MENTI, ERGO SUM !
Guernica ou le mensonge des rouges
Publié le 02/03/2013
par konigsberg
La fausse vérité "officielle"
Le
26 avril 1937, jour de marché, quatre escadrilles de la légion Condor
auraient procédé au bombardement de la ville de Guernica. L'attaque
aurait commencé à 16h30, aux bombes explosives puis à la mitrailleuse et
enfin aux bombes incendiaires. Après avoir lâché quelques 50 tonnes de
bombes incendiaires, les derniers avions auraient quitté le ciel de
Guernica vers 19h45. Après le "massacre", 20% de la ville aurait été en
flammes, et l'aide des pompiers s'avérant inefficace, le feu se serait
propagé à 70% des habitations.
Ce
bombardement est considéré comme le premier raid de l'histoire de
l'aviation militaire moderne sur une population civile sans défense.
Messerschmitt Bf 109 C-1 du Jagdgruppe 88 de la Légion Condor
La réaction républicaine et internationale
Selon
le journaliste britannique C. L. Steer, correspondant à l'époque du
Times, 800 à 3000 des 5000 habitants de Guernica périrent. Certains
historiens, dont le journaliste Pío Moa, affirment que ces chiffres ont
été « gonflés » par l'hebdomadaire conservateur proche de Churchill,
afin de convaincre l'opinion internationale que le danger mondial était
Hitler.
Le second but aurait été de contrer les thèses pacifistes du
parti britannique de gauche, le Labour Party. Ces mêmes sources
portent le bilan à 126 victimes. Le chiffre officiel retenu par le
gouvernement basque contredit cette thèse en ne dénombrant pas moins de
1654 morts, mais il a été souvent remis en cause.
La réaction du Camp national
Franco, sous la pression internationale faisant suite aux "révélations" du Times, affirma que la Luftwaffe
n'avait pu voler le 27 avril pour des raisons climatiques, et que la
destruction de Guernica était due aux Basques républicains qui auraient
incendié et dynamité la ville dans leur fuite.
Ces déclarations ne sont
pas invraisemblables, car de tels faits ont été constatés à Irún et
Eibar.
La responsabilité allemande
Une
interprétation différente et plus tardive, émanant de Carlos Rojas et
surtout de Ricardo de la Cierva (opposée à l'interprétation nationaliste
basque), ne nie pas le bombardement, mais en fait porter l'entière
responsabilité aux Allemands.
Adolf
Galland, pilote de la Légion Condor arrivé en Espagne le 8 mai 1937, a
admis en 1953 que la ville avait été bombardée par les avions allemands,
mais « par erreur ».
Selon Galland, la Légion Condor avait été chargée
de détruire le pont Rentería, utilisé par les républicains, mais comme
la visibilité était mauvaise et les équipages sans expérience, le pont
était resté intact, et c'est la ville proche qui avait été gravement
touchée.
A
en croire le journal personnel du général allemand Wolfram von
Richthofen, chef de la Légion Condor, le bombardement de Guernica a été
décidé par le seul général allemand, et sans l'aval de Franco.
Le
général Emilio Mola avait d'ailleurs adressé des consignes strictes à la
Luftwaffe, interdisant les bombardements, a fortiori sur les
civils. Certains articles de presse de l'époque publiés à Bilbao et
certains témoignages semblent accréditer cette thèse.
De
plus, l'historien de l'Espagne Bartolomé Bennassar cite dans une
synthèse récente sur la Guerre Civile que lors des « conférences » que
donna Goering aux Américains qui l'avaient capturé à la veille de
l'effondrement du régime nazi en 1945, le maître de la Luftwaffe
affirmait que l'épisode de Guernica constituait pour les nouvelles
techniques de bombardement des Heinkel He 111 qui y participèrent, le
seul moyen de les tester en conditions réelles et d'éprouver leur
capacité incendiaire.
D'un point de vue stratégique, la Luftwaffe
expérimentait donc à Guernica de nouveaux types de bombardement
terrorisant les populations, le tapis de bombes et le bombardement en
piqué, utilisé pour le Blitz sur Londres.
Soldats de la Légion Condor d'origine marocaine
Autres interprétations révisionnistes
Le journaliste Vicente Talón, dans son Arde Guernica
(San Martín, 1970), est arrivé à la conclusion que le nombre total de
morts n'aurait pas dépassé deux cents, estimation reprise par Ricardo de
la Cierva, puis, en 1987, par le général franquiste Jesús Salas
Larrazábal, dans son livre intitulé Guernica (éd. Rialp), par
l'historien révisionniste Pío Moa et même par la chaîne de télévision
publique allemande ARD en avril 1998.
Les chiffres avancés par Vicente
Talón ne prennent cependant pas en compte les morts de l'hôpital de
Bilbao (592), compte tenu de la difficulté de différencier civils morts
dans le bombardement et morts au combat, comme le souligne Pío Moa.
On a avancé que les photos des ruines de Guernica auraient pu être des photos de Madrid.
La version de Pío Moa
Après
consultation des archives des deux camps de l'époque, l'historien
révisionniste Pío Moa en est venu aux conclusions suivantes :
Guernica
aurait été un objectif militaire de première importance : trois
bataillons (7.000 hommes) des forces républicaines y auraient été
stationnés.
Il n'aurait pu y avoir de mitraillage aérien dans le centre-ville en raison de l'étroitesse des rues.
Il y aurait eu trois bombardements de faible intensité (quelques minutes chacun) échelonnés entre 16 h 30 et 18 h 30.
Le marché aurait été annulé à midi sur ordre de la municipalité.
La ville n'aurait été bombardée que par des Junkers Ju 52, bombardiers légers.
Les
pompiers de Bilbao ne seraient intervenus que le lendemain vers 9 h 30,
d'où l'extension de l'incendie. Ils auraient fait preuve, ainsi que la
troupe républicaine, d'une passivité et d'une incompétence totale, qui
expliquerait la destruction de Guernica à 71 %.
Le
chiffre des 592 morts à Bilbao serait une légende colportée par Euzko
Deya en mai. Les chiffres retrouvés dans les archives seraient de 2
morts sur 30 blessés apportés.
L'essentiel
des victimes, comptabilisés au refuge Santa Maria, à l'asile Calzada et
au dépôt de la route de Luno, n'atteindrait que le chiffre de 120 morts
dont 50 non-identifiés, selon les registres mortuaires de la commune.
Les
premiers bombardements de civils de la guerre auraient été l'œuvre de
républicains.
Pío Moa affirme également que les républicains auraient
utilisé le prétexte des bombardements de civils faits par les
nationalistes pour massacrer à chaque fois des prisonniers de guerre.
via Metapedia
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