SANCTUAIRE POUR LES REQUINS-TIGRES
«En Afrique du Sud, j'ai plongé avec les requins»
Publié
En classant le site d'Aliwal Shoal en 2005,
l'Afrique du Sud est devenue l'un des rares pays à dédier un sanctuaire
aux requins. Leur réputation de mangeur d'hommes nuit à la prise de
conscience du péril écologique que fait peser sur l'équilibre des océans
le massacre de millions d'entre eux.
Crédits photo : © Pascal Kobeh
Figure de l'apnée et parrain du Salon international de la plongée qui se tient mi-janvier à Paris, Pierre Frolla propose aux amateurs un stage de plongée libre sans cage au milieu des requins. Au large de la luxuriante côte des Golfs, au Kwazulu-Natal, une approche inédite testée par notre reporter pour un autre regard sur ces prédateurs menacés.
La dernière fois que j'ai croisé Pierre Frolla, avant cette
aventure, il évoluait, paisible et gracieux, dans les 3 millions de
litres d'eau du plus grand bassin à requins de France au milieu de 25
d'entre eux... C'était à l'Aquarium de Paris, le 11 novembre dernier
pour la clôture de l'exposition «Vivent les requins!». Un défi? Non, ça,
c'était la compétition. Le défi, c'était aussi en 2007, cette plongée
libératrice à la rencontre du grand blanc au large de la province du Cap
avec, pour seule protection, le courage et la volonté d'en finir avec
une phobie. «Je ne pouvais pas m'impliquer dans des opérations de
sensibilisation à l'environnement et contribuer à changer l'image du
requin en étant le premier à le craindre!» Depuis, danser avec les
squales est devenu l'arme de Pierre contre les préjugés.
Mais ce qui attire ici les plongeurs du monde entier, c'est surtout la présence de nombreux requins d'espèces différentes, parmi lesquelles le fameux requin-tigre.
Blue Wilderness fut le premier opérateur à offrir la possibilité d'évoluer sans cage avec ce prédateur redouté de la même famille que le grand blanc, celle des carcharhinidés. «Le tigre aime les eaux chaudes, au-dessous de 23 °C, peu de chances de l'apercevoir, mais vous verrez à coup sûr des limbatus et peut-être un bouledogue ou un obscurus.»
C'est l'heure du briefing sur la sécurité et le déroulement des plongées. «Quel que soit le requin, les règles sont les mêmes. Restez calmes et groupés, gardez vos mains près de vous, soyez vigilants et si l'un d'eux s'approche trop près, sans mouvement brusque, repoussez-le d'une main sur le museau.» Gloups. Marcus, sympathique loup de mer mozambicain, sera notre capitaine et le seul maître à bord. Nous partirons sur un semi-rigide de 8 mètres propulsé par deux puissants moteurs pour passer l'impressionnante barre de vagues qui déferlent à quelques mètres du rivage. A bord, une grosse boule blanche percée de trous qu'on laissera dériver distillera les arômes fétides d'huile de poisson qu'elle renferme à l'adresse des nez avertis jusqu'à ce que les requins pointent le bout de leurs ailerons... Elle flottera à 10 mètres de fond reliée par une chaîne d'acier gainée de plastique à une bouée en surface. Un repère pour Marcus, aux aguets à la barre, prêt à intervenir au moindre pépin, et mon fil d'Ariane d'apnéiste.
C'est donc engoncée dans une combinaison étanche, après une première séance en piscine encourageante (1 min 48 s d'apnée au bout du troisième essai!), une bonne nuit de sommeil et les bienfaits de la relaxation matinale, que je débarque vaillamment sur la plage le lendemain, prête à plonger. Le départ est sportif. Le semi-rigide est à l'eau, chahuté. Il faut grimper à bord, s'asseoir sur un des boudins («au plus près des moteurs, ça tape moins.») et caler ses pieds sous les sangles fixées au sol. Passer la fameuse barre des vagues ne sera finalement rien comparé au rodéo qui nous attend dans des creux de près de 3 mètres. Chaque vague cassée, c'est un paquet de mer dans la figure. Au bout de vingt minutes, arrivés sur le spot, plus au nord, à environ 5 kilomètres de la côte, l'inconfort est devenu grisant. Les paquets de mer, une aventure. L'anxiété est là, mais «on inspire, on souffle».
