POURQUOI PAS ? QUELLE EST LA PROPORTION DE MUSLMANS EN ECOSSE ?
16/01/2013
PARIS (NOVOpress Breizh)
– Fin 2014, les Écossais devront répondre à une question cruciale pour leur avenir : faut-il, oui ou non, rester dans le Royaume-Uni ou bien devenir un État indépendant ?
La guerre a déjà commencé outre-Manche. Et Robert Cooper, conseiller du Service européen d’action extérieure, John Grant, ancien représentant de sa Majesté à Bruxelles, et l’ancien juge européen David Edward viennent sans doute de donner des armes décisives pour la cause des nationalistes.
Cooper explique que « l’UE a si bien réussi à créer un environnement dans lequel les petits Etats vivent confortablement que la tentation pour la Flandre, l’Ecosse, la Catalogne […] de s’offrir le luxe de leur propre Etat pourrait devenir un cas de figure fréquent à l’avenir » puisque « la sécurité d’une grande armée et la prospérité d’un grand marché » rendent les grands Etats attractifs, or ces impératifs sont remplis par l’Otan d’une part et par l’UE de l’autre.
John Grant exprime son inquiétude face à la concurrence des pays émergents, et considère que seuls les très grands États ou les organisations supranationales comme l’Union européenne auront encore de l’influence, contrairement au Royaume-Uni.
En outre, accéder au statut d’État membre permettrait à l’Ecosse d’avoir plus de poids au sein des instances communautaires : elle obtiendrait « un ambassadeur, un siège au Conseil Européen et, plus important encore, un commissaire, capable de représenter ses intérêts à la Commission. En tant que région, elle n’a rien de tout cela. C’est aussi si simple que cela. »
Mais le principal écueil rencontré par les indépendantistes écossais, qui sont très attachés à l’appartenance de leur nation à l’UE, est le passage du statut de région à celui d’État membre.
Selon eux, puisque l’union de 1707 serait dissoute, le Royaume-Uni disparaîtrait, et il faudrait donc que l’Ecosse d’un côté et le « post Royaume-Uni » d’un autre, refassent acte de candidature.
Juan Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a bien expliqué à la Chambre des Lords, en décembre dernier, « que si une partie quelconque du territoire d’un État Membre cessait de faire partie de cet État, elle serait pour l’UE un État tiers ».
Mais il semble malgré tout difficile que les institutions communautaires acceptent la sortie de l’UE du Royaume-Uni, eut égard au bouleversement économique que cela engendrerait pour tous les acteurs, britanniques ou non, concernés.
Le droit européen protège également les citoyens de l’UE dont « la citoyenneté communautaire est destinée à être le statut fondamental » : il semble difficilement concevable que l’Écosse ou l’Angleterre ne soient plus dans l’UE mais que les citoyens britanniques en conservent la citoyenneté.
Enfin, Edward défend l’idée que l’Europe se doit de protéger les minorités, d’autant plus que nombre de nouveaux Etats-membres sont issues de luttes indépendantistes.
Or si les Ecossais affirment par le référendum vouloir sortir du Royaume-Uni, il faudrait que l’UE fasse tout pour négocier avec les instances britanniques avant une indépendance effective, pour ne pas aller à l’encontre de ses principes démocratiques.
Si la volonté écossaise de s’émanciper de la couronne britannique est de plus en plus forte et sera officiellement connu en 2014 lors du vote, les modalités de l’indépendance sont loin d’être définies et vont sans doute provoquer des débats intenses Outre-Manche.
Ce référendum sera peut-être la première étape vers une redéfinition du cadre étatique, qui tendrait, dans un monde toujours plus globalisé, vers une forme post-nationale.
Antoine Paris
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Cet état aurait été géré selon les principes de la charia, et, plus tard, il aurait servi de camp “d’entraînement discret” pour les attaques contre les infidèles.
Source The Herald
Traduction Darwin pour Bivouac-id.
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Ils préparaient la création d’un état islamique en Écosse.
Un tribunal apprend aujourd’hui que deux musulmans
partisans de la “guerre sainte violente” voulaient établir un état
islamique secret dans un endroit reculé de l’Écosse.
