mercredi 24 avril 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

Ephéméride du 24 Avril.

1558 : Marie Stuart, Mary Queen of Scots, épouse le dauphin de France, le futur François II, à Notre-Dame de Paris.
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          "Paris, en ce 24 Avril 1558, est la première ville du monde pour les réjouissances..."- affirme Stefan Zweig, dans sa célèbre biographie consacrée à Marie Stuart - "...jamais plus Marie Stuart ne verra autant de richesse autour d'elle".
          Unanimement célébrée pour sa grâce et son intelligence, Marie est arrivée en France à l'âge de cinq ans. Fille du roi d'Ecosse, Jacques V, et de Marie de Guise, elle est élevée avec les enfants royaux dans les châteaux du val de Loire et, sous la houlette de Diane de Poitiers, elle s'imprègne du raffinement de la cour des Valois.
          Mais c'est un destin tragique qui attend cette jeune reine à qui la vie semblait promettre tant. François II ne règnera que 16 mois, et mourra le 5 décembre 1560. Reine légitime d'Ecosse, elle qui ne sera restée reine de France que seize mois, Marie quittera définitivement la France le 14 août 1561.
          C'est au XIIe siècle qu'un Fitzalain, noble d'origine normande, alla se mettre au service du roi d'Écosse, dont il reçut le titre de stewart (sénéchal), qui allait devenir - en se déformant en Stuart - le patronyme de la famille jusqu'en 1542. L'un des descendants de Fitzalain épousa, en 1315, la fille du roi d'Écosse Robert Ier Bruce, et son fils devint roi en 1371 : il fut le fondateur de la dynastie. À la mort sans enfant d'Elizabeth I Tudor (1603), les Stuarts devinrent roi d'Angleterre en la personne de Jacques VI d'Écosse (Jacques Ier d'Angleterre), car son arrière-grand-mère Margaret, épouse de Jacques IV Stuart, était la fille de Henri VII Tudor.

1254 : Retour de Louis IX en France.
          Saint Louis quitte la Terre Sainte pour rentrer en France, après six ans d'absence : c'est la fin de la Septième Croisade.
          Le roi s'était embarqué à Aigues Mortes (ci dessous) en 1249.
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          Après de sérieux revers militaires (il fut même fait prisonnier, et ne dut sa libération qu'à la forte rançon payée par l'Ordre du Temple), le roi désira rester plusieurs années en Terre Sainte afin de consolider les États latins d'Orient, mais il fut contraint de retourner en France par le décès de sa mère, Blanche de Castille.
          Il rembarqua à Tyr, dans le sud du Liban.
          (Voir dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... la photo "Saint Louis et le Liban" )


1581 : Naissance de Saint Vincent de Paul.
          Il naît près du petit village de Pouy (ou Paul), près de Dax, le 24 avril 1581, au sein d'une famille noble mais pauvre.
          http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/stvincpa.h...
          Il exerça sa grande charité auprès des galériens -dont il était l'aumônier- des enfants trouvés et des paysans ignorants. Mais il fut aussi au contact "du monde" : aumônier de la reine Margot (la première épouse d'Henri IV), et précepteur des enfants de Philippe de Gondi.
        
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          C’est lui qui a fondé les Filles de la Charité ou Soeurs de Saint Vincent-de-Paul au service des enfants trouvés, des malades et de tous les nécessiteux. Sa dépouille repose dans la chapelle des lazaristes, au cœur de Paris. Il sera canonisé en 1737.
          Jean Anouilh a cosigné les dialogues de l’inoubliable Monsieur Vincent, réalisé par Maurice Cloche en 1947 avec Pierre Fresnay, Lise Delamare, Aime Clariond.....  
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1617 : "Je suis roi maintenant".
           C'est par ces mots que réagit Louis XIII à l'annonce de l'assassinat de Concino Concini (ci dessous), plus connu sous le nom de maréchal d'Ancre.
           Premier ministre pendant la minorité de Louis XIII, la puissance que lui avait acquise son épouse Léonora Galigraï, femme remarquable, avait mécontenté les seigneurs et le peuple. Sur l'ordre du roi, Vitry, capitaine des gardes, arrêta Concini et, comme celui-ci résistait, il lui tira dans la tête un coup de pistolet, au milieu de la cour du Louvre.
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           Jacques Bainville a malgré tout un jugement mesuré sur Concini, et va même jusqu'à lui rendre justice sur un point (qui, de fait, n'est pas négligeable...). De l'Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la Maison d'Autriche :
           ".....La mauvaise réputation de Concini, qui, malgré le témoignage favorable de Richelieu, a traversé l'histoire, vient de la cabale des Parlements qui, à partir de ce moment, s'agitèrent. L'hérédité des charges était sans doute un abus. La bourgeoisie, qui en profitait, y était attachée. Pour défendre ce qu'ils considéraient comme leur bien, les Parlements firent de la politique. Dans leurs remontrances, ils attaquèrent le Florentin Concini, comme ils attaqueront plus tard Mazarin avec lequel il eut des ressemblances. Cette agitation des gens de robe, qui affectaient de parler au nom du bien public, entraîna celle des princes qui entraîna à son tour celle des protestants. C'est au milieu de ces désordres que Concini appela aux affaires des hommes énergiques, parmi lesquels Richelieu, qui fut nommé secrétaire d'État à la Guerre et se mit en mesure, comme il l'annonça aussitôt, de « châtier les perturbateurs ».
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Charles d'Albert de Luynes
            Quand ce ne serait que pour avoir inventé Richelieu, Concini ne devrait pas passer pour un si mauvais homme. Son tort fut d'aimer l'argent autant que le pouvoir et, par là, de se rendre impopulaire. Dans la haute fortune qu'il devait à la faveur de Marie de Médicis, il manqua aussi de tact et de prudence et il humilia le jeune roi en affectant de le tenir à l'écart des affaires. Louis XIII venait d'atteindre seize ans. Il se confia à un gentilhomme provençal, de sa maigre suite, Charles d'Albert de Luynes, qui n'eut pas de peine à le convaincre que son autorité était usurpée par le maréchal d'Ancre. Mais comment renverser le tout-puissant Florentin, maître du gouvernement, des finances et de l'armée ? Il n'y avait d'autre ressource que l'audace. Le 24 avril 1615, au moment où Concini entrait au Louvre, il fut arrêté au nom du roi par Vitry, capitaine des gardes, et, comme il appelait à l'aide, tué à coups de pistolet. « Je suis roi maintenant », dit Louis XIII à ceux qui le félicitaient. Et il congédia les collaborateurs du Florentin, Richelieu lui-même, auquel il adressa de dures paroles que Luynes s'empressa d'atténuer, devinant l'avenir de l'évêque de Luçon. Marie de Médicis fut éloignée...."


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