Et puis, c'est comme dans Peter Pan, il faut des pensées heureuses pour s'envoler!Chacun crache dans son masque, enfile ses palmes pendant que Marcus jette à l'eau la boule et sa bouée. Intraitable sur le sujet, Pierre rappelle les consignes de sécurité et lance: «Ça va être génial! N'oublie pas, tu sais qu'ils sont des requins, mais eux ne le savent pas.» Pas faux. A la surface, l'eau s'est lissée au contact de l'huile de poisson. Un aileron apparaît, puis un deuxième. Pierre s'immerge et, après un rapide état des lieux, m'invite à le suivre. Curieusement, je ne pense plus à rien et me glisse dans l'eau. Elle se fraie de suite un chemin par le haut, côté cagoule, mais n'ira pas loin. Ballottés par la houle, tuba à la bouche, nous voilà au beau milieu d'un meeting de prédateurs. L'effet est saisissant. Ma main se crispe un instant sur celle du champion qui la serre, rassurant. L'eau hésite entre un bleu et un vert. Au fond, près de la boule, ils sont légion à tournoyer. La peau beige, les pointes noires, ce sont des limbatus. Certains font bien 2,30 mètres. Massifs, ils trimballent une ribambelle de rémoras sous leurs flancs. D'autres, plus effilés, nagent près de la surface, nous frôlent sur les côtés, par-dessous. Pierre interroge de la main. OK? Je réponds, OK. Et ne les quitte plus des yeux. Le ballet est fascinant.
Au bout d'un quart d'heure, l'appréhension est tombée, mais pas la vigilance. Les corps magnifiques de puissance et d'aisance luisent dans une lueur diffuse. Au passage d'un squale, je le touche. Doux comme de la soie. C'est vrai que certains ont le sourire féroce, mais ils n'ont pas l'air de vouloir nous manger... Le temps passe. Je descends tête en haut jusqu'à 3 mètres, puis en bas jusqu'à 5 mètres et, enfin, séduite par la vue depuis les profondeurs, finis par atteindre, à 10 mètres, le coeur du ballet. Des maquereaux et des carangues sont de la danse et même un cténophore aux filaments comme une guirlande bleutée.
La houle, en bas, n'est plus qu'un balancement où tous, hommes et poissons, évoluent et s'observent. La surface vue d'ici est l'écran d'un autre monde. On tient cinq secondes de plus, puis dix pour en profiter chaque fois davantage. Au bout de deux heures, seule la fatigue finit par motiver le retour à bord. Avant de regagner la côte et que le bruit des moteurs nous laisse seuls avec elles, nous échangeons nos impressions entre «waouh» et sourires ravis. «Tu as gagné, Pierre!»
Office de tourisme d'Afrique du Sud (0.810.203.403). Pas de visa. Monnaie: le rand (ZAR, 1 € vaut 11 ZAR). Quand? Durant l'été austral, de novembre à fin mars.
Y aller
Qatar Airways (01.55.27.80.80) dessert Johannesburg via Doha à raison de 6 vols hebdomadaires au départ de Paris. A partir de 881 € l'aller-retour Paris-Durban en classe Economique et de 2 904 € en classe Affaires (South African Airways assure le vol intérieur). Membre du club très fermé des compagnies 5 étoiles Skytrax, et élue «meilleure compagnie de l'année» en 2011 et 2012, Qatar Airways vient de lancer, en Affaires et First, des menus signatures de grands chefs.
Votre séjour plongée
Key Largo (01.45.54.47.47) peaufinera votre séjour plongée sur mesure. Comptez 2 350 € par personne pour une semaine à Umkomaas près de Rocky Bay, incluant les vols aller-retour Paris-Durban, les taxes et transferts, 6 nuits en lodge et 5 jours de plongée bouteilles, dont 2 dédiés aux requins-tigres. En extension: la plongée en cage avec le grand blanc à Gansbaai (4 jours/3 nuits, à partir de 750 €) ou un safari dans le Zululand (St Lucia Wetlands Park et Hluhluwe: 5 jours/4 nuits, à partir de 850 €).
Avec Pierre Frolla...
Au sein de son Ecole Bleue fondée en 2002 à Monaco, l'apnéiste sensibilise les jeunes à la fragile beauté des océans et propose des stages d'apnée tous niveaux en mer ou en fosse comme à Chartres (du 6 au 7 avril). Le prochain stage en Afrique du Sud avec
Blue Wilderness aura lieu du 2 au 10 février. 1 650 € par personne hors vols, transferts, séjour en maison (6 chambres, 10 personnes), cours et plongées inclus.
