vendredi 11 janvier 2013

MON POTE BORIS N'A RIEN PUBLIE DEPUIS DIX JOURS ! ON LE DIT VICTIME DES "ANONYMOUS" ?

  Guynemer L'Ange de la Mort tué au combat à 23 ans

Publié le 09/11/2012 
par konigsberg  
 


Georges Marie Ludovic Jules Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris et mort le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est l'un des pilotes de guerre français le plus renommé de la Première Guerre mondiale, bien qu'il ne soit pas l'« As des as ».
Capitaine dans l'aviation française, il remporta 54 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport et de SPAD VII, SPAD XII canon et sur SPAD XIII sur lequel il fut abattu (S504), il connut succès et défaites (il fut abattu sept fois), affecté durant toute sa carrière à l'Escadrille N.3, dite « Escadrille des Cigognes », l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918. Ses avions étaient habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ».

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Par sa mère, Julie Noémi Doynel de Saint-Quentin, issue d'une famille aristocratique, Georges Guynemer est un descendant des rois de France Louis XIII et Louis XIV, par Bathilde d'Orléans (1750-1822), mère du duc d'Enghien
Il n'avait donc pas encore vingt ans lorsqu'il s'engagea comme volontaire dans l'aviation le 23 novembre 1914.
Il reçut son brevet de pilote militaire le 26 avril 1915.

Nous le trouvons à la division Morane le 24 mai, le 20 juillet, il est nommé sergent, et, le 21, il reçoit la médaille militaire. Le 24 décembre, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, et sous-lieutenant le 12 avril 1916.

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http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0d/Georges_Guynemer_by_Louise-Catherine_Breslau_1916.jpg


L'Ange de la Mort



Le 5 juin de la même année, il est à l'escadrille des " Cigognes ". Promu lieutenant le 31 décembre, il était capitaine le 18 février 1917, et nommé officier de la Légion d'honneur le 11 juin de la même année.

Telle est la carrière si bien remplie de ce chevalier de l'air, qui fut 21 fois cité à l'ordre de l'armée, et qui, non content de montrer au combat une ardeur inlassable, travailla aussi à la mise au point et au perfectionnement de nos avions de chasse, et forma tant de jeunes pilotes avides de suivre son exemple.

Lire les citations dont il fut l'objet, c'est lire et relire les mêmes mots qui caractérisent si bien Guynemer et ses émules :

vaillance, énergie, audace, sang-froid, esprit de sacrifice !
Blessé en 1916 devant Verdun, deux balles lui ayant traversé le bras gauche,
il n'attendit pas d'être complètement guéri pour reprendre son service sur le front.






Escadrille Guynemer

Quel plus vibrant éloge pourrait-on faire de lui que cette citation magnifique, qui accompagnait le 11 juin 1917, sa nomination comme officier de la Légion d'honneur.

Officier d'élite, pilote de combat aussi habile qu'audacieux.

A rendu au pays d'éclatants services, tant par le nombre de ses victoires que par l'exemple quotidien de son ardeur toujours égale et de sa maîtrise toujours plus grande. Insouciant du danger, est devenu pour l'ennemi, par la sûreté de ses méthodes et la précision de ses manœuvres, l'adversaire redoutable entre tous.
A accompli, le 25 mai 1917, un de ses plus brillants exploits en abattant en une seule minute deux avions ennemis et en remportant dans la même journée deux nouvelles victoires.






Par tous ses exploits, contribue à exalter le courage et l'enthousiasme de ceux qui, des tranchées, sont les témoins de ses triomphes.
Quarante-cinq avions abattus, vingt citations, deux blessures.

Et après le 11 juin, encore neuf nouvelles victoires !

