps que nous, les personnes honnêtes, bienveillantes et
libérales, cessions d’être si lâchement terrifiées d’être perçus comme «islamophobes»,
et nous levions pour défendre les valeurs honnêtes, bienveillantes et
libérales ?
Source : Sexual Apartheid in University College, London, par Richard Dawkins, 10 mars 2013. Traduction par Poste de veille
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