A découvrir sur le site du quadruple recordman du monde, entre les superbes photos de Fred Buyle ou de Francine Kreiss et les films de Jérôme Espla (Dans les yeux des requins), l'actualité de la série Okéanos, qui raconte le monde sous-marin à travers les yeux des enfants qu'il emmène dans ses aventures. Un projet soutenu par le prince Albert II de Monaco et «Thalassa».
L'Adresse idéale
A Pennington (à 10 minutes de Rocky Bay), Imbabala Forest Estate (00.27 (0) 39.975.3987). Un projet résidentiel haut de gamme lancé par Gaby et Max, sympathique duo autrichien,sur un luxuriant parc de 60 ha fréquenté par les singes et les impalas. S'y nichent déjà 2 villas avec piscine superbement équipées et décorées, dont une de 400 m2 avec 4 chambres doubles (3 avec vue mer, 1 avec sauna). 500 €/nuit pour 8 hôtes, 350 € pour 4 et 300 € pour 2 (et pour toute la villa!). Ménage quotidien, chef à la demande.
A Voir, à Faire
Près de Pennington, les parcours 18 trous du Selborne Country Club et de l'Umdoni Golf Course. Près de Scottburg, Crocworld, 30 ha de jardin botanique dédiés aux reptiles. Et, à 75 km, sur la côte des Hibiscus, les gorges d'Oribi.
Coup de gueule!
En plus des millions de requins sacrifiés tous les ans pour leurs ailerons auxquels la culture asiatique prête des vertus «tonifiantes», d'autres meurent dans les filets anti-requins, qui tuent aussi tortues, raies et dauphins. Pourtant, d'autres possibilités existent... A suivre: le combat de Remove the Nest au Kwazulu-Natal, où ces filets ont tué, en trente ans, près de 27 000 squales ; et les actions de Shark Angels.
Rendez-vous au salon
Salon international de la plongée sous-marine du 11 au 13 janvier, Porte de Versailles à Paris (entrée: 12 €).
S'il s'approche? Repoussez-le d'une main sur le museau!
A 10.000 kilomètres du jardin du Trocadéro, quinze jours plus tard, me voici avec lui à Rocky Bay au Kwazulu-Natal, à une heure de route de Durban, sur cette côte ouest sud-africaine baignée par l'océan Indien et le courant chaud des Aiguilles. En surplomb de la plage, un chalet en bois abrite le QG de Blue Wilderness. Réputé pour l'expérience de ses fondateurs, Mark et Gail Addison, et prestataire privilégié de la BBC et du National Geographic, c'est le centre de plongée avec lequel Pierre organise ses stages depuis deux ans dans la réserve marine d'Aliwal Shoal. «Ce récif est un vrai boulevard, explique Gail, on peut aussi y croiser des dauphins, des globicéphales, des raies mantas, des tortues, des requins baleines»...Mais ce qui attire ici les plongeurs du monde entier, c'est surtout la présence de nombreux requins d'espèces différentes, parmi lesquelles le fameux requin-tigre.
Blue Wilderness fut le premier opérateur à offrir la possibilité d'évoluer sans cage avec ce prédateur redouté de la même famille que le grand blanc, celle des carcharhinidés. «Le tigre aime les eaux chaudes, au-dessous de 23 °C, peu de chances de l'apercevoir, mais vous verrez à coup sûr des limbatus et peut-être un bouledogue ou un obscurus.»
C'est l'heure du briefing sur la sécurité et le déroulement des plongées. «Quel que soit le requin, les règles sont les mêmes. Restez calmes et groupés, gardez vos mains près de vous, soyez vigilants et si l'un d'eux s'approche trop près, sans mouvement brusque, repoussez-le d'une main sur le museau.» Gloups. Marcus, sympathique loup de mer mozambicain, sera notre capitaine et le seul maître à bord. Nous partirons sur un semi-rigide de 8 mètres propulsé par deux puissants moteurs pour passer l'impressionnante barre de vagues qui déferlent à quelques mètres du rivage. A bord, une grosse boule blanche percée de trous qu'on laissera dériver distillera les arômes fétides d'huile de poisson qu'elle renferme à l'adresse des nez avertis jusqu'à ce que les requins pointent le bout de leurs ailerons... Elle flottera à 10 mètres de fond reliée par une chaîne d'acier gainée de plastique à une bouée en surface. Un repère pour Marcus, aux aguets à la barre, prêt à intervenir au moindre pépin, et mon fil d'Ariane d'apnéiste.