Et puis, brusquement, le 12 septembre, on écrivit au journal de l'escadrille :

" Capitaine Guynemer disparu le 11 septembre 1917 (non rentré de patrouille). "

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En effet, notre héros, parti le 11 septembre au matin, pour exécuter une reconnaissance sur le front des Flandres, se trouva, au cours des péripéties d'une poursuite d'avion ennemi, séparé de son camarade de patrouille, et on ne le revit plus.

Il avait trouvé la mort en plein ciel, en pleine gloire!

Mais la mort d'un héros semble, chez nous, susciter d'autres héroïsmes. Guynemer, disparaît ! Mais voici Fonck !
De quelques mois plus âgé que son émule, René Fonck était de taille à l'imiter et, à le venger.




Au moment où tombait Guynemer, Fonck avait remporté sa 12e victoire. Au 19 mai 1918, il en était à sa 43e !
C'est lui enfin qui, après avoir dépassé l'héroïque Nungesser, eut l'honneur de venger Guynemer.
Le lieutenant Wissemann, un des meilleurs aviateurs d'outre-Rhin, écrivait à sa famille ces lignes rapides, quelques jours après la disparition de Guynemer : " Je viens de triompher du plus redoutable de nos adversaires.
J'ai abattu le capitaine français Guynemer. Maintenant, je ne crains plus rien. "

Le triomphe de Wissemann devait être de courte durée.



René Fonck

C'est le 30 septembre, en effet, que le duel Fonck-Wissemann eut lieu. René Fonck, ce jour-là, était à l'affût, tout là-haut, dans le ciel, à 6000 mètres d'altitude. Tranquillement, huit des nôtres patrouillaient 700 mètres plus bas.

Tout à coup, Fonck aperçoit, venant à lui, à une allure rapide, un superbe biplace, un Rumpler ! Il n'hésite pas un instant.

Il fonce énergiquement sur l'ennemi, mais l'ennemi tient bon et lui envoie une grêle de balles.
Fonck n'est pas atteint. Alors, notre brave champion manie son petit monoplace avec une souplesse étonnante, il évite le tir de l'autre et, passant sous lui, il le mitraille presque à bout portant.
Le Rumpler dégringolait alors, projetant l'observateur par-dessus bord et entraînant Wissemann dans sa chute vertigineuse.
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Georges Guynemer né le 24 décembre 1894 à Paris
décédé le 11 septembre 1917 à Poelcapelle (Belgique)

René Fonck (dans le médaillon)
né le 26 mars 1894 à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges)
décédé le 18 juin 1953 à Paris


Guynemer était vengé.


René Fonck fut aussi le vengeur du sous-lieutenant Chaput, un brave aussi, celui-là, parmi les braves. Et le jour où il le vengea fut marqué par un exploit sans précédent dans les annales de l'aviation de guerre.

En une heure, sur son Spad, Fonck trouva le moyen de remporter une sextuple victoire : il abattit deux monoplaces et quatre biplaces ! Il a résumé en un jour les principes de la tactique aérienne qu'il a si bien pratiquée.





Instantanéité, souplesse et coup d'œil, voilà les trois qualités primordiales qui distinguent le vrai chasseur.

L'Instantanéité qui lui permet d'exécuter à une vitesse vertigineuse la manœuvre exacte au moment voulu.



La souplesse, qui lui facilite l'exécution de cette manœuvre.


Le coup d'œil, qui lui donne les corrections de visée.

De ces corrections, la vitesse de l'avion qui poursuit et celle de l'appareil pourchassé sont les facteurs.
La chasse aérienne est un sport très dur. Obligeant à voler très haut, elle fatigue beaucoup les organes et force celui qui s'y livre à suivre un régime très sévère.
II faut proscrire les boissons alcooliques, ne boire que modérément du vin, ne faire aucun excès, se maintenir toujours dans une forme parfaite, les poumons doivent être en bon état, les muscles solides, les nerfs bien équilibrés.
Il faut, en un mot, avoir une complète santé morale et physique.









La Madelon Chant Militaire de 14-18



(konisberg.centerblog.net)
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