CES BRAVES MUZZ
Un prêtre catholique grièvement blessé par des Islamistes le jour de Noël à Zanzibar
Le Père Ambrose Mkenda,
curé de la paroisse de Mpedae située à environ quatre km le la capitale
de l’île de Zanzibar – qui fait partie de la Tanzanie tout en jouissant
d’une semi autonomie –, rentrait chez lui à Tomondo le jour de Noël
vers 20 h, quand deux individus à moto tirèrent sur lui.
Le prêtre, qui a
reçu une balle dans la joue et une autre dans l’épaule, a été
transporté, inconscient, sur le continent dans un service de soins
intensifs mais son état s’aggravant il a été hospitalisé dans l’unité de
soins intensifs de l’Hôpital national Muhimbili de Dar-es-Salaam,
l’ancienne capitale de la Tanzanie.
Les deux assaillants ont fui et
n’ont pas été arrêtés.
Les soupçons se portent sur le groupe séparatiste Uamsho – le réveil, qui est l’Association pour la mobilisation et la propagation islamiques –,
lequel s’est fait remarquer par des nombreuses attaques contre les
chrétiens de Zanzibar.
Un tract distribué au nom de cette association en
octobre dernier déclarait « vouloir la tête de tous les pasteurs chrétiens de l’île » et menaçait de prendre pour cible les quatre évêques de Zanzibar le catholique, l’anglican, de pentecôtiste et celui des Assemblées de Dieu. L’état du prêtre est toujours jugé critique.
Source : Assist News Service (30 décembre)
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L'histoire de l'esclavage à Zanzibar est intimement lié au commerce
des épices et au trafic de l'ivoire bien avant l'apparition des
européens dans cette région.
Une photo d'époque qui est tout un symbole : quatre esclaves
transportant une monumentale défense d'éléphant. Cet ivoire servira-t-il
à réaliser des bijoux pour bourgeoises argentées ou pour fabriquer
crucifix et objets de culte qu'on oublie souvent de rappeler qu'ils
étaient faits dans cette matière animale, au prix de souffrances, du
sang, de la mort *********************************************
Esclaves, épices et ivoire à Zanzibar
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