Le
parcours sportif de Pierre Frolla rassure ceux qui suivent ses stages,
autant que son expérience avec les requins, dont il défend la cause. Crédits photo : © Pascal Kobeh
L'inconfort est devenu grisant ; les paquets de mer, une aventure
«Au début, nous resterons à la surface, le temps de s'acclimater à la présence des requins, dit Pierre, puis passées les premières appréhensions, nous glisserons vers le fond le long de ce fil.» Notre première immersion est prévue pour le lendemain et le rendez-vous fixé à 7 h 30. La tension monte. Déjà? Je ne connais rien à l'apnée et une question me taraude: comment rester calme dans ces conditions? Justement. Pierre me l'apprendra, et cela se vérifiera au fil des jours, chaque matin au levant, avec les séances de relaxation, d'étirements et de ventilation sur la terrasse de notre villa, chaque après-midi, au retour de plongée (et après l'indispensable sieste!), lors des cours d'apnée statique dans la piscine: tout passe par la maîtrise de soi et de tout ce qui peut augmenter notre consommation d'oxygène, froid, stress, fatigue, émotions fortes...C'est donc engoncée dans une combinaison étanche, après une première séance en piscine encourageante (1 min 48 s d'apnée au bout du troisième essai!), une bonne nuit de sommeil et les bienfaits de la relaxation matinale, que je débarque vaillamment sur la plage le lendemain, prête à plonger. Le départ est sportif. Le semi-rigide est à l'eau, chahuté. Il faut grimper à bord, s'asseoir sur un des boudins («au plus près des moteurs, ça tape moins.») et caler ses pieds sous les sangles fixées au sol. Passer la fameuse barre des vagues ne sera finalement rien comparé au rodéo qui nous attend dans des creux de près de 3 mètres. Chaque vague cassée, c'est un paquet de mer dans la figure. Au bout de vingt minutes, arrivés sur le spot, plus au nord, à environ 5 kilomètres de la côte, l'inconfort est devenu grisant. Les paquets de mer, une aventure. L'anxiété est là, mais «on inspire, on souffle».
Et puis, c'est comme dans Peter Pan, il faut des pensées heureuses pour s'envoler!Chacun crache dans son masque, enfile ses palmes pendant que Marcus jette à l'eau la boule et sa bouée. Intraitable sur le sujet, Pierre rappelle les consignes de sécurité et lance: «Ça va être génial! N'oublie pas, tu sais qu'ils sont des requins, mais eux ne le savent pas.» Pas faux. A la surface, l'eau s'est lissée au contact de l'huile de poisson. Un aileron apparaît, puis un deuxième. Pierre s'immerge et, après un rapide état des lieux, m'invite à le suivre. Curieusement, je ne pense plus à rien et me glisse dans l'eau. Elle se fraie de suite un chemin par le haut, côté cagoule, mais n'ira pas loin. Ballottés par la houle, tuba à la bouche, nous voilà au beau milieu d'un meeting de prédateurs. L'effet est saisissant. Ma main se crispe un instant sur celle du champion qui la serre, rassurant. L'eau hésite entre un bleu et un vert. Au fond, près de la boule, ils sont légion à tournoyer. La peau beige, les pointes noires, ce sont des limbatus. Certains font bien 2,30 mètres. Massifs, ils trimballent une ribambelle de rémoras sous leurs flancs. D'autres, plus effilés, nagent près de la surface, nous frôlent sur les côtés, par-dessous. Pierre interroge de la main. OK? Je réponds, OK. Et ne les quitte plus des yeux. Le ballet est fascinant.
Au bout d'un quart d'heure, l'appréhension est tombée, mais pas la vigilance. Les corps magnifiques de puissance et d'aisance luisent dans une lueur diffuse. Au passage d'un squale, je le touche. Doux comme de la soie. C'est vrai que certains ont le sourire féroce, mais ils n'ont pas l'air de vouloir nous manger... Le temps passe. Je descends tête en haut jusqu'à 3 mètres, puis en bas jusqu'à 5 mètres et, enfin, séduite par la vue depuis les profondeurs, finis par atteindre, à 10 mètres, le coeur du ballet. Des maquereaux et des carangues sont de la danse et même un cténophore aux filaments comme une guirlande bleutée.
