jeudi 27 décembre 2012

L'HOMME INDIEN VA TRES BIEN -C'EST SIMPLEMENT UN SAUVAGE !

L’honneur de l’Inde en question

Mercredi 26 décembre 2012 par sil



Kâli réclame des têtes

Contrairement à d’autres pour qui le rétablissement de l’honneur dans les affaires de viols consiste à tuer la pauvre victime, les Indiens et Indiennes ont décidé de laver l’honneur des victimes en posant les bonnes questions, en réclamant justice, en secouant les autorités, certain(e)s réclamant même la peine de mort pour les bourreaux…

Les manifestations de New Delhi en réaction à un horrible viol collectif d’une étudiante, et en faveur des droits de la femme, ont dégénéré. Qu’est-ce qui ne va pas chez l’homme indien ? s’interroge la société.

(…) Réclamant le respect des droits des femmes, la jeunesse indignée a marché, au cours du week-end, de la Porte de l’Inde jusqu’au palais présidentiel du Rashtrapati Bhavan. Dans une scène rare en ces lieux prestigieux, elle s’est heurtée aux forces de l’ordre. Entre les jets de pierres et les charges des policiers, la situation a dégénéré, attisée par des agitateurs. Et ce qui était un mouvement contre la violence s’est soldé par une centaine de blessés et un policier de 47 ans décédé à l’hôpital. 

(…) « La corde pour les violeurs ! » arboraient les banderoles des manifestants. Beaucoup réclament ainsi le recours à la peine de mort. Dans la rue et sur les plateaux de télévision, le débat s’est enflammé en une surenchère punitive. L’opinion s’offusque d’une justice lente et erratique dans le traitement du viol, ainsi que de la légèreté de la peine en vigueur, souvent réduite à sept ans de prison. Et l’indignation s’autorise des excès : « Il faut émasculer les violeurs et leur lancer des pierres sur la place publique », propose Sangeeta, une sage mère de famille.

(…) Le crime a provoqué un éveil des consciences au sein de la classe moyenne. Les médias se sont chargés de rappeler les faits. « En Inde, une femme est violée toutes les vingt-deux minutes », affiche en boucle la chaîne d’information NDTV. Delhi, mégalopole de 19 millions d’habitants, est le théâtre de plus d’un viol par jour, avec 489 cas répertoriés en 2010, sachant que d’autres victimes n’ont jamais osé porter plainte. C’est suffisant pour faire de Delhi la « capitale du viol ». La banalisation des violences sexuelles, par ailleurs ignorées dans les campagnes, est certes avérée. D’après un récent rapport, une vingtaine d’hommes poursuivis pour viol se sont même présentés à des élections au cours des cinq dernières années.

(…) « Il faut changer l’attitude de la société », a commenté Sheila Dixit, chef du gouvernement de Delhi. 

Les manifestantes ont ainsi cherché à démontrer que les femmes agressées ne sont pas responsables de leur sort. « Ne me dites pas comment m’habiller, dites à votre fils de ne pas me violer », a écrit une étudiante sur une pancarte. 

Dans une société en pleine mutation, la place de la femme est devenue un sujet d’interrogations. Les violences commencent à l’intérieur même des maisons : foeticides de filles, femmes battues, alcoolisme masculin, harcèlement sexuel, inceste.

« Qu’est-ce qui ne va pas chez l’homme indien ? » s’interroge un éditorial du Hindu. 

(plus dans Le Point…
(extremecentre.org)
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 FICHE INFO
Persécution en INDE Brûlés vifs. 

La missionnaire Gladys Staines expose dans une série de conférences comment elle a pu pardonner à ceux qui ont brûlé vifs son mari et ses deux enfants.

 Elle déclare : « Je veux que les gens puissent voir que Jésus est tout-puissant ». 

La persécution contre les chrétiens est virulente en Inde. 

Ces derniers ont subi plus de 152 attaques avec violence en 2009. 

En Août et en septembre 2008, plus de 50 000 chrétiens ont perdu leur maison. 

Certains d'entre eux sont morts pendant l'incendie de leur village. 

C'est le drame que Gladys Staines a vécu en 1999 et qu'elle raconte dans son livre « Brûlés vifs ».

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