vendredi 25 janvier 2013

EPHEMERIDE MONARCHISTE

Ephéméride du 25 Janvier.

1515 : Sacre de François Premier.
          "...François premier fut le type accompli du gentilhomme de la Renaissance. D'une belle prestance, avec un air majestueux que tempérait son élégance fastueuse, c'était un guerrier d'une folle bravoure, un sportif accompli, qui excellait à la paume, à la chasse, au tournoi.
         Il possédait une intelligence rapide, curieuse de tout, un peu superficielle sans doute, mais qui faisait de lui le plus brillant causeur de son royaume.
         Il aimait les Lettres et les Arts, se fit le patron des humanistes, fonda le Collège de France (1530), et fut le grand introducteur en France de la Renaissance italienne : il attira auprès de lui des artistes comme Benvenuto Cellini, le Primatice, Léonard de Vinci, et c'est lui qui fit construire les châteaux de Chambord, de Villers-Cotterêts, de Saint Germain en Laye, ainsi que le château de Madrid, à Neuilly....." (Michel Mourre). 
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            Et pourtant, il n'eut pas la tâche facile ! Lutte contre l'hégémonisme de Charles Quint à l'extérieur, débuts des troubles religieux à l'intérieur...
            De Jacques Bainville ( Histoire de France, chapitre VIII, François I° et Henri II, la France échappe à l'hégémonie de l'empire germanique. ) :                
            ".....La monstrueuse puissance était constituée, l'Espagne et l'Allemagne accouplées.....
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La "monstrueuse puissance", la France prise en tenaille....

            .....Pour se reconnaître dans les événements très confus qui vont suivre, trêves conclues et dénoncées, alliances nouées et dénouées, il faut un fil conducteur. Comment François Ier finit-il par se réconcilier deux fois avec Charles Quint, la première au traité de Cambrai qui rendit au roi ses fils otages, la seconde avec un tel empressement que l'Empereur fut reçu en France? C'est que les choses ne sont jamais si simples. En théorie, il était facile de s'unir, pour abattre Charles Quint, à Soliman, et aux protestants d'Allemagne. Mais, en Europe, cette alliance avec les Turcs, dont les invasions montaient, avançaient sans cesse, faisait scandale. Charles-Quint exploitait ces craintes et ces répugnances contre François Ier qui devait ruser, rassurer, fournir des explications, ne pas laisser Charles Quint prendre le rôle de défenseur du catholicisme. Quant aux princes protestants d'Allemagne, confédérés à Smalkalde contre l'Empereur, il leur arrivait de se souvenir qu'ils étaient Allemands et que Charles Quint les couvrait en Autriche lorsque les Turcs menaçaient Vienne.
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L'avancée musulmane en Europe
 
            Ce n'est pas seulement en Europe que la position de François Ier était difficile à tenir. C'était en France. L'alliance avec les protestants allemands souleva une question de politique intérieure à partir du moment où il y eut des protestants français. Lorsque la Réforme parut chez nous, le moins qu'on puisse dire de l'attitude de François Ier, c'est que ce fut celle de l'indulgence. Sa sœur, la lettrée, la mystique Marguerite de Navarre (ci dessous), l'amie de Clément Marot, était sympathique à cette nouveauté. Le roi lui-même, la Réforme le servant en Allemagne, la voyait sans déplaisir en France. Il protégea et sauva plusieurs réformés, intervint pour la tolérance.
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Marguerite de Navarre, par Jean Clouet
 
            Mais, nous l'avons vu, c'était l'opinion publique qui poursuivait les réformés. Et la propagande protestante grandissait, s'enhardissait, formait des iconoclastes et des fanatiques. Des statues de la Vierge furent brisées, un placard contre la messe cloué jusque sur la porte de la chambre du roi. La faute ordinaire des propagandistes, c'est de chercher à compromettre ceux qui ne les combattent pas et François Ier ne voulait pas, ne pouvait pas être compromis : on sentait déjà se former ce qui sera bientôt la Ligue catholique. Il vit que les réformés, avec maladresse, essayaient de mettre la main sur lui. Il se dégagea sans brutalité. Les historiens protestants lui ont toujours rendu justice, même quand c'est pour l'opposer à ses successeurs...."

1826 : Mort de Joseph Boze.
          Il existe une biographie du peintre martégal Joseph BOZE, écrite en 1873 par son petit neveu Volcy-Boze, fils de Pierre Boze, maire de Martigues au milieu du XIXème siècle.
          En 1873 la famille Boze se présente comme royaliste et farouchement opposée à la Troisième République. Il est de bonne guerre que Volcy-Boze ait insisté sur la personnalité et le comportement de son grand oncle au cours de la période révolutionnaire et pendant la Restauration, sa présence auprès des souverains étant d'ailleurs réelle et confirmée.
         Quant à l'oeuvre du peintre et l'implication de celui-ci dans les procès de Louis XVI et Marie Antoinette, de nombreux ouvrages en attestent la véracité.
         JOSEPH BOZE BIOGRAPHIE ABREGEE.pdf
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Autoportrait.
Cité au procès de Marie-Antoinette, il déclara : « Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté »


1924 : Premiers Jeux Olympiques d'hiver.
          28 ans après la naissance des Olympiades d'Athènes, les tout premiers Jeux olympiques d'hiver s'ouvrent à Chamonix. 16 pays sont représentés et près de 300 sportifs participent à cette nouvelle compétition.
          Outre le combiné nordique et le patinage artistique, on retrouve également le hockey sur glace, le curling et le bobsleigh.
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