La houle, en bas, n'est plus qu'un balancement où tous, hommes et poissons, évoluent et s'observent. La surface vue d'ici est l'écran d'un autre monde. On tient cinq secondes de plus, puis dix pour en profiter chaque fois davantage. Au bout de deux heures, seule la fatigue finit par motiver le retour à bord. Avant de regagner la côte et que le bruit des moteurs nous laisse seuls avec elles, nous échangeons nos impressions entre «waouh» et sourires ravis. «Tu as gagné, Pierre!»
Afrique du Sud: le carnet de voyage
UtileOffice de tourisme d'Afrique du Sud (0.810.203.403). Pas de visa. Monnaie: le rand (ZAR, 1 € vaut 11 ZAR). Quand? Durant l'été austral, de novembre à fin mars.
Y aller
Qatar Airways (01.55.27.80.80) dessert Johannesburg via Doha à raison de 6 vols hebdomadaires au départ de Paris. A partir de 881 € l'aller-retour Paris-Durban en classe Economique et de 2 904 € en classe Affaires (South African Airways assure le vol intérieur). Membre du club très fermé des compagnies 5 étoiles Skytrax, et élue «meilleure compagnie de l'année» en 2011 et 2012, Qatar Airways vient de lancer, en Affaires et First, des menus signatures de grands chefs.
Votre séjour plongée
Key Largo (01.45.54.47.47) peaufinera votre séjour plongée sur mesure. Comptez 2 350 € par personne pour une semaine à Umkomaas près de Rocky Bay, incluant les vols aller-retour Paris-Durban, les taxes et transferts, 6 nuits en lodge et 5 jours de plongée bouteilles, dont 2 dédiés aux requins-tigres. En extension: la plongée en cage avec le grand blanc à Gansbaai (4 jours/3 nuits, à partir de 750 €) ou un safari dans le Zululand (St Lucia Wetlands Park et Hluhluwe: 5 jours/4 nuits, à partir de 850 €).
Avec Pierre Frolla...
Au sein de son Ecole Bleue fondée en 2002 à Monaco, l'apnéiste sensibilise les jeunes à la fragile beauté des océans et propose des stages d'apnée tous niveaux en mer ou en fosse comme à Chartres (du 6 au 7 avril). Le prochain stage en Afrique du Sud avec
Blue Wilderness aura lieu du 2 au 10 février. 1 650 € par personne hors vols, transferts, séjour en maison (6 chambres, 10 personnes), cours et plongées inclus.
A découvrir sur le site du quadruple recordman du monde, entre les superbes photos de Fred Buyle ou de Francine Kreiss et les films de Jérôme Espla (Dans les yeux des requins), l'actualité de la série Okéanos, qui raconte le monde sous-marin à travers les yeux des enfants qu'il emmène dans ses aventures. Un projet soutenu par le prince Albert II de Monaco et «Thalassa».
L'Adresse idéale
A Pennington (à 10 minutes de Rocky Bay), Imbabala Forest Estate (00.27 (0) 39.975.3987). Un projet résidentiel haut de gamme lancé par Gaby et Max, sympathique duo autrichien,sur un luxuriant parc de 60 ha fréquenté par les singes et les impalas. S'y nichent déjà 2 villas avec piscine superbement équipées et décorées, dont une de 400 m2 avec 4 chambres doubles (3 avec vue mer, 1 avec sauna). 500 €/nuit pour 8 hôtes, 350 € pour 4 et 300 € pour 2 (et pour toute la villa!). Ménage quotidien, chef à la demande.
A Voir, à Faire
Près de Pennington, les parcours 18 trous du Selborne Country Club et de l'Umdoni Golf Course. Près de Scottburg, Crocworld, 30 ha de jardin botanique dédiés aux reptiles. Et, à 75 km, sur la côte des Hibiscus, les gorges d'Oribi.
Coup de gueule!
En plus des millions de requins sacrifiés tous les ans pour leurs ailerons auxquels la culture asiatique prête des vertus «tonifiantes», d'autres meurent dans les filets anti-requins, qui tuent aussi tortues, raies et dauphins. Pourtant, d'autres possibilités existent... A suivre: le combat de Remove the Nest au Kwazulu-Natal, où ces filets ont tué, en trente ans, près de 27 000 squales ; et les actions de Shark Angels.
Rendez-vous au salon
Salon international de la plongée sous-marine du 11 au 13 janvier, Porte de Versailles à Paris (entrée: 12 €).
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