Loin de toute surveillance des autorités, leur état
aurait fourni un refuge à ceux qui se sentaient “opprimés,” a appris le
jury.
Cet état aurait été géré selon les principes de la charia, et, plus tard, il aurait servi de camp “d’entraînement discret” pour les attaques contre les infidèles.
Le seul inconvénient, selon Aabid Khan, était le manque d’armes.
La cour d’assises de Blackfriars à Londres a ainsi
appris que cet échange en ligne [sur internet] était une partie d’un
“monceau” de documents compromettants découverts par la police lors
d’une série de descentes faites à Bradford et à Londres il y a deux ans.
Un homme de 23 ans du nom de Khan, habitant à Oatley
Road à Bradford dans le Yorkshire Ouest, a été le premier à être
appréhendé par la police à l’aéroport de Manchester à son retour du
Pakistan. Son “ami intime” et l’homme à qui il parlait de cet état
musulman secret, est Sultan Muhammad, âgé de 23 ans lui aussi, habitant à
proximité, à Hanover Square, à Manningham. Il a été révélé aux jurés
qu’il avait disparu après avoir appris que Khan avait été arrêté, et
qu’il s’était enfui à Londres où il avait été repris peu de temps plus
tard.
Ils nient diversement les 13 chefs d’accusation
portant sur la possession d’articles liés au terrorisme et la tenue de
notes potentiellement utiles à des fins terroristes, entre le 23
novembre 2005 et le 20 juin 2006.
S’adressant à la cour le troisième jour du procès
l’avocat général Simon Denison a déclaré que le départ de Sultan
Muhammad était si précipité qu’il avait laissé une chambre à coucher
regorgeant de preuves.
Outre des cartouches à blanc pour fusils
d’assaut AK47, il y avait une collection de DVD et de CD truffés de
propagande djihadiste encourageant “clairement à des actions de violence
extrême et incitant autrui à commettre de tels actes.”
On a aussi récupéré dans sa chambre un manuel
du SAS (commandos d’intervention spéciale de l’armée de l’air
britannique), des cartes du métro de Londres, de Jérusalem, de
Manhattan, un livre intitulé “Attentats-suicide”, un code de
chiffrement, des photos d’un Oussama ben Laden souriant, plusieurs
séquences “extrêmement imagées” de décapitations d’hôtages américains en
Irak, et des instructions pour fabriquer chez soi des bazookas et des
explosifs.
Il y avait aussi des interview avec plusieurs
britanniques en armes, masqués pour la plupart, parmi lesquels un
étudiant de l’université de Birmingham et un habitant du sud de Londres,
vantant les mérites du combat contre les Serbes en Bosnie.
L’avocat général a déclaré que c’est le 12 novembre
2005 qu’ont eu lieu les échanges par MSN entre Khan et Muhammad à propos
de l’état islamique secret en Écosse.
Il a dit aux jurés que l’affaire avait commencé avec
Muhammad, alors employé de nuit au tri postal, expliquant comment lui et
des collègues de travail avaient discuté par “chat” de l’”hijrah”
c’est-à-dire l’émigration des musulmans qui s’estiment opprimés en
Grande-Bretagne.
Muhammad avait alors continué: “Donc, peut-être,
partir dans un endroit reculé de l’Écosse (on se disait: pourquoi pas?)
au moins, un endroit où il y avait des communautés musulmanes.”
Kahn avait paraît-il répondu: “Un groupe de musulmans
peut aller dans un endroit reculé, et fonder un mini-état sous la
charia, et ils peuvent le diriger en suivant la charia, comme ça, et y
rester, s’y développer avec leurs enfants, en faisant attention à la
forme physique, et après lancer la guerre sainte une fois renforcés.”
Selon l’avocat il aurait alors ajouté: “Au
Royaume-Uni on peut s’isoler discrètement avec un groupe de gens et
s’entraîner, mais c’est mieux aux U.S.A. parce qu’ils ont des armes
là-bas. Ici, les armes c’est un problème.”
Source The Herald
Traduction Darwin pour Bivouac